Vêtements : Les 3 Couches
Les vêtements sont l’ultime protection contre le froid en montagne. L’été, sauf à haute altitude, pas de problèmes. L’hiver, même très bas, il fait froid.
Pour ce protéger efficacement du froid,le système des trois couches a fait ses preuves.
__ La couche 1__
Dans le système trois couches, la couche 1 est la couche de sous vétements ou « deuxième peau ».
Cette première couche est celle qui estdirectement en contact avec le corps.
Elle va donc jouer 3 rôles :
1- Tranporter la sueur vers la couche suivante
2- Sécher rapidement
3- Etre confortable et chaude
Les sous vétements techniques ne sont pas des gadgets. Grâce à leur action on se sent bien mieux lors d’une rando soutenue.
La qualité la plus importante de la « deuxième peau » est de pouvoir sécher très vite. Les tissus employés pour la confection de ces vétements sont généralements synthétiques et séchent très vite. Les efforts lors de la marche et le port du sac à dos nous font transpirer. Il est de coutume d’avoir le dos trempé arrivé au sommet. Un sous vétement qui séche vite sera très très agréable.
Il existe pas mal de modèles : plus ou moins épais, manches courtes - manches longues, tissus différents. Ils se valents tous et le principal est de trouver celui dans lequel on se sent bien. Ces vétements se portent en générale près du corps pour pouvoir capter la sueur.Ne pas choisir une taille trop large. Il faut également veiller à trouver un modèle qui descend assez bas pour éviter d’être toujours débraillé.
Budget : 15 euros à 50 euros
La couche 2
Dans le système trois couches, la couche 2 est la couche qui joue le rôle de protection thermique… On l’appèle, à tort, la polaire.
Cette couche permet de conserver le plus longtemps possible la chaleur dégagée par le corps humain. De la même manière que le fait un thermo avec le café. Les fibres utilisées doivent avoir une grande capacité à emmagaziner l’air
La fibre polaire, ou laine polaire (laine frottée sur une face - face nord. …) est le tissus utilisé par excellence. Malgrès ses très bonnes qualités thermiques, c’est un matériau volumineux. La micro-polaire est une variante moins emcombrante mais aussi moins chaude…
Aujourd’hui, de nouveaux tissus voient le jour comme le « tinsulate ® ». Les qualités thermiques et son encombrement sont améliorées par rapport à la classique laine polaire. Sa fabrication hi-tech permet une optimisation des espaces d’air (fibres alongées). De plus il peut être utilsé ailleurs (chaussures, cagoules, gants, etc)
Ces tissus doivent également permettre l’évacuation de la transpiration vers la couche suivante (3).
Là aussi, il existe pas mal de modèles : avec ou sans manches, avec zips d’aération, et surtout des modèles qui se « zippent » comme une doublure sur les vestes de la couche 3 adéquates (selon les marques). Il existe aussi des modèles aves des renforts en "cordura ®"aux endroits fragiles soumis au frottements (coudes, épaules - pour le sac, ceinture - pour le baudrier, etc). J coneille un modèle avec zip d’aération sous les bras, et les poches (voir photo), et avec des renforts. La possibilté de le mettre en doublure, c’est gadget et surtout on ne le fait pas, car lorsqu’on ouvre la veste on ouvre les deux ensemble.
La couche 2 se doit d’être assez ample. Il faut opter pour une taille plutôt large de façon à pouvoir créer une couche d’air entre les couches 1 et 2. La polaire peut-être potée seule par froid moyen, mais dès que le vent se lève, il passe à travers les fibres et la nécessité d’une couche 3 se fait vite sentir ! (quelle belle transition…)
Budget : 20 euros à 200 euros
La couche 3
Dans le système trois couches, la couche 3 est la couche qui joue le rôle de protection contre l’eau et le vent. C’est la veste
Cette couche est une couche de protection. Elle doit protéger de la neige ou de la glace, de la pluie, de la condentation de l’air (humidité), mais aussi du vent et du rocher
Le tissus doit être résistant, totalement imperméable et résistant. Une menbrane de type « goretex ® » ou « novadry ® » est souhaitable. OU encore un traitement « mp+ ® » de francital, qui a l’avantage de pouvoir être appliqué sur des tissus élastiques !
Selon les modèles on trouve des gadgets assez différents : en vrac : capuche amovible, aératons, nbre de poches, poche pour arva, lanière pour retenir les gants, possibilité de mettre une polaire en doublure.
Parmis tous ces plus, il faut faire particulièrement attention à la capuche : elle doit être ajustable, grande, épaisse, avec un bon rabat sur le nez. C’est important car c’est par la tête que nous perdons le plus de chaleur. De plus, il faut prévoir que l’on risque de mettre en dessous un bonnet et un casque. Qui plus est, une capuche qui tombre sabs arrêt sur les yeux est génante.
Il faut également faire attention aux aérations : poches arérantes, et zip sous les bras. Pour aller chercher dans le détail, il faut préferer des zip en plastiques qui ne sont pas froids au toucher (on risque moins de rester collé). Sur toutes les fermetures il faut vérifier qu’il existe bien un rabat pour éviter ou vent et au froid de s’engoufrer, de préférence sous formes de scratch (plus pratiques a faire et défaire). Enfin, ultime prescription, toutes les fermetures éclaires doivent disposer d’un petit bout de tissus ou de cordelette afin de pouvoir les manipuler avec des gants. Il n’y a rien de plus désagréable et dangereux que de devoir quitter ses gant pour arriver à attraper la fermeture…
La couche 3 se doit d’être assez ample pour ne pas être géné dans les mouvements. Francital propose une gamme de vétements élastiques dans ce but. La veste est la première barrière contre le froid. Si les polaires et les sous vétements se valent presques tous, du côté des vestes c’est différents. Chaque marque a son avantage et son prix. Et au prix où sont vendues ces vestes il faut faire attention au moindre détail.
Budget : 120 euros à 750 euros
