par rapport au post à Guillaume65
TOUT LE MONDE Y VA MAINTENANT DE SA PETITE PHOTO SUR INTERNET OU SUR LES TERRAINS QUAND C’EST POSSIBLE. ET COMME ON NOUS POSE SOUVENT DES QUESTIONS, NOUS ALLONS BRIEVEMENT TENTER DE VOUS EXPLIQUER COMMENT UTILISER VOTRE MATERIEL… OU EVENTUELLEMENT LE CHOISIR AU MIEUX !
LE BOITIER
Avant toutes choses, sachez que pour faire de la photo de sport tous les appareils compacts, (C’est-à-dire les appareils à objectif non interchangeable) ne sont pas adaptés. Au mieux, vous aurez quelques actions sur un coup de chance -eut égard au temps de déclenchement- mais vous allez vite être limité à de la pose. Alors mieux vaut les utiliser pour des photos d’ambiance un peu originale, ce qui complètera votre collection ou vos diaporamas.
Le boîtier standard de tout bon photographe est ce qu’on appelle les boîtiers type « Reflex », C’est-à-dire que l’on prend exactement en photo ce que l’on voit dans le viseur puisqu’en plus le déclenchement est immédiat, il n’y a pas de temps de latence.
Le Reflex est un système complet, sur lequel on peut changer d’objectif, ajouter des accessoires, des flashs, etc. Donc si vous pouvez, offrez vous au minimum un boîtier AF (autofocus) et au mieux un numérique type Reflex, car même si les puristes crient encore au scandale les boîtiers numériques son de plus en plus accessible et de meilleure qualité alors lâchez-vous !
LES OPTIQUES
Une bien grande famille, d’autant que la qualité de la photo, dépend en grande partie de la qualité de l’optique. Sommairement, une optique coûte rapidement plus cher qu’un boîtier…
Toutefois, il vaut mieux un bon objectif sur un boîtier moyen que l’inverse. Il est toujours préférable de choisir un objectif ayant l’ouverture la plus grande possible (le chiffre indiqué après la taille du zoom, doit être le plus petit possible) pour laisser passer le plus de lumière possible, c’est pratique en basse lumière. Vous verrez d’ailleurs que le prix augmente en même temps que l’ouverture. Il existe ainsi des objectifs de « sous marques » adaptables aux différents boîtiers qui offrent des performances un peu moins bonnes, mais d’un très bon rapport qualité/prix.
**Zoom: Une grande diversité de zoom existent, mais attention à ces objectifs à tout faire! La qualité baisse en fonction, du nombre de lentilles et de sa taille.
Plus il y aura de lentilles, et moins la qualité de l’image sera bonne. Inversement, plus la lentille de l’objectif sera grande, plus la qualité de l’image sera bonne. En plus de leur taille et de leur poids, ces objectif ne sont en général pas très lumineux… Enfin à moins d’y mettre le prix!!!
Attention aussi à bien choisir l’amplitude de votre zoom pour pouvoir couvrir les zones d’actions que vous recherchez. Si vous prenez une trop grande amplitude, les actions en bord de ligne seront imprenables sans changer d’objectif, car impossible à cadrer correctement…
**Focale Fixe: Le zoom est impossible. Ses optiques ont l’avantage d’avoir une grande ouverture et donc de se contenter de moins de lumière avec un meilleur rendu, ce qui n’est pas négligeable. Par contre, vous serez bloqué sur une seul focal donc oubliez les actions qui ne sont pas à la bonne distance!
**Fish Eyes: 8mm à 15mm
L’effet « Fish Eye » est très utilisé dans le milieu du skate. Il permet d’accentuer la hauteur des spots et de voir tout, même de très prêt. Son angle de vue peut atteindre environ 180°! Il permet aussi de prendre « à la volé » -donc sans viser- grâce à l’angle de vue très important.
**Grand Angle: 16mm jusqu’à 50mm
Il couvre un angle de vue plus large et permet de photographier avec moins de déformations qu’un Fish Eye, tout en gardant un angle de vue très large. Il déforme la perspective, en l’accentuant, donc les objets proches sont grossis et les lointains diminués.
**Standard: 50mm
Il couvre environ le même angle de vue que l’oeil humain. Donc il porte bien son nom.
**Téléobjectif: de 50mm et plus
Il grossit les images à la manière de jumelles et déforme la perspective en l’aplatissant. Par conséquent, les objets proches et lointains ne semblent plus aussi éloignés et ne permettent pas en général de photographier de très près, puisque la distance minimale est de l’ordre de 1m50. A utiliser pour les portraits, les plans serrés, etc.
Notez que les boîtiers Reflex numérique ont pour l’instant des capteurs plus petits que nos bonnes vieilles pellicule 24X36. Il faut donc multiplier par des coefficients compris entre 1,3 et 1,6, la focale utilisée (La taille de votre objectif). On perd donc en angle, mais on gagne en zoom et en profondeur de champs…
Par exemple : un zoom 70-200mm deviendra environ un 112-480mm avec un boîtier nanti d’un capteur à coefficient 1,6.
SENSIBILITE
La sensibilité est donnée en ISO (100 200 400 800 1600 3200…).
100 ISO a besoin de deux fois plus de lumière que 200 ISO. La quantité de lumière correcte est donnée par la cellule de l’appareil. Ou si vous avez les moyens, une cellule à main qui reste plus fiable.
Par exemple, on a choisi une sensibilité de 100 ISO pour le capteur : La cellule donne donc pour cette valeur la combinaison: « ouverture 4 et vitesse 1/500s ». Si on choisi « ouverture 4 et 1/250s », on aura deux fois trop de lumière! Tandis que si on garde 1/250s, et qu’on prend ouverture 5,6, ça redevient correct.
En gros, plus il fait beau, plus il faut descendre. Et plus il fait moche ou nuit, plus il faut monter. Le gros problème, c’est que plus vous monter et plus il y aura apparition de « grain » en argentique et de « bruit » en numérique sur l’image. Donc ne soyez pas gourmands avec les ISO, même si cela permet d’augmenter la vitesse en choisissant une haute sensibilité.
Mieux vaut investir dans un flash pour apporter de La lumière et ainsi ne pas ne pas voir des photos hideuses.
LA VITESSE ET LE DIAPHRAGME
Le diaphragme permet de doser le passage de la lumière. Les petits chiffres indiquent les grandes ouvertures, donc plus de lumière et inversement.
L’échelle des ouvertures est telle que ci-dessous :
Grandes ouvertures …2 2,8 4 5,6 8 11 16 22… petites ouvertures
Entre chaque graduation, l’objectif laisse passer deux fois moins de lumière.
La vitesse d’obturation permet d’avoir une image floue ou nette. Si vous voulez une photo nette d’un joueur qui court, 1/500s est la vitesse minimale à utiliser en moyenne. Par contre, pour avoir un effet « filé » (Un effet de vitesse) vous pouvez descendre à 1/30s.
L’échelle des vitesses en secondes est telle que suit : …1/8s ; 1/15s ; 1/30s ; 1/60s ; 1/125s ; 1/250s ; 1/500s ; 1/1000s…
LE FLASH
Il peut être utilisé de jour comme de nuit. Il permet de « déboucher » les ombres provenant d’un contre jour, ou bien juste de l’obstacle sur le joueur par exemple. On peut l’utiliser aussi pour fixer une image, même avec de basses vitesses.
De nombreux effets son réalisables avec le Flash, mais il reste un outil difficile a gérer, donc soyez prudent.
LA PROFONDEUR DE CHAMP
La profondeur de champs, c’est toute la partie qui est nette sur une photo, elle dépend de 4 caractéristiques décrites ci-dessous.
- Le diaphragme : Plus vous allez ouvrir et plus la profondeur de champs est réduite, ce qui est un avantage pour avoir des arrières plans totalement flous et faire ainsi ressortir le sujet photographié.
- L’objectif utilisé : Plus la focale sera longue et plus la profondeur de champ sera courte.
- La taille du film ou du capteur : Plus il sera petit et plus la profondeur de champ sera grande. Ce qui explique en gros pourquoi avec des compacts numériques tout est nette si facilement.
- La distance de mise au point : Plus vous serez prêt du sujet sur lequel vous faites la mise au point, et moins la profondeur de champ sera grande.
POUR CONCLURE
Bien, maintenant c’est à vous de jouer, ou plutôt de shooter! Plus d’excuses pour ne pas ramener quelques bonnes photos de vos journée. Pratiquez sans vous arrêter, vous apprendrez énormément par vous-même. En plus, prendre des photos vous apprendra aussi beaucoup! Regardez beaucoup de photos (magazine, publicité, Internet… même hors snowboard, cela peut vous donner d’autre idées. Et si vous avez honte de votre matos un peu « old school » ou amateur, ne rougissez pas devant les autres photographes mieux équipés qui vous regarderaient d’un air hautain, car vous pouvez toujours avoir la photo que personne n’aura, si vous êtes mieux placé, ou que vous êtes là où il fallait au bon moment. Il y a une énorme
part de chance dans la photo, il faut savoir la provoquer et ce n’est pas à négliger,