Oué moi je vois ça comme une douce farinne fragile que j’effleure de ma board…
quand je carre, j’evite les mouvements brusques, je tourne légèrement, je me sens flotter dessus, je fais des très longues courbes…
La peuf et moi c’est une histoire d’amour, je l’aime et je la respecte.
La jouissance supreme, c’est de la découvrir encore vierge, tot le matin, ou dans des endroits où aucun skieur impur n’est encore venu la souiller de ses spatules merdiques…
Je m’arrange toujours pour etre le premier, je fix plus vite que mes potes et je pars, sans prevenir, et la… c’est l’extase :
La banquise s’offre à moi, le soleil au loin m’éblouis, devant moi une étendu de peuf fraiche et sans aucune trace, je laisse MA trace, une trace douce et droite…
Le plaisir me force toujours à rester plus longtemps, toujours plus longtemps, à ne jamais revenir sur la piste…
C’est alors que la peuf me punit de mon abus : la montée se fait sentir, ma vitesse décroit, le nose de ma blacksmith s’enfonce petit à petit, je me send partir en avant, et la, c’est avec bonheur que je plonge ma tete, et embrasse ma tendre poudre blanche…
je reste la, gisant à moitié glacé, le coeur battant à toco… je me send bien. tout le monde rigole… ces ignares sont revenus sur la piste à temps, mais ils n’ont pas connu les 10 secondes supplémentaires que j’ai passé intimement avec la peuf…
Ils ne connaitront pas non plus les 10 longues minutes qu’il me faudra pour regagner la piste, de la neige jusqu’à la taille, la planche sur le dos…
Oui je galère, mais Dieu que c’etait bon… Si c’etait à refaire, je le referais, et je le refais encore et toujours à chaque fois qu’on monte rider.
A vous mes frères qui m’attendez en ralant à chaque sortie, je vous demande pardon, mais c’est plus fort que moi… c’est ma drogue, mon plus grand plaisir…
Amen.