[AVIS / MATOS] Skis d'approche ou Raquettes

j’ai mis mon gilet pare-balle et un casque avant de poster.

alors je n’ai aucune réelle expérience de rando à ski, un peu en raquette et beaucoup en sanglier pour reprendre l’expression d’Oldrider.
j’envisage de me payer des snowblade (pas taper, pas taper) et « adapter/bidouiller » des fix bref c’est pas l’important.
ma question : est-il envisageable d’utiliser des snowblades (pas des trucs de 45/60 cm plus vers 90cm) comme skis d’approche) sans parler de pb de fix en ne parlant que de la latte.

Oui c’est parfaitement réalisable, y a quelques personnes qui l’ont déjà fait sur d’autres forums.

… et on les a pendu

Disons que tout dépend de ton poids. Les Climb font 1m05 et des que c’est mou ca devient problématique (bon avec mon matos sur le dos je dépasse largement les 100 kg…Ça aide pas!) Donc le soucis des snowblade c’est la portance (en plus de l’encombrement à la descente) Il faut faire la part des choses. Il faut faire un choix entre la vitesse de déplacement, la polyvalence ou la performance. Puis voir l’aspect prix qui est fonction du nombre de sortie réel que tu vas faire en randonnée. Si ca se limite à quelques sorties à faible dénivelé une paire de « bonne » raquette fait très bien l’affaire pour un prix modéré.

T’inquiète Ras Kor. C’est vrai que j’ai un peu délaissé la Split, mais en neige profonde ca reste une arme redoutable…Simplement la mienne commence à avoir de l’age et n’est plus très agréable à rider. Je pense que la Jones va m’apporter de nouvelles sensations

déjà merci pour vos réponses
je pense que mon gabarit est un souci (85 kg tout nu donc le quintal équipé) et que mon portefeuille aussi. mon peu de sorties est une conséquence de mon manque d’équipement et inversement. l’autre pb est que je déteste faire des sorties seuls parce que j’ai besoin de partager ces moments comme si j’avais besoin d’un témoin et que je n’ai personne autour de moi qui ait envi de m’accompagner (bon je sèche mes larmes).

le pb des raquettes c’est que je chausse du 47/48 selon les boots et que je ne loge pas dans les fixations des raquettes, mais bon en trouvant une paire d’occaz et en adaptant des fix de snow ça devrait le faire.

remerci les gars.

Dis donc toi qui a des kong, je m’en prendrais bien en posant des fixs soft type rental un peu le système d’oldrider (une paire de disque sur les skis et une paire sur la board)
Je sais que c’est possible techniquement mais je me demande comment monter les couteaux dans ce cas.
Qu’en dis-tu toi qui en a une paire ?
Sinon, pas trop encombrant dans le dos les kong ?

Et pourquoi pas le splitboard ? Après un hiver au Canada où cette pratique est assez développée, je vais m’y mettre cette saison dans les Alpes. Les boards sont vraiment rigides avec les nouveaux kits Voilé maintenant.

« CG » split voilé en cours ici à tarif preferentiel…rapidement pour ceux que ça interesse

Merci les gars mais j’ai déjà un split …
L’idée est d’avoir un complément pour les sorties un peu moins poudreuses,
histoire de gagner en mobilité ( conversion plus aiséee) et d’avoir de l’accroche en pente plus soutenue.

J’ai trouvé deux systèmes qui peuvent apporter une pierre à notre édifice.

Le premier c’est un petit tuto pour se faire des ski d’approche pliable à partir de vieux ski.
http://membres.multimania.fr/surfcaf38/Mat…is_pliables.htm
Est ce qu’il y en a qui se sont déjà essayé à construire ce genre de truc ?

Le second, des « ZigZag », des ski d’approche démoutable en deux et qui se tienne par deux broche en carbonne qui s’enfonce l’une dans l’autre. J’ai passé un mail au mec pour savoir où en était son truc … réponse peut être un jour, si ce n’est pas mort.
http://www.zigzagtour.de



Ah je n’avais pas vu pour le zigZag, ça ne semble plus être dispo. A priori la société qui faisait ça a coulé / s’est arrêté. Mince.

Le rêve 80cm, escamotable et léger!!! J’ai lu le tuto, faut être un minimum bricoleur, mais ça donne bien envie de se lancer!! Affaire a suivre

UP!!!

On en est où de la quête du graal???

Des nouveaus skis d’approche???

Des retours sur les split jones snowboard???

Et Phenix snowboard qui propose des splits en 3 parties : une partie centrale sur le sac à dos (surement tres léger du coup) et du coup des skis « étroits » à la montée. En théorie ça doit pouvoir rentrer dans les traces et bien tenir sur neige dure et en dévers. Par contre quid du comportement en descente?

A vous

Bah depuis que je suis en split j’ai un peu lâché les recherches sur les nouveautés côté raquettes et skis d’approches.

Je n’ai pas lu de retour sur le split de Phénix, par contre c’est sûr que ça doit mieux passer que les split en deux parties (surtout le mien avec mon pintail de folie ). Je dois faire un test de mon split, maintenant avec deux saisons au compteur je dois pouvoir dire ce qu’il a dans le ventre

J’ai enfin pu tester les Climb ascent ce weekend !
Autant être clair, je ne suis pas un pro et c’était ma première rando.

Je ne vais faire que redire ce qui à été dis plus haut, à savoir que :

  • la portance est limitée. Je fais 80kg tout nu, si on rajoute les affaires + le sac + la board dans le dos, je n’imagine même pas le poids que je fais. Lorsque ça commence vraiment à gripper et qu’on attaque les conversions, le si peu que la neige soit un peu molle, le ski en avale se fait souvent la mal en s’enfonçant / en ripant. C’est relativement pénible (usant!).
  • les couteaux. Dés lors que l’on met les cales, leur efficacité devient limité car ils sont trop court. Ca a aussi pour effet indirect de réduire l’amplitude des pas, sans quoi le ski arrière décroche avant que le couteau du ski avant n’est eu le temps de mordre.
  • le poids. Malgré tout ça fait son poids j’avoue m’être fait avoir au départ de la première descente. Le poids de la board à la montée + le poids des ski à la descente … faut être costaud car ça use.

Voilà voilà.

Merci pour ce retour, alors objectivement, c’est tout de même mieux que les raquettes non?

Coucou tartempion
Combien il pèse les Climb ascent ? Sinon t’avais épais de neige ? Tu dis que les couteaux n’accrochaient plus quand t’as mis les cales… t’étais sur du bien raide ?

Je les pèserai dés que je serai rentrer. C’est quand même assez lourd dans le dos !
Il faut bien les mettre sur le coté du sac comme des skis et pas trop en bout pour limiter le poids.

Pas très épais en haut, 60cm je dirais. Ce jour là on est remonté par les pistes et on a fini par une rouge qui comportait quelques murs. Donc oui obligé de faire quelques conversions mais je ne pense pas que c’était très raide tout de même. J’ai pas une grosse expérience en rando …

Pour ce qui est des couteaux, il faut dire qu’ils sont assez vite nécessaires étant donné qu’il n’y a pas de carres. Du coup dés que c’est un peu en dévers et qu’on a besoin de cales, c’est vite la galère car ça ne mort pas bien.

De ce que j’ai vu sur skitour, les modèles de 2007 font 3,2 kg. Je pense que le principal inconvénient c’est donc le poids. Après sur du raid si tu te sens pas en sécurité avec les climbs alors l’avantage est peut-être moindre par rapport à des raquettes (1,8 kg).

Il est clair que les climbs dans le raide c’est pas le top … surtout si c’est un peu gelé car elles n’ont pas de carres et ça peut vite devenir dangereux . Il vaut mieux les remettre sur le sac dans ces cas là ou bricoler des couteaux maisons. Pour le problème du poids, tu peux régler ça en modifiant les fixs comme j’ai fait ou comme quelqu’un d’autre a fait sur ce site : système de disques « interchangeurs » permettant de passer les coques depuis les skis au snow ou depuis le snow aux skis. Il faut donc virer les fixs d’origine et acheter des fixs type flow rental ou certaines fixs SP avec 2 paires de disques.
Du coup, t’as plus le poids des fixs sur le dos, ni à la montée ni à la descente…
Après, pour passer partout et en toutes circonstances : une bonne paire de raquettes MSR evo ascent et c’est parti …

Je pense qu’en fait, les climbs c’est bien sur des parcours softs sur lesquels tu suis les traces des cafistes mais faut pas essayer de suivre les « raquetistes » car leurs trajectoires de montée sont en général trop « dré dans l’pentu » pour des climbs.

Juste pour dire que je commance à avoir un peu d’expérience avec les raquettes et que je suis de plus en plus convaincu que c’est pas si mal que ça:

  • Sur les long chemins plat: on se prend un gros vent par les splits et probablement aussi par les skis d’approche en vitesse de progression.
  • Pour les traversées en neige non portante, la raquette se défend car il est alors possible de poser le tamis presque à l’horizontale. Le problème est qu’il est souvent difficile de traverser en même temps qu’on monte.
  • Pour les montées directe en neige meuble, on peut tracer droit dans la pente jusqu’à 25° environ, parfois moins dans le « gros sel », parfois plus dans de la neige meuble mais avec une bonne cohésion.
  • Pour les traversées en neige dure, on n’est pas très bien. S’il y a une trace de ski, on peut l’élargir en posant le pied systématiquement juste au dessus de la trace et en éclatant la neige. Ca reste peu confortable.
  • Pour la monté directe en neige dure, la raquette est surprenante d’efficacité: jusque vers 35-40°, le tamis posé à plat gripe suffisament (j’ai 6 pointes sous mes tamis et bien sûr une bonne calle de montée). Pour de courts passages raides, on peut passer en plantant les griffes de pointe de pied, mais c’est inconfortable et nécessite un bon équilibre et une grande concentration. Ca évite de déchausser et mettre les crampons si le passage est court, mais ça ne conviendra pas pour remonter 50m ou plus de dénivelé.

Pour conclure, je dirais qu’en adaptant sa technique de progression et sa trace, et en tractant sa board plutôt qu’en la portant sur son dos, on arrive à une efficacité très acceptable. Pour donner un exemple d’adaptation, on va prendre la situation en neige de printemps dans une pente d’environ 30-35° avec de la croute parfois portante, parfois non portante. La stratégie en raquette va être de monter droit tant qu’on est sur de la croute portante (le grip le permet), et de progresser en petites traversées faiblement montante dès que la croute ne porte plus. On arrive ainsi à tenir un bon rythme.