tiens j’ai jamais essayé, c’est vraiment bien ? je me disais qu’un des gros avantages de la raquette c’est que tu es en 4x4, tu passes partout à l’arrache. du coup je me demandais si tirer le snow ne te limitait pas dans tes déplacements (genre ça s’accroche dans des bouts de bois, des clotures qui dépassent etc)
sinon j’ai fait une rando avec un peu de tout y’a pas longtemps :
télémark
split 3 morceaux phénix
split 2 morceaux DIY
skis d’approche
raquettes
la rando était déjà pas mal tracée donc tendance autoroute, neige soufflée/glacée en haut puis poudreuse puis transfo
à la montée, gros avantage au split 3 morceaux, télémark et skis d’approche, ils suivaient sans problème la même trace. un peu + galère pour le split 2 morceaux, surtout sur les devers durs. nous en raquette on tenait le rythme en montée mais sur le plat on se faisait tracer méchant.
arrivés en haut, même temps de préparation pour raquettes et skis d’approche (on décroche le snow, on accroche ski/raquette, on chausse), juste après le télémark, un peu + pour le split-2 et encore un peu + pour le split-3, mais ça raisonnable. par contre il faisait hyper froid donc pas agréable du tout pour les manips
à la descente les conditions étaient assez galère pour le télémark
ensuite on a du faire 2 petites remontées : 1er prêt le type en skis d’approche (car plaques et boots rigides), suivi des raquettes puis du télémark (fallait mettre les peaux), ensuite le split-2 et split-3 (peu de différence)
mon ressenti :
même performance à la descente pour tous les types de snowboard, mieux qu’en ski
à la montée, avantage à tout ce qui ressemble le + à un ski (pour cette rando précise)
quand il y a des alternances montées/descentes, gros avantage aux skis d’approche (y’a juste à échanger) et assez chiant en split (surtout le 3) car manipulation + peaux
le split-3 phénix, c’est 1500€ tout compris et 1 an d’attente O.ô et c’est assez lourd quand même (5kg en plaques)
apparemment moins de plaisir à rider en boots rigides
apparemment plus de facilité/confort à la montée en split-3 qu’en split-2
donc le graal n’a toujours pas été trouvé. perso je le vois comme ça :
meilleure perf skis d’approche, mais hors de question de passer en boots rigides
en boots souples, avantage au split-3, mais très cher (ou alors découpe compliquée à la scie sauteuse en DIY)
reste les raquettes, moyen partout mais quand même efficace quelque soit les conditions, et pas cher
donc je vais rester en raquettes encore un peu, et si jamais je passe au split ce sera en 3 morceaux pour partir avec les skieurs sans problème. mais même dans ce cas pour les rando avec aucun plat, à l’arrache à travers la forêt, je prendrais les raquettes je pense
Sympas vos retour, c’est vrai que les raquettes sont un peu le quad de la rando snow. Ça passe quasiment partout.
J’étais avec QReucK lors de ce test il me semble (du moins l’un d’entre eux), et j’ai adopté la même technique en split et je dois dire que c’est super efficace à partir du moment où l’on n’a pas de problèmes de cales qui sautent.
Comme quoi le dicton « Dré dans l’pentu » se tient aussi à la montée
Ben écoute j’ai attendu vendredi dernier pour tester ça. Vendredi j’ai tracté ma board sur un long chemin en faux plat montant avec quelques toutes petites descentes. Dans ce contexte, c’est vraiment bien: ça te fait 5kg (board + fixes) de moins sur le dos et pour les petites descentes, il te suffit d’enlever les raquettes, de mettre tes boots dans les fixes du snow, tu portes dans tes mains les bâtons, raquettes et ta longe pour pas qu’elle traine et tu peux descendre les quelques mètres en moins d’une minute vu que tu n’as rien à attacher/détacher du sac. La vraie montée, je l’avais faite board sur le dos.
Le samedi j’ai commencé board tractée, puis comme c’était assez dégagé, j’ai continué un peu quand ça a commencé à se redresser. Quand ça s’est vraiment redressé et vu que ça génait pas, j’ai passé la première grosse difficulté en tractant. Ca m’a convaincu de rester comme ça jusqu’au sommet et j’y suis arrivé plus frai, et ma place dans le groupe était plus en avant que la veille. C’est sur que la board se ballade un peu à gauche à droite, mais si ton système d’attache est fiable et que la neige est assez lisse pour que la board se retourne pas sans arrêt, ce n’est pas vraiment génant.
Je pense que tant que tu es dans une zone sans trop d’obstacles, c’est vraiment un gros plus côté fatigue et vitesse de progression. En sous-bois étroit (racines, végétation basse…), ou dans une zone pleine de caillasses, pas sûr que ce soit vraiment exploitable, mais c’est clair qu’à la prochaine rando, j’aurais repensé mon système de longe et que la board ne sera sur le sac que lors des passages où c’est vraiment indispensable.
Petite précision: lors de ce test, les splits dont les couteaux ont des calles de compensation montaient droit sans trop galérer, et avec un très bon rythme. Ceux qui avaient des couteaux fixes ont été obligé d’enlever les calles de montées sous la talonière, sinon ils se faisaient régulièrement de belles petites frayeurs (genre apprendre le télémark en switch dans du 35°)…
J’ai également testé de tracter la board avec une longe accrochée au sac à dos par un mousqueton et ça marche vraiment bien ! 3h10 pour environ 1500 de D+ presque comme les skieurs normaux…
Inconvénient : Les dévers … si la neige est meuble (genre sucre en poudre) où il faut gérer la portance des raquettes et la board qui a tendance à te déséquilibrer.
J’approuve cette technique qui permet de gagner 5 kg en moins dans le sac et d’arriver plus frais (j’ai pas dit frais…) au sommet. J’ajoute qu’il faut adapter la longueur de longe selon les passages (ex: plus courte lors passages sur chemins en dévers ou sur les crêtes).