Tout d’abord une petite presentation s’impose :
ET NON!! le skim (entendez skimboard) n’est pas une marque de lessive populaire (cf. SKIP pour ceux qui ont jamais fais de lessive et je sais qu’ils sont nombreux!! 
), il s’agît d’un sport de glisse utilisant le système d’aquaplaning : en effet, lorsque le skimboard est animé d’un léger mouvement, une fine pellicule d’eau s’accumule entre sa surface et le sable. Le comportement de l’engin est alors comparable à celui d’une savonnette sur du carrelage mouillé (pas mal la comparaison hein??).
Le mot «skimboard» vient de l’anglais «skim», qui veut dire effleurer, écrémer, et de «board» qui, comme chacun sait, signifie «planche»(non?!! c’est pô vrai tu m’apprends un truc là me direz vous!! lol mais attendez c’est pas fini ). On pourrait donc traduire le tout par le nom poétique de «planche à écrémer l’écume des vagues» (c’est pas zolie comme nom ??).
Le skim est un sport de glisse qui se pratique sur des planches en bois, en fibre de verre ou en résine synthétique sans aileron, au bord de l’eau dans à peine quelques centimètres. Le principe est de glisser le plus longtemps ou le plus vite possible, de surfer sur des vagues ou encore de réaliser des figures sur le bord. Bien que le Skimboard soit resté depuis le début une discipline bien méconnue du grand public, c’est à priori un sport qui a tout pour plaire…
Seules quelques heures de pratique suffisent pour commencer à tenir debout sur la planche, et rapidement on peut y prendre plaisir. Autre atout, un budget de 38 à 60 roros sufisent pour commencer, cela permettra de vous procurer une bonne planche digne de votre talent naissant.
Pour résumer, le skimboarder court, planche à la main, vers la vague qui va dérouler et dans son élan projette sa planche sur le sable recouvert d’une pellicule d’eau. Le skimboarder monte alors sur son skim (= planche pour ceux qui auraient pas suivis mais alors vraiment pas!! lol) et, profitant de l’inertie de son corps, continue à glisser. Il suffit donc d’une plage de sable en pente avec, en bas, des vagues qui déferlent ou qui se reforment près du rivage pour avoir un site idéal et réaliser des sauts vertigineux ! En effet, le skimboard n’est pas seulement né pour glisser sur des étendues de sable mouillé mais aussi pour utiliser les vagues et se propulser à quelques mètres de haut après un ou deux, voire trois sauts périlleux groupés, tendus ou vrillés, arrière ou avant. Mais ce n’est pas tout, il faut un minimum de condition physique, être bon coureur, supporter un rythme soutenu (peter des sprint sur la plage j’peux vous dire que ça creve), ne pas avoir peur des chutes et surtout, au début, s’armer de patience … puis d’un brin de folie.
Un peu d’histoire :
La pratique du Skimboard remonte aux années 1920 quand les Lifeguards de la fameuse Laguna Beach en Californie ridaient sur de simples bouts de bois pour faire passer le temps.
La plupart des meilleurs Skimboarders viennent de Californie, véritable Mecque du Skimboard. Deux raisons principales permettent d’expliquer cela. D’abord, c’est là qu’il fut créé. Ensuite, c’est encore à Laguna Beach que dans les années 70 il y a l’expansion la plus importante de son histoire, et le plus grand succès auprès du public. Succès certes très temporaire puisque de nos jours, bien peu de gens le pratiquent. Un tas de riders continuent à skimmer sur des planches en bois partout dans le monde, cependant, la discipline a énormemment évolué depuis ses débuts. Au départ de simples morceaux de bois récupérés çà et là sufisaient. C’est dans les années 80 qu’il est apparu aux Etats-Unis sous sa nouvelle forme : celle d’un surf sans dérive fabriqué à partir d’un pain de polyuréthane léger, stratifié comme une planche de surf (fibre et résine). On peut donc dire que les Skim sont aujourd’hui devenus des objets de haute technologie faisant appel à la science des plus avancées, incroyables merveilles de flottaison, de portance et de dynamisme (comme le snow). Pourtant, le nombre d’initiés à la pratique ou même à l’existence de cette discipline est minime, et reste aux yeux des passionnés un grand mystère 
L’apparition du skim en France :
Le skim est arrivée en France vers 1960 et jusqu’en 1984, il a peu évolué par rapport à son origine (planche ronde en bois ne permettant qu’une technique rudimentaire). La discipline commence à se faire connaître avec la commercialisation de nouvelles planches réalisées avec de nouveaux matériaux, offrant plus de solidité et de portance. Ainsi en 1988, naît le premier Championnat de France à Biarritz. Puis en 1992, le skimboard intègre la Fédération Française de Surf et Skate à travers une commission qui prend alors en charge l’ensemble des compétitions nationales de skimboard.
Le Skimboard a fait son apparition sur la côte basque a la fin des années 80.
Le skim actuellement :
Si vous avez lu jusqu’à là (y’a interet non de diosss!!! ), vous aurez remarqué que le skimboard est un sport peu connu. Cette réalité prend forme à peu près partout, mais il existe quand même des endroits où le Skim est un sport reconnu et respécté. C’est le cas notamment aux Etats Unis, aux environs des régions côtières de Californie et de Floride, là où vivent la plupart des meilleurs Skimboarders de la planète. En effet, là-bas le skim fait partie intégrante de la culture Freeride, au même titre que le surf ou le bodyboard, et nombreux en sont les adeptes.
Sous cette apparence brouillonne où il pourrait sembler que personne ne veuille prendre sérieusement les choses en main, réside pourtant une petite organisation de professionnels réunis dans une fédération mondiale. Les membres de cette fédération s’affrontent régulièrement dans des compétitions à travers le monde, à l’occasion de plusieurs coupes ou championnats, largement dominés par les Américains (force du nombre oblige), tels les frères Bill et George Bryan, Conley Ware, Brad Evers, véritables légendes vivantes du Skimboard.
George Bryan
Conley Ware
Brad Evers
Derrière ces incontournables personnalités, arrivent quelques portuguais, comme les talentueux Hugo Santos et Lino Curado.
Hugo Santos
Lino Curado
Ou d’autres nationalités comme l’Espagne ou LA FRANCE. Eh oui, notre beau pays est lui aussi bien représenté, par des gens comme les frères Nicolas et Matthieu Thibaud, Franck Gutierrez, Thomas Laisney, Olivier Harrault, Jacques Bedex, et tout un tas de jeunes Skimers très prometteurs comme Eric Silvestre et son frère…
Matthieu Thibaud
Jacques Bedex
Eric sylvestre
On constate depuis quelques années que le skimboard français se décide à bouger, pas au point de rattraper son grand frère américain, mais on voit émerger de plus en plus de jeunes skimboarders qui en veulent et qui ont dans l’idée de faire connaître et progresser leur passion. La marche est déjà en route, et quand on voit le niveau des jeunes espoirs on a vraiment envie de croire en l’avenir du skim en France…
Alors venez participer au renouveau du skim français!!
Choisir son skim :
Le bois est idéal pour s’initier à la pratique du skimboard ; Il est économique et solide. Il reste cependant limité en portance et en vitesse d’évolution par rapport à un " Shape fibre de verre ", surtout pour le surf de vagues.
Les skimboards " shapes " permettent d’aller chercher les vagues beaucoup plus loin et de les surfer ; ils sont construits suivant le même principe qu’une planche de surf : le sandwich stratifié. il existe aussi pour un usage en compétition des skim en fibre de verre et de carbone.
Différentes forme de skim en bois
Exemple de skim en bois
Skimboard shapes
Longueur : la planche devra arriver à hauteur du sternum avec plus ou moins 10 cm. Plus la planche est courte, plus elle est légère et donc maniable mais elle a moins de portance et nécessite plus de technique; donc, plus courte pour les personnes confirmées, plus longue pour les débutants.
Largeur : de 0.4 à 0.5 fois la longueur
Epaisseur : cela dépend du poids du skimboarder, 8 mm pour 40 kg puis 1 mm supplémentaire par tranche de 10 kg.
Le profil : une planche arrondie pour de simples glissades, un profil plus allongé pour ceux qui veulent défier le shore-break.
les intérets de ce sport sont notamment de permettre une approche facile et peu onéreuse des sports de glisse aquatique
de plus on peut assez facilement passer du skim en fibre a une planche de surf.
Les RDV skim de cette été :
1/ date : 23-24 juillet événement : 2nde étape de Coupe de France de Skimboard lieu : Ploarzel (29) (Body Gouerou Team) niveau : National
2/ date : 20-21 août événement : 3ème étape de Coupe de France de Skimboard lieu : Oléron (17) Plage de la Perroche (Dolus d’Oléron) (Skim Fast Club) niveau : National
3/ date : 3 et 4 septembre événement : Championnat d’europe. Organisation : Bnk lieu : Seignosse (40)
4/ date : 22-23 octobre événement : Finale et 4ème étape de Coupe de France de Skimboard lieu : Cannes (à confirmer) (Med Skim) niveau : National
5/ date : Dernière semaine de juillet événement : Championnat international de skimboard lieu : Portugal
Les marques de planche :
Folha
Victoria
maui skimmer
eden
varua
exile
grape
Sources :
http://www.skimzone.com/
http://www.skimcrash.com/
http://maunakea.free.fr/
http://skiminmed.fr.st/
http://www.fedesurf.com/disciplines.php?op=sk
http://www.skimfast.net/
http://skimboard.chez.tiscali.fr/
…
Voici de jolies photos pour finir :
y’a pas que les mecs qui font du skim!!
le poirier
__un skimboarder inconnu mais qui monte qui monte!!! lol 
__
Voilà j’espere que je vous aurais donné envie de vous y mettre
Et si vous en avez pas encore assez vu regardez ça !!
avec downtown chez moi derriere 
avec les pistes derrieres