Réservé aux "vétérans" du snow

Salut!

Voilà, j’ouvre ce topic pour les riders qui commencent à sentir leurs genoux vascillants (plus de 35 ans), et qui sont des passionnés de snow depuis de nombreuses années.

  • Votre avis sur l’évolution du snow
  • Vos aspirations ont-elles changé ?
  • Vous pratiquez de façon différente maintenant que vous n’êtes plus des « chiens fous »?

Puis tout ce que vous avez à dire à ce sujet.

Je ne veux pas être ridicule en ouvrant une telle discussion, c’est que ça me ferait plaisir de parler de nos sensations à ce sujet. Les jeunes (chanceux) comprendront un jour.

Bon,on peut élargir à la trentaine, l’age n’est qu’une indication…

Pour ma part, mes centres d’intérêts ont bien changés, j’évoquerais 2 raisons :

  • la première : le milieu du snowboard n’est plus ce qu’il était, trop fashion, trop bling bling, trop m’a tu vu ! bien loin de ce qu’était le snowboard il y a 10/15 ans.

  • la seconde : quand on pratique le snow depuis assez longtemps on tend vers d’autre inspiration, d’autre horizon plus branlant que l’entassement en stations et autres remontées mécaniques. Je veux bien sur parler de la rando et du sentiment d’accomplissement et de bonheur que cela procure quand on arrive en haut du face vierge de toutes traces, avec un pote, un robloch et la bouteille de gnole à Mac Coy ! On refait le monde, le sourire aux lèvres, en pensant à ceux qui nous regardent comme des tarés parce qu’on vient de se taper 4 heures de montée pour 15 minutes de descente…

Mais le bonheur ne se limite pas uniquement à ces 15 minutes de descente, mais ça seuls les vrais le savent !

De quoi parlez-vous? Moi je suis un jeune rider

Difficile à dire, je m’adapte, j’attache peu d’importance à l’évolution du snowboard. J’ai commencé il y a 11 ans et quand Adren dit le milieu du snowboard n’est plus ce qu’il était, je ne sais pas de quoi il parle. En regardant derrière, je pense au step-in, ma board o’sin, le trip snow-fr '05 et ses rencontres et devant le trip '10 et mon projet de rapprochement des montagnes

Bon ben moi, je suis un peu comme Rico, je regarde pas du tout le milieu du snow donc?? L’évolution vers le bling, c’est aussi ce qui se passe dans la rue, il s’agit plus d’une tendance.

Finalement, j’étais déjà très « nature » avant, donc c’est finalement mon niveau qui a un peu progressé qui me permet aujourd’hui de plus sortir en HP ou en rando. Je savoure il est vrai un grand plaisir quand je suis seul dans une combe sapinée. Mais ceci étant, je me fais aussi fortement plaisir en dévallant rapidement une belle piste. Tout comme je m’amuse avec mes gosses. Je ne vois dans le snow qu’une passion que je pratique (et qui me fait sérieuseement bander), pas un style de vie ou une obligation d’appartenance.

Par contre, pour rebondir sur les genoux vascillant, mes menisques et l’état de mes genoux me fait de plus en plus flipper pour l’avenir

Pareil, chaque année ca se dégrade. J’essaye de muscler autour de la rotule pour compenser mais jusqu’à quand ?

Vous pensez qu’il est plus facile de vieillir sur des skis que sur un snow ?
Moi je me vois encore sur ma planche a 50 ans perso…

Je pense que c’est kiffe kiffe !

Les genoux c’est bien le problème, j’ai fait pas mal de freebord cet automne et je l’ai bien ressenti au niveau des genoux

bon allez ma petite contribution sur le sujet , pour ma part j ai 34 ans donc pas mal d année passé sur une board ( snowboard ou surf) donc:

  • Clair que le monde du snowboard a changé , mais quoi de plus normal , on touche une clientele plus vaste , ca c est democratisé.Perso j pense que ce sont des modes .A mon époque il y en a eu aussi enormement, maintenant c est clair que les nouvelles je ne m y retrouve pas du tout.
    Par ailleurs l esprit a enormement changé , il y a bcp de bling bling , et j touve que beaucoup de petits jeunes se la racontent severe.C est a celui qui se fera passer pour le plus fort

  • au niveau de mes pratiques , c est clair que je ne passe que tres peu de temps sur le snowpark alors qu avant ben j passais ma moitie de journee si c est pas toute la journée dessus si bien sur il n y avait pas de powpow.A présent j aspire peu etre a plus de « glisse », j aime bien envoyer aussi des sauts mais pas de rotations hyper rapide , ca serait plus des grabs , au maxi des 3-6.J m apercois que je m assagis énormement
    Si j’ avais possibilité de rider que de la poudreuse , seul , et faire un peu de rando ben j adorerai.

  • au niveau des genoux , etant sportif depuis tout petit je commence a sentir qu ils sont bcp plus faible qu avant meme si apparement ils n ont rien ( irm etc). Maintenant je fais bcp de muscul ( squat sdt etc ) pour me muscler les cuisses afin que me genoux soient bien tenus.
    et j me suis rendu compte que le sport a outrance n eest pas forcement bon.

la j m apercois que j parle comme un vieu con lol

ben ca depnd plus de ton programme , je pense que si tu rides seulement en parc t auras forcement plus de problemes en vieillissant que quelqun qui ne fait que se « ballade » sur piste; bien sur je te parle d une pratique intensive ou reguliere.

Du haut de mes 28 ans, je commence à penser un peu comme toi, je souhaites aussi me taper des délires genre partir, pour grimper et descendre des pentes vierges seul ou à 2 voir 3 maxi sur les plus belles montagnes du monde si possible, déjà j’envisage de partir au Canada l’année prochaine pour tester autre chose, je pense vraiment que cela doit être un vrai rêve de pouvoir se sentir en osmose avec le nature, loin de tout les touristes au milieu de nulle part, alors qu’il y a encore 2, 3 ans je ne pensais que par le park !!!

Sinon, là où je suis pas trop d’accord, c’est que le snow à toujours été m’a tu vu, car aujourd’hui c’est peut-être Bling Bling, art de rue, etc…
Mais quand j’ai commencé c’étais genre fluo à tout va, park interdit au skieur, etc…

Mais bon, faut que cela reste avec un esprit bonne enfant !!!

Voilà pour moi et pour le moment pas de problème de genou et n’y de cheville qui enflent, !!!

a j avais oublié ca les park interdit aux skieurs looool , c est vrai qu il y avait des tensions , j ai connu l epoque du fluo et de la creme rose , bleu etc mais c etait un esprit quand meme assez different , ca faisait moin « star » .

Bonjour à tous!

Ca me fait plaisir que ce topic ai démarré et vos réponses me font plaisir.
Je me retrouve dans la plupart de vos impressions .

Je ride depuis 1994, sorti de l’armée, je me suis dit: « ce sport est pour moi », sans jamais avoir ridé (je suis ancien skieur). Mon lacroix machin fly et mes hardboots achetées, de laborieux débuts (lancer de board dans un fossé à travers la foret, en hurlant de frustration) puis, entrainé par mes potes, petit à petit, la révélation. Deux ans aprés, premiers coques et snow twintip, waouh! les stations ont grandi d’un coup, tous les hp faciles (en ski, j’etais une brele en peuf), ces nouvelles sensations m’ont marquées pour la vie .

Aujourd’hui, je suis toujours aussi enthousiaste, mais quelque peu frustré à chaque fois; mon ride est toujours solide, mais l’accumulation de bonnes boîtes et blessures sur les gros jumps ont fait que sur certains moves, ma tête veut mais mon corps refuse d’y aller. Alors, comme certains de vous, je commence à miser sur la qualité.
Profiter de super itinéraires avec les meilleurs potes dans des conditions de cinéma, et refaire le monde le soir en relatant nos « exploits » de riding.
Je ne me vois pas vieillir sans rider, la génération de vieux qu’on sera dans une trentaine d’années sera assez marrante; une floppée de sexagénaires bien tapés, entrain de tracer les hp à 9h du mat avec les kids. J’en rêve.

Le probleme, pour moi c’est que le snow m’obsède; j’y pense 365/365, sans jamais faillir, même sur une plage au mois d’aout. Ce sport est aussi ma thérapie ; tous mes problèmes de la vie (et il y en a, comme pour beaucoup) sont appaisés par le snow. Quand ça va trés mal, je m’accroche à l’idée qu’il y aura un prochain jour de ride, et ça va mieux. De même, les souvenir de cette fameuse courbe , tel jour, a tel endroit, je la revis, et ça fait du bien. C’est peut être ça l’aspect mystique du snow…

moi j’en suis a ma 3eme année, et je trouve ca dommage que l’image du snowboard se dégrade…tout le monde nous prends pour des casse tout, je suis seul sur la piste etc alors qu’a chaque fois que je vois quelqu’un de dangereux c’est un skieur…

Sinon la mode y est pour quelque chose c’est sur, les jeunes recherchent de plus en plus des sensations fun (wakeboard, snowboard, kitesurf…), et vue que le snows donne des sensation un peu plus forte que le ski les jeunes ne demandent que ca.

Moi je fais les deux, mais maintenant que du snow car je me suis lassé du ski et je trouve qu’on s’en lasse moins vite du snow. C’est peut être parce que je suis jeune ou autre mais bon ca ne s’explique pas…j’adore le look snowboard, les sensations etc.

Snow = fun
Ski = performance

voila l’aimge du snow et ski (c’est sur je généralise)

cela n’empeche pas que j’adore regarder le super G…et je prefere regarder ca qu’un mec qui fait des 6-6 dans un halfpipe.

Edité par Ricoshek tu n'as pas bien lu le titre Sylow, ce sujet est réservé au +de 35 ans ![](http://www.snow-fr.com/uploads/old_smileys/yoyo.gif)

C’est vrai que le ski c’est la performance bien qu’ayant profité de la technologie du snow, c’est bien plus fun aujourd’hui.J’ai arreté le ski car mon seul délire c’était devenu de descendre à tombeau ouvert et de faire la course avec mes potes (au mépris du danger pour les autres) Aujourd’hui, avec les mêmes potes, on ride, on ne fais plus la course et on se MARRE! bon, c’etait un apparté, mais c’est pas trop le sujet.

comme beaucoup dans le sujet bientôt 15 ans de ride dans les patounes, une passion qui a changé, une éthique qui s’est affinée et un milieu un peu trop géré bouffé par la consommation.

en 1996, armé de ma winterstick, de mes emery et de mes blaxx, après être monté en station en 125cm3 la planche sanglé dans le dos, je devallais habillé en fluo des pistes en cherchant à faire ce qui m’avait fait rêver dans les vidéos comme apocalypse snow, le snowboard était assez mal vu, la cohabitation avec les skieurs pas toujours facile, ceux qui géraient grave faisaient de l’alpin, il y avait pas de neige et on tournait en boucle sur les rares pistes à canon. le forfait saison coutait 800 francs, tout le monde lisait snowsurf ou surf session hors série hiver.

quelques années plus tard, F2 éliminator, flow team, casque intégral, accelerateur HF, c’est les compets de boardercross, la discipline est à la mode, je suis à fond dedans et regarde mon classement dans les listes AFS, le snowboard est rentré aux JO, on croise Xav, Matthieu ou Karine au départ de certaines étapes françaises, mais les magazines critiquent, on voit de la barre de fer partout, les skieurs rattrapent le retard en freestyle et en powpow, la masse suit l’esprit de snowsurf qui s’éloigne d’un esprit pourtant sympa, fêtard mais ou on envoyait tous du gros.

aujourd’hui, flow solitude, swallow ou swoard, ça dépend des conditions et si elles sont pas bonnes je ride pas. en station le snow est intégré, dans la fédé aussi d’ailleurs, niveau formation les rouges ont gagné: le BE est un rêve brisé. ceux qui débutent sont en place, bien dans leurs sapes assortie à la planche, les skieurs ont pris gout à la courbe et sur les pistes on ne voit plus trop de différences, d’ailleurs plus personne prend trop de risques, ça suit le mouvement. les skieurs dérapent gentiment, les snowboardeurs aussi, ces derniers font du flat sur les bord de piste ou se posent au parc ou au restau d’altitude. les anciens ont laché l’affaire malgré la passion et des fois on les croisent à dessiner des courbes dans une combe sauvage loin des pistes avant de rejoindre leurs douces à la terrasse du café.

pour reprendre l’expression d’oldschool, le snowboard est une de mes multiples pratiques à bonheur, mais pour moi plus mon art de vivre et je ne me sens plus appartenir à un milieu. d’ailleurs je ne suis ni snowboarder, ni skieur, ni alpiniste, ni grimpeur, ni canyoniste, ni longskateur, juste à la limite free-lifeur

le monde n’est qu’un éternel recommencement, alors un jour peut être le snow ne sera plus dicté par les modes mais juste par le plaisir.

Super post guigui, un brin nostalgique quand même. Je ne suis pas aussi nostalgique que toi car le snow est ce que l’on en fait, et pour moi, rien a changé, je suis toujours avec les même potes et avec le même esprit.

Ce qui est positif, le matos; ça a super évolué et comparé à avant , ça a du bon le progrés.
Même si les boards d’avant marchaient bien quand même.

Je fais du snow depuis 20 ans. J’ai fait parti de ceux qui ont essayé des inventions bizarres (les plaques montées sur ressorts qu’on ridait avec des chaussures de ski…) et ont vu évoluer le snowboard. Enfin, on appelait ça le surf des neiges avant lol. Au début, c’était le truc cool, branché. Tous les fluo-flash-fun (mmm, le zink jaune et les oakley vert fluo…) qui faisaient du monoski voulaient essayer. Aujourd’hui, l’effet de mode a disparu et les branchés se sont rabattus sur les ski paraboliques et il reste les accros. Mais ils n’ont pas tellement changé avec les années. L’esprit surf rebel et skate trash a toujours existé chez les snowboarders. Faut pas croire que c’est arrivé en même temps que les sweat DC :wink: Clairement, la pratique a évolué. Il y a 15 ans, c’était à qui allait se taper la plus haute barre rocheuse. Aujourd’hui, c’est le handrail le plus débile. Ce que je trouve un peu con aujourd’hui c’est ce besoin de recréer les obstacles urbains sur la neige. 'tain, des rails d’escaliers on en voit suffisamment toute l’année pour ne pas avoir envie d’en retrouver tous les 200m à la montagne. On croirait presque qu’une station sans park, c’est un endroit à éviter Regardez les vidéos d’il y a 15 ans ! C’était la recherche permanente du spot vierge. A part that’s it that’s all, la plupart des vidéos aujourd’hui montrent des couillons qui s’éclatent la tronche sur un rail en centre ville, qui se font tracter par des caisses pour avoir assez de vitesse sur le plat et replaquent sur un 1cm de neige quand c’est pas carrément sur le goudron. Elle est où la montagne là ?

Les modes vestimentaires changent mais je ne trouve pas que l’état d’esprit ait tant changé que ça. A part pour quelques vieux cons qui ont une idée bien arrêté de « L’esprit du surf » et qui n’a existé que dans leur tête, qui pensent que c’est toujours mieux avant, que c’est un lifestyle à la point break. C’est quoi le lifestyle du snow ? C’est quoi la différence entre un vrai et un faux rider ? (pour la réponse, regarder le sketch des inconnus sur les chasseurs). J’étais au premier mondial du snow, on dormait à 8 dans un appart pour 4. Aujourd’hui, je suis plus branché dodo à deux dans un 5*…à 35, j’ai pas les même envies qu’à 18 ans. Heureusement d’ailleurs. L’esprit rider c’est bien mais si c’est pour vivre dans un van comme un clochard toute ma vie, bof bof. Depuis que j’ai mis les pieds sur la planche à neige, je kiffe, ça m’obsède dès que je vois les premiers flocons. maintenant, il y a aussi la réalité de la vie : 5 semaines de vacances par an, c’est moins simple que les 3 ou 4 mois des étudiants, surtout quand on a des jeunes enfants et une femmes qui n’aime pas trop la neige alors qu’elle a grandi à la montagne !

Le physique évolu aussi avec les années. J’ai sauté des barres quand j’avais les jambes. Aujourd’hui, la première journée de la saison, elle est dure. Au bout de 2 ou 3h, j’ai jambes qui font vraiment mal. Il y a 20 ans, je pouvais rider 8h le premier jour sans crever la bouche ouverte.
Je crois que je deviens aussi plus sage en vieillissant. Je n’irais pas risquer mon dos ou mes cou**sur un escalier. Je n’irais pas non plus scotcher tous l’aprem derrière un kicker et remonter 200 fois à pied. Je préfère rider en mode balade, profiter de la pow, envoyer une petite rotation sur une bosse ou me tirer la bourre avec des potes mais je n’essaierais pas un 1080 tête en bas. Un peu de peur aussi. Je me suis pété les deux chevilles en skate et en snow, et ça laisse aussi des séquelles. Enfin, c’est moche de vieillir
Mais je ne suis pas prêt de ranger définitivement ma board

Je trouvais plus mes lunettes pour lire de près, je pouvais pas répondre… Enfin…

Les 2 derniers posts de guigui et de tonioprod résument pas mal ce qu’on peut ressentir à 35 ans, quand on ride depuis le début des 90’s.
Oui on a un peu de nostalgie, mais ça n’entame pas du tout la folie qui nous prend dès novembre !! Et parfois on se met à rider comme des minots, dans un park à tenter des… tail grab. Bon parfois aussi l’âge nous rappelle qu’on se fatigue plus vite (oui tonio, la 1ère journée est devenu une petite journée pour moi aussi now), on se blesse (fracture de la hanche, ça vous dit ?).

Je suis d’accord que le snow devient de plus en plus urban, et c’est un peu dommage je trouve; mais bon, chacun son kiff et je respecte ceux qui s’envoient un switch 270 to front boardslide sur un kink de 35 marches, il faut vraiment des coui****.

Niveau fringues, c’est vrai qu’avant un gars qui ridait on le voyait de suite, c’était un « nain à bonnet ». Maintenant tout le monde porte du DC, du Rip Curl, du Quicksilver et ressemble à un rider. En 1990 je faisais du monoski (et oui…) en salopette jaune Killy, et aujourd’hui je porte du 686 bien fat. N’empêche que lorsqu’on portait un baggy en 1990, on se foutait de notre gueule, on nous demandait si on avait chdans notre benne; maintenant tous les kids en portent. Tout évolue, c’est normal.

Le matos change, devient beaucoup plus performant, le cambre inversé est le dernier truc, et ça marche bien il faut dire. Au début on avait des boards avec lesquelles le switch était un exploit, valait mieux passer un 3-6 qu’un 180!

Eh eh le park « interdit aux skieurs », je m’en souviens, c’était une vraie guerre.
Sinon, j’ai commencé à rider avec des coques dès 93 moi, les plaques faisient déjà leurs adieux.

Par contre on garde le même esprit, la même envie : rider, et ne pas faire partie de la masse qui bloque devant M6 ou TF1…

Si Ricoshek me pardonne cette intervention (oui, je n’ai « que » 31 ans)…

Pour ma part, je me suis mis au snow qu’à l’age avancé de 20 ans. Je le voyais comme une prolongation du plaisir du surf et du bodyboard que me permettait ma nouvelle localisation géographique (ça a aussi achevé de me convaincre que Grenoble était un bon spot pour les études).
Pas connu les années fluos donc, sauf celles après 2005…
J’ai pas la sensation que le millieu ait tant évolué que ça. Si, les admins de SP se prenaient beaucoup moins pour des stars à l’époque, mais passons.
Pour ce qui est de l’évolution des plaisirs, à l’époque les parks étaient pas nombreux ou pas toujours terribles. Du coup j’ai pas la sensation que ma pratique s’est vraiment éloignée du freestyle. De toute façon, avant 2000 en Isère, à part aux 2 Alpes, si tu voulais faire du freestyle, fallait jouer avec le terrain naturel. Et puis y’avais moins de monde en hors piste, du coup même quelques jours après les chutes, on était encore à tracer partout où on pouvait.
Tout ça pour dire qu’au final je pense que je me suis pas mal freestylisé avec le temps, même si ma conception du freestyle porte le nom de freeride pour certains: repérer le petit bout de relief, imaginer comment l’exploiter au mieux - pas forcément dans les airs d’ailleurs - mettre du style dans ses virages, chercher la trajectoire qui va permettre de pousser un turn à son paroxysme tout en me mettant en position avec la vitesse qui va bien pour exploiter le petit bout de relief suivant, c’est comme ça que je vois le snowboard. Les sauts, les rotations et les flat tricks, c’est juste des possibilités qui s’ajoutent au reste.
Mais parfois, on a juste envie de s’amuser avec les potes, et quand les potes sont pour une moitié dans le park et pour l’autre en train de tracer sur la piste en skis de slalom géant… Et ces jours là, le park m’attire plus que les pistes que j’aime bien mais trouve souvent un peu répétitives, fautes de variété dans le relief (sans compter que quand on cherche la trajectoire originale, on n’est pas forcément très prévisaible pour les autres, et ça il vaut mieux éviter quand il y a du monde).
Mais bon, je garde espoir, les copains parkeux commencent à évoluer et sans renier leurs tempérament de freestylers, ils se lassent petit à petit de la file d’attente pour faire pour la 3729ème fois le même run.

Y’a un truc …

Ou tu montes trop lentement ou tu descends trop vite