[LE TOPIC DU MOMENT] l'écologie ou hypocrisie dans la pratique du snowboard

J’avais envie depuis longtemps de lancer un sujet comme ça mais j’en profite en ces prévisions de saison 2011. Ça va être polémique, on sera pas tous d’accord alors je vais demander à tous de poster dans le respect de l’autre comme ça se fait bien souvent.

On est à une époque où nos influences quelles qu’elles soient (politique, média, discussions de comptoir) s’orientent vers l’écologie. On nous demande de payer plus cher le carburant afin de moins rouler, de renouveler toutes nos ampoules pour de nouvelles bien plus chères mais économiques en consommation. Je ne vais pas déborder plus parce que la charte du forum ne tolère pas les sujets politiques. Mais il est net que l’écologie est au centre des discussions et que nous tous essayons à notre échelle de faire quelque chose.

Mais alors où est la place de notre passion là dedans?

La pratique en station est pour moi un désastre écologique. Je reconnais prendre mon forfait entre 15 et 35 fois par ans dans une dizaine de stations différentes, me déplacer en voiture diesel sans pratiquer à chaque fois le covoiturage. Je vais aux toilettes et mes excréments sont rejeté dans les vallons sauvages parce que les stations d’épurations sont dépassées. Je prends à manger dans des snacks qui ont des réfrigérateurs qui tournent à l’électricité produite par des centrales nucléaires sans savoir si ma bouffe est bio ou vient d’un producteur chilien, je prends des remontées mécaniques qui dérangent la faune et qui ont nécessité comme les pistes d’abattre un grand nombre d’arbres en broyant un écosystème. J’achète des boards faites avec des produits polluant, transportés par des gros camions bruyant certainement passés sous le tunnel du mont blanc. Et quand je pieutte qu’il fait -18°c dehors, je mets en route un poêle à pétrole qui dégage du monoxyde de carbone.

A la vue de ces lignes certains vont déjà me brûler sur la croix illuminé en haut du domaine skiable à l’occasion de la descente au flambeau en considérant que je contribue à déglinguer notre pauvre planète. Mais et vous??? Votre pratique va t’elle dans le sens de la nature ou de votre pratique égoïste?

  • Vous utilisez une planche
  • Vous roulez en voiture
  • Vous skiez sur des pistes
  • Vous logez, consommez et rejetez en station.

Bref vous jouez le jeu de la consommation au détriment de la nature.Seriez vous prêt à changer des comportements pour améliorer les choses au risque de devoir arrêter votre pratique?**

Je sais que ma question est sans issue, c’est le but vu mes tournures de phrase. Mais essayez donc de répondre consciencieusement: thèse, antithèse et synthèse. Vous avez donc 3 heures avant de rendre vos copies doubles .

PS: J’habite en montagne mais je ne suis pas prêt à prendre mon vélo et mes raquettes pour aller faire du snow ni à vivre dans une grotte et à manger de la salade.
j’essaye quand même de covoiturer quand c’est possible, j’abuse pas de l’eau, en rando je me fais discret et j’achète des produits locaux. j’éteins mon chauffage la journée mais je me voile pas les yeux que c’est très loin d’être assez.

Alors la question finale est êtes vous conscient ou pas de vos actes? et que faites vous dans votre pratique du snow pour limiter son impact??

Je te sentais venir guigui là dessus ^^

Alors grand débat, moi à mon échelle, je fais, quand la possibilité s’en trouve, du covoiturage au maximum, j’évite le fart, sauf dès que mes sessions sont finis pour au minimum quelques semaines, j’essaie de faire tourner les magasins locaux à la limite de mon porte monnaie, je jette et ramasse à plusieurs reprises des mégots ou autres déchets que je fais ou que je vois, je me mets au randonnée raquette pour faire des sorties à la journée pour faire du snow, bien sûr je fais mes propres sandwiches…

Mais tout comme toi, je me paye mes forfaits, qui sont soit dit en passant pas très écolo, avec les remontés, et je mange quand même quelques fois au snack du coin… Pas toujours évident d’avoir son pic-nic et pas toujours très pratique.

Bref je suis loin d’être un grand écolo, mais je fais attention à ma conso en eau, en électricité, le seul hic j’utilise souvent ma voiture… (essence, pas assez d’argent pour changer…)

On fait un bilan écologique des consommations de chaque membre?

C’est sur qu’un topic comme ça va nourrir les débats et multiplier les divergences sur le thème, mais ça ne nous ferra pas de mal!

Je ne suis pas meilleur que vous pour sur, et comme le dis Alexriders, à mon échelle j’essaye de faire ce qui est possible, sans pour autant arrêter ma pratique ou même dépenser des milles et des cents pour la faire évoluer.

Je roule en petit diesel (qui pollue autant que l’essence au passage), je favorise le covoiturage, j’ai un jardin ou je cultive mes légumes et quelques fruits, j’achète local dans la limite de mon porte monnaie, j’ai des ampoules éco, une citerne de récupération de l’eau de pluie etc

Quant à la pratique du snow et des sports de montagne, il est difficile de penser que l’on puisse être totalement « écologique ». à moins de ne pratiquer que la rando en mode très écolo.
Je fais ce que j’aime avec les moyens qui sont mis à ma disposition (stations et autres), je remballe toujours mes déchets (+ 1 autre! C’est la règle en montagne) je fais bien souvent des sandwiches etc

On ne peut pas non plus cracher sur le progrès et sur ce qui nous a permis à tous d’avoir une passion commune et de pouvoir accéder à la montagne plus facilement et plus rapidement.
Même si, si on la connaissait différemment, on l’apprécierait surement autant…

Tim

léguman sauve nous …

plus sérieusement ,on nous culpabilise à fond ,on fait tous des efforts comme on peut …mais après quand je vois comment on blinde les cultures de pesticides et autres produits infectes ,comment les grosses entreprises se foutent de notre gueule en jouant la carte écolo alors que c’est purement commercial ,comment la Chine déverse ses milliards de tonnes de merde dans l’atmosphère et les océans tout ça pour devenir la 1ere puissance mondiale

ça me dégoute ,j’ai l’impression de pisser dans un violon ,mais bon au moins je fais des efforts en espérant que mes enfants pourront eux aussi profiter de la neige …

Disons que nous sommes la première génération de conscients, on doit donc engranger le mouvement, d’où le sentiment de culpabilité, l’impression que les efforts à fournir sont énormes, le sentiment que ce que l’on fait ne sert à rien (ce qui est le cas) mais c’est l’effort collectif qui crée, et ce, grâce à l’effort individuel, il faut donc que l’homme dépasse son plaisir/déplaisir personnel. Dur dur.

Et comme dans beaucoup de sujets, il y a une partie philosophique et une partie concrète.

Philosophie: c’pas bien de polluer, d’aller skier, il faut faire des efforts, toussa. Grosse prise de conscience lors de la diffusion de films, docu, etc. puis…

Concrètement: on va toujours skier, on prend notre voiture pour aller fac/boulot, on mange chilien (comme le disait guigui)…

Salut à tous,

Comme vous je ne suis pas un modèle d’extrémisme écolo, mais est il bon de sombrer dans l’extrême ???
Dans certains posts on retrouve la notion de « pas assez » avec une sorte de culpabilité latente comme si chacun de nous personnifiais le mal absolu…

Je pense qu’une approche saine de la question consiste à évoluer en permanence dans le bon sens (moins de conso, moins de déchets, etc… ) en se focalisant plus sur le chemin parcouru que sur ce qu’il reste à faire…
Repensez (pour ceux qui le peuvent) à votre pratique du ski il y a 10 ans, voire vingt pour les plus vieux et vous verrez le chemin parcouru

Évidemment on est pas au sommet mais tant qu’on grimpe …

Sur ce bonne nuit à tous

Comme l’a dit enjoy, le premier pas est fait, on en a pris conscience.

Le prolème c’est que l’on fait des efforts à notre échelle parce qu’étant snowboarder, surfer, etc on à un rapport différent à la nature, alors oui je fais du covoiturage pour monter en station, j’achéte réguliérement d matos d’occas’, je prend pas la voiture en ville, je met des ampoules à économie d’énérgie et tout le tralala…
Mais comme je le disais le problème c’est notre échelle, qu’est-ce que l’on reprèsente par rapport à un grand industriel ?(en aucun cas je blame, j’en fais d’ailleurs parti, c’est juste un constat) Par rapport à la quantité monstrueuse d’énergie perdu par des batiments vetustes mal isolés ?

Donc oui, pour répondre à la question de Guigui, j’essaye d’orienter ma pratique pour qu’elle sois responsable, je prend un week-end pour nettoyer les pistes en fin de saison dans la station où je ride majoritairement, mais oui il m’arrive de manger en station dans un petit snack ou pire dans un resto en plein milieu des pistes, 90% de ma saison se fait en utilisant les remontés mécaniques et sans doute d’autres choses dont je n’ai pas pris conscience.

Pour autant mon comportement évolue au fil des saisons, donc je perd pas espoir au contraire

Bon déjà il y a un bon point dans tout ça, c’est qu’on semble tous avoir conscience qu’il est maintenant nécessaire d’agir.

Maintenant, premier coup de gueule : avoir un comportement « vert », c’est cher, exemple à la con : un liquide vaisselle « écologique » c’est 2€ de plus qu’un truc normal.

Second coup de gueule pour les entreprises qui font du marketing écologique, c’est le terme que je tiens d’un pote qui bosse chez total, ces conna*ds jouent le jeu à fond mais continuent d’affréter des bateaux poubelles…

A notre niveau, je pense que tous les petits gestes sont bons, parce qu’au final « c’est toujours ça de pris » et que mine de rien, ben on est beaucoup. Donc pas grand chose*beaucoup= pas mal au final.

Evitons de tomber dans la surenchère du « plus c’est nouveau plus c’est mieux ». On est tous comme des gamins dans une usine haribo quand on contemple les nouvelles boards/wear/fixes… A on vraiment besoin de la dernière coustom triple rocker channel en magnésium ?

On agit comme des consommateurs de base parcequ’au final, je veux montrer que c’est moi qui ait la plus grosse et il me faut la dernière nouveauté pour te le démontrer.

Exemple parfait dans un autre domaine : l’iphone…

On a perdu l’amour du beau matériel qui dure et qui s’entretient parce que consommer est pour beaucoup l’unique moyen d’exister.

Et le snow c’est pas ça du tout ! C’est comme je l’ai lu dans un post magnifique « le truc qui m’aide à tenir parce-que même quand ma vie est pourrie, je me dis qu’il y aura un nouveau jour de ride ».

Bref, tout ça pour dire que le vrai bonheur n’est pas dans la consommation et que même si nos petits gestes peuvent nous paraître futiles, au final ça compte.

Trier ses ordures c’est important, m’voyez !

Bien, en préambule, éviter le politique sur ce type de débat est une difficile gageure (pléonasme).

On va donc essayer de répondre au mieux, de manière argumentée, et en dépassionnant un peu le débat pour le limiter à la sphère personnelle et laisser de côté tant que faire se peut l’idéologie.

Je crois que sur le fond, il faut essayer de lever les visières que l’on a sur le bout du nez. L’homme impacte son environnement. C’est comme ça, point barre. en créant le feu, il a de fait amplifié les émanations de CO2, en inventant l’agriculture et surtout l’élevage bovin, il a augmenté la production de méthane (la vache qui pète pour ceux qui suivent déjà plus).
Le fond du problème vient de l’amplification de ce phénomène à partir de la fin du 19e, de la densité de population qui augmente également de manière exponentielle. Et cette problématique restera d’actualité tant que les pays en voie de développement devront se développer (parce que l’écologie est un sport de riches). C’est d’ailleurs assez frappant de constater comment les niches fiscales dédiées au développement durable (en marge du grenelle) ont vite sauté pour raison de besoins de $$$ dans les caisses de l’état. Il y a par ailleurs une énorme hypocrisie d’état (de tous bords politiques) puisque tout le monde (des entreprises au particulier, sur plein de produits (emballages, TPP, TOM, écotaxes…) paye des taxes à tout va pour avoir « droit à polluer » et ensuite on nous montre du doigt sur les pratiques non écolos. Soit on interdit une pratique, soit on l’autorise mais on peut pas revenir dessus. J’irais pas plus loin sur le débat général au risque de le politiser vraiment.

Au niveau de la boustifaille, j’agis plus en consommateur « amoureux » de la bouffe que sur un plan purement écolo. Au final ça a un impact quand même puisque j’achète les produits frais sur les marchés ou chez le petit commerçant du coin donc bouffe locale (la vache qui vient dans l’assiette a été élevée dans les alpages voisins). Cela n’enlève malheureusement pas tout le carbone (la vache prend le camion pour aller à l’abattoir et en revenir). Pour le reste, produits bio ou agriculture raisonnée mais on peut pas tout acheter comme ça. Et puis faut bien reconnaître que de temps en temps j’aime bien le plan malbouffe aussi. Mais finalement c’est l’aspect financier (encore une fois) qui dicte mon raisonnement : je ne mange pas (très très rarement) en restaurant d’altitude car ça me fout les glandes de taper près de 10 euros pour une knacki Herta et 200g de frites surgelées.

Pour répondre maintenant de manière plus orientée sur le thème snow/montagne :

oui les remontées sont pas le top en terme d’environnement mais faut quand même pas oublier que sans les stations, nos montagnes ne seraient pas non plus ce qu’elles sont aujourd’hui. Sans l’économie de l’or blanc, les agriculteurs, qui dessinent nos alpages et montagnes et qui principalement les entretiennent et empêchent que ce ne soit qu’une vaste forêt, n’auraient pas pu survivre du seul fruit de cette agriculture. C’est en partie du besoin touristique que nait aujourd’hui une part prépondérante de leurs revenus (prime agricole à l’entretien des alpages, locations annuelles pour passer sur leurs terres, emplois saisonniers réservés). Donc au final la si jolie montagne est tout de même issue aussi du cash que génère les stations.

Là où par contre il faudrait mettre un peu le frein, c’est sur l’enneigement artificiel (pbm d’eau) et su l’expansion continue de certains domaines qui ne s’expliquent que par le toujours plus (Paradiski) de certaines stés et collectivités.

Pour le reste, c’est le geste de chaque jour et de chacun (ramasser le papier de Raider qui traine(le twix du vieux), garder ses déchets pour la prochaine poubelle…), on ne peut pas non plus tourner le dos à notre société. Personnellement, pour monter à Sommand, on prend la navette et on laisse la voiture à la maison. Par contre quand je vais faire des randos, je prend le diesel pour rejoindre le lieu de départ de la course et là pas de covoiturage puisque je suis souvent seul. Si on est plusieurs, on covoiture dans ce cas mais bon……

Guigui parlait de modification d’écosystème de déranger les bébêtes. Certes on gène un peu, mais l’hiver 50% des petites bestioles se tapent une sieste, et pour les autres, elles sont très rarement menacées et pour celles qui le sont, ce n’est pas la présence de skieur et leur impact qui les menacent……… Pour la flore peut être plus, après à chacun de gérer mais l’hiver on impacte pas trop la flore non plus.

Après, que ce soit sur les stations d’épurations, les zones de protection de biosphère, etc… c’est au politique de prendre les responsabilités mais comme bien souvent, le cash des taxes a surtout servi à boucher le trou des frais généraux desdites collectivités locales donc….

Pour ce qui est de la conso, faut voir un peu plus loin que le bout du nez écolo justement, parce que c’est ce qui fait vivre un paquet de gens, et faudrait pas voir à oublier cet aspect des choses, le dogme pour le dogme, ça mène dans le mur ou dans un petit paradis appelé Pyongyang.

Bon c’est que mon avis, sans doute incomplet, en gros, on fait gaffe autant que faire se peut mais je culpabilise pas du tout loin de là.

Je ferais court ! mais on dit que l’écologie…où devenir « responsable écolo » coûte cher ! Je suis pas tout à fait d’accord la dessus…

  • un liquide vaisselle « écologique » c’est 2€ de plus qu’un truc normal
  • les ampoules écologique c’est chers
  • l’écologie est un sport de riches

Or il me semble que la plupart d’entre vous payez pour pouvoir skier, payez pour manger et vous logez en station …Etc !! Et tout ça pour quoi …pour polluer ++

Donc vous payer plus pour polluer plus …par contre vous avez du mal à payer plus pour moins polluer au vu des remarques ci dessous…

Pour ce qui est de ma pratique du snowboard, je ne pratique plus en station, je monte à pied loin des systèmes assistés et civilisés, je mange mon ptit sandwich maison et je prend mon thermos ! j’habite dans les montagnes et pour le reste je pratique le covoiturage à chaque sortie

Pour faire court, et en évitant d’enflammer le débat ce qui est inhérent à ce type de sujet

va expliquer aux millions d’indiens (exemple parmi tant d’autres) qui gagnent à peine 30 euros/mois en taffant un max et qui peinent à nourrir leurs enfants qu’il faudrait que leur usine ferme parce qu’elle pollue… oui, la considération écologique est un sport de riches au sens macroéconomique. Le monde et la réflexion que l’on en a doivent dépasser le simple bout de notre nez.

D’abord effectivement acheter bio reste très cher en France si l’on compare avec des pays en avance sur le sujet (Allemagne notamment), et tout le monde, au moment de budgetiser ses dépense, ne peut se permettre ces surcout. Tu as beau jeu de stigmatiser cette réflexion en sortant le « vous avez de l’argent pour vous loger en station ». Tout le monde n’a pas la chance d’habiter proche des stations et des montagnes. Ce type de propos est typique de la culpabilisation à outrance…

Par ailleurs, tout le monde travaille dur pour obtenir de quoi se nourrir, se loger (en station ou ailleurs) etc, je ne vois pas en quoi cela fait de nous des « pollueurs ». Enfin, sur ce que j’ai appelé l’hypocrisie d’état, je le redis, le ressigne et le revendique. Même type de débat que sur le téléchargement, téléchargement interdit mais une taxation se fait sur les produits légalement vendus pour télécharger.

Simple curiosité (non malsaine), mais simplement pour mener une réflexion plus avant, que fais tu dans la vie?

Je suis ravi que tu sois un exemple irréprochable de notre vile société de consommation. J’espère que tu maitrise l’historique complet de la bestiole qui compose ton ptit sandwich, ce serait dommage d’avoir un morceau de porc d’Ile et Vilaine issu d’un élevage utilisant abondemment les produits nitratés? Et en sortant des chemins civilisés, est tu sûr que tu ne dérange pas plus, très précisement à l’endroit où tu passe? Ton snow est 100% bio? Et tu as appris le snow uniquement sur les pentes vierges? Jamais de station? Jamais de forfait saison?

Je suis volontairement cynique et c’est absolument sans arrière pensée. Mais je pense que personne au monde ne peut se targuer de faire la morale aux autres sur cet item.

Qui peu se targuer de n’avoir pas émit un pet de Co2 ?!?

Pour ma part je vais commencer par ce que je viens de lire (ça fait bizarre de commencer un post sur ce sujet de cette manière), mais j’ai relevé quelques phrases qui résument un peu ma façon d’être éco-compatbile avec ma planète, et mon sport favoris :

C’est comme ça que j’ai commencé, un éco-geste en appelant un autre… J’ai mis des ampoules basse conso (les premiers prix à 1.5€ qui mettent dix plombles à s’allumer, mais qui consome moins que les ex-60W) dans les pièces où les lumières restent longtemps allumées. Puis j’ai trié mes déchets, alors que je trouvais ça débile au début : bah oui on pouvait embaucher des personnes pour faire ce jobs à ma place, bref le rêve utopique d’un capitaliste de base, je vous rassure l’Homme est comme un Pokémon il évolue.
Après la voiture, bah sur ce point j’ai des progrès à faire, trop souvent la flemme de m’adapter aux horaires du bus qui au passage sont pas trop compatibles avec les miens (tiens je cherche à me donner bonne conscience ), mais je compte progresser sur ce point. Au final je pratique au maximum la randonnée l’hiver, j’y reviendrais après.

2nd :

L’avantage de pisser dans un violon, c’est que d’un, ça soulage et de deux, comme cités de petits rien, peuvent faire de gros machins.

3ième :

C’est ça le plus important, continuer à progresser et ne pas se dire que ça ne sert à rien et devenir PolleurMan.

Après ça, bah moi mon plus gros virage c’est le snow de rando, certe mon planchon vient de loin (outre Atlantique) mais je compense à monter les pentes à la force des cuisses. Ce qui m’empêche pas d’aller en station, car oui un trip en station ça fait du bien et parce que tout mes potes ne randonnent pas (d’ailleurs ce qui me lisent, faudrait vous y mettre).
Je co-voiture un maximun pour les sorties (ça fait du bien à la Terre et au porte-monnaie). Et j’essaye de manger local mais ça c’est vachement moins éco-compatible avec mon porte-monnaie. Bien-sur ça me fou les boules quand je vois un papier au sol en montagne et me penche pour le ramasser, et je me marre devant un certain Super Titi.

Et pour le débat : il est pour moi impossible de ne pas polluer, et si le sport que je pratique pollue, il m’est important de réduire mes autres sources de pollution. Tout en essayant que mon bilan carbone soit à la baisse.

Allé Arvi, et au plaisir de vous initier ou de vous croiser à dans une rando cet hiver.

Je prends note du jour où tu pourras m’amener dans des endroits que seul tu connais

Juste un petit point que je tiens à rajouter au débat :

Attention au nombrilisme, n’oubliez pas Darwin et sa théorie de l’évolution :
certes nous (au sens général du « nous ») ne changerons pas la planète demain mais à force de petits efforts et d’exemples de bonnes pratiques transmises aux générations futures l’homo sapiens pas très sapiens évolue…

L’important c’est « surtout, surtout, ne lachez rien ! » (Philippe Collin tribute…)

histoire d’animer le débat, est ce que la rando est bien écolo? 20000 skieurs sur 50km² gènent il vraiment plus que 20000 sur 1000km²? Je m’explique. Au point de départ des randos (non accessible en bus ce qui est dommage) on remarque souvent des parkings pleins et dans les grandes combes du mercantour ou des écrins et du petit monde un peu partout mais jamais vraiment seul. Suffit de prendre les jumelles pour apercevoir des randonneurs, des chamois, des alpinistes, des bouquetins. En rando on gêne l’écosystème peut être un peu.

Mais je m’y oriente aussi très largement, plus par recherche de tranquillité et de ride non aseptisé que par but écologique.

je suis totalement d’accord avec toi, mais à mon avis on ferait mieux de comprendre à fond les rouages de notre monde pour en conclure nos impacts qu’écouter les avis tout fait que nous préparent les médias.

Tu résume bien aussi une partie de ma pensée, si on culpabilise c’est qu’on nous a inculqué le bien et le mal. Les écolos donneurs de conseils habitent bien souvent à Paris, roulent en cayenne et demande une taxe carbone. Les vrais écolos comme je les appelle, ont fondé des communautés dans les régions rurales de province, vivent en autosuffisance alimentaire et immobilière et n’ont finalement de comptes à rendre que l’administratif à l’état.

timok13 se fait son potager, pour ceux qui ont un jardin ne serait ce pas une alternative intéressante d’arroser des salades plutôt que du gazon?

t’a soulevé 4 points importants à mes yeux:

  • On devrait payer moins cher ce qui peut améliorer l’écologie. La taxe carbone est une très grosse arnaque. L’idéal serait plutôt une détaxe carbone. Ce qui est propre devrait être accessible. Qu’on défiscalise les produteurs bio pour acheter leurs produits moins cher.
  • Marketing écologique, c’est un peu le terme que je voulais entendre dans mon sujet. Aujourd’hui on nous vend l’écologie pour consommer plus. Alors qu’en fait il faudrait consommer moins pour améliorer les choses. Avoir du matos fiable qui dure.
  • renouveler 20 millions de voiture anciennes du parc automobile français pour les remplacer par des véhicules écologiques qui dureront 4 fois moins, était ce judicieux?
  • Comme tu dis on a pas besoin de la dernière board même si on bave devant, mais alors les temps vont devenir dur pour les shapeurs.

du coup adren je ne suis pas d’accord quand tu dis ça.

Est ont bien sur que ce soit bien le CO² le malaise de notre planête? Je pense plus à la surpopulation mondiale (investissement des états sur les impôts collectés lors d’une vie).
On est toujours plus, il faut qu’on consomme toujours plus pour payer toujours plus, créer une croissance avec une inflation gérée. L’alimentaire va manquer, l’eau aussi, on se marche dessus.

Mais j’ai lancé ce sujet aussi pour élargir ma vision des choses, c’est pour ça que je veux qu’on me contredise avec de bons arguments.

Quelques pistes nouvelles pour mettre de l’eau au moulin:

  • Si les alpages existent en altitude c’est parce que c’est l’homme qui a abattu des millions d’arbres pour faire paitre les troupeaux et récupérer le bois pour construire des villes. notre impact n’est pas récent
  • Il y a 2000 ans la gaule était habité par 20 millions de gaulois, soit 3 fois moins qu’aujourd’hui, bizzare qu’avec notre intelligence on ai pas réussi à garder notre autarcie et soyons devenu dépendant de pleins de futilités malgré une explosion démographique limité.
  • les campagnes étaient bien plus habitées et exploité il y a 200 ans qu’aujourd’hui, regardez les murets abandonnés de pierre sèches en montagne, la nature n’était elle pas plus dérangé à l’époque qu’aujourd’hui où tout le monde est cantonné en ville?
  • Les hormones des pilules féminine se retrouvent dans l’eau des rivières de station pendant la période de reproduction et certaines population de poisson disparaissent car il n’y a plus de mâles.
  • A t’on vraiment besoin du snowboard ou du ski pour se réaliser? Pratiquer la rando à pied/ski/vélo. l’escalade, l’alpinisme, le canyon, l’équitation selon les endroits où l’on vit n’est il pas plus écolo que se déplacer pour le faire.
  • J’aimerais pratiquer le surf, mais finalement je le laisse à ceux qui ont des vagues. Mais ça m’empêche pas de partir en vacances.
  • Riderions nous des stations simplifiée. Une remontée bien pensé et peu invasive, pas de pistes construites au bull, pas de front de neige commerçant. L’idéal ne serait pas que chaque village de montagne ai son télésiège mais ne soit pas un « centre de ski »? Les domaines seraient forcément restreints mais plus nombreux. Pas de logements de masse
  • L’idéal ne serait pas que les stations actuelles suppriment ces routes dangeureuses, raides, qui ont besoin d’être déneigée et soient accessibles uniquement par des funiculaires ou des téléphériques? ça éviterait à nos diesel de faire des nuages noir dans les derniers 25 kilomètres.
  • A t’on besoin de damer au cordeau, d’enneiger artificiellement?

Mode utopique on:
Vous ne vous verriez pas avoir une piaule dans une communauté à la campagne, bosser pour cultiver votre nourriture et tondre vos moutons pour avoir de la laine pour vos vêtements, avoir l’accès aux nouvelles technologies sans devoir en changer tous les ans. Vous éclairer en 12V grace à la turbine dans la rivière à coté. Pratiquer vos loisirs autour de chez vous en vous éclatant de ce que vous avez? Bref vivre d’une consommation raisonnée?

Débat bien touffu s’il en est.

Il est clair que nous sommes dans une société de loisirs et qu’au final, on pourrait très bien se passer de snow, de portable, de l’ordi sur lequel on est en train de tapoter etc. Maintenant, est on bien certain que si l’on abandonne ces moyens technologiques, on retournera directement à des outils « écolos » style tamtam? Et sur le plan économique, quel coût cela aurait? Par exemple, rayons ST Micro de Bernin, quel impact sur les emplois directs et indirects en Grésivaudan? Quel impact sur l’économie locale? Tout le monde retrouvera-t-il un travail dans l’industrie de la transformation de la peau de chèvre pour faire des tamtam?

Idem pour les stations. L’enneigement artificiel est malheureusement une problématique mais peut on faire sans ou du moins, question mal posée, quelles conséquences économiques directes et indirectes sur nos vallées?

Ce qui par contre devrait être imposé serait une réflexion systématique de comment améliorer les infrastrucutres locales pour répondre de plus en plus aux nouvelles normes environnementales.

Pour les téléphériques, ça risque d’être très dur et techniquement (certaines stations sont à plus de 20 km des vallées) et imagine la surface de parking pour loger les milliers de voitures (construction des parkings qui pourrait poser d’autres problèmes écologiques).

Comme tu le dis, là où je te rejoins, c’est d’améliorer l’accessibilité aux produits non polluants et équilibrer le budget en taxant massivement ce qui est polluant. Pbm, aujourd’hui, on a une surtaxation de l’existant et quasi aucun avantage à l’améliorer.

Et puis autre point à travailler: l’anticipation. On nous pond des merveilles technologiques pour éviter les émissions, mais rien n’a été prévu pour le recyclage des batteries lourdes quand le pbm va se présenter (dans 10 ans peut être).

Je partais au travail, j’ai fait un rapide message (peut-être trop rapide) et je n’ai donc pas assez étayé mes propos pouvant déranger ! Ceci dit nous somme là pour débattre, comme le dit Guigui nous n’avons peut-être pas la même vision des choses sur la question !

N’est-il pas préférable de balayer devant sa porte avant de balayer devant celle du voisin, autrement dit, n’avons-nous pas assez à dire avant d’élargir nos débats aux pauvres petits indiens…Je reprend ton propos car je n’ai pas la même vision que toi et je m’explique calmement

Je ne suis pas si catégorique que toi ! Acheter BIO en grande surface oui c’est chers ! Mais acheter BIO chez l’agriculteur du coin, ou au marché ce n’est pas si cher que ça. Au début je ne mangeais que des produits de grande distribution, puis j’ai commencé à m’orienter vers les rayons BIO, ou vers les épiceries spécialisées…Et en effet la note est salée !! N’ayant pas les moyens financier je me suis alors orienté vers les producteurs locaux…légumes, fromages, viandes et au final j’achète de la nourriture local BIO(pas seulement, car je suis aussi victime de cette société de pressée, stressée…consommé) et souvent bien moins cher qu’en la grande distribution.

Tu m’excuse…mais quand tu entends dire : "Le BIO et l’écologie j’aimerais bien, mais je ne peux pas c’est trop cher !! " Et que tu vois ces mêmes personnes passer un fric pas possible en station, dans des forfaits exorbitants (pour rester dans le débat « sport d’hiver »)…

Je pense que tout est une question de motivations et de façon de voir les choses…c’est très personnel comme choix, je te l’accorde, mais certain choix sont plus « éco-repsonsable » que d’autres.

Je travail chez Mobalpa, dans les cuisines

Je ne « polluerais » pas plus un sujet qui me semble vraiment intéressant !!

Je ne fais de leçon de moral à personnes, je n’ai pas cette prétention là !! J’évoquais simplement ma façon de pratiquer une discipline qui me tient particulièrement à cœur ! Ensuite dire si je dérange ? Pas plus que ces dizaines de milliers de skieurs rassemblés dans 40km² avec tout ce que ça nécessite, la damage, l’enneigement artificiel, les infrastructures, les remontées, la pollution visuel… (Je précise….c’est juste un constat)

Que tu réagisses de cette manière m’attriste un peu, car j’évoquais simplement ma pratique du snowboard

c’est le chat qui se mord la queue, tout façon on ne trouvera pas de solution parce que quoi qu’il en soit l’écologie est pollueur.

Je paye mes forfaits, j’utilise ma voiture de 15 ans d’âge, je fume (mais jette pas mes mégots par terre en montagne), je bois énormément sur les pistes (eau bien sur), j’utilise toujours mon portable et mon ordi, je prends des douches de 15 mins voire plus, j’aime bien avoir la lumière allumé dans ma chambre… j’éteinds le bouton de ma télé ! je fais pipi toutes les 3HEURES et je tire la chasse à chque fois !

petites anecdotes de votre cher mailys, je fais des efforts mais sur d’autre non et je le vit bien !

je fais pas du tout avancer le chmiblique du tout mais j’ai apporter la touch féminine à l’édifice

J’avoue pas toujour te comprendre Maé Tu peux me faire un ptit dessin …?

Maé, comme bonne résolution pour la nouvelle année je t’invite à rejoindre ce groupe : Faire pipi sous sa douche pour sauver la planète Ou comment lier l’utile à l’agréable !

ça tourne en rond cette histoire.

ex : si on prend plus la voiture, des milliers d’emplois vont être supprimés, des économies entièrent vont se rétammer… c’est ça le problème ! faut pas voir le bien partout, faut voir aussi ce que ça peut engendrer sur l’économie

et pour en revenir au snow ce qui est la base du topic, et pour compléter mon paragraphe au dessus ! Sans remontées, sans tout le bordel dans les montagnes (aménagement, damage…), moins d’emploi, pas d’emploi pas de touriste, pas de touristes … ouai le dessin est vite vu c’est un cercle vicieux finalement on ne peut pas faire plaisir à tout le monde surtout à notre planète

même au grenel de l’environnement, les « politiciens » sont même pas capable de prendre une décision…

Edité par Mailys

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