[impact] Free-ride écolo ?

Pour les personnes intéressées, des séminaires sont organisés notamment celui-ci les 12et13 nov à Grenoble: http://www.ffcam.fr/index.php?PHPSESSID=tn…05:4ob1gpq5v8ft

Alors je t’arrêtes immédiatement sapaudia, car il s’agirait de ni déformer les propos des autres, ni de les sortir de leur contexte.

Ensuite, si tu lis correctement mon message, tu verras que tout tes « arguments » y sont déjà contredit.

Pour la première partie, l’argumentation du type « les autres font pire » c’est une rhétorique de collégien pubère. En quoi une connerie en légitimisme une autre? Si un con te dépasse à 180km/h en zone 110, tu vas le suivre? Si tu te fais pincer à 150, tu vas dire que lui est passé à bien plus?

Et concernant l’impact des stations, j’y ai également répondu.

    1. Cet impact estprévisible**, dans le temps et dans l’espace. La faune a pu s’y habituer (ou pas) et le mal est déjà fait.
    1. Cet impact estconcentrésur des zones plus ou moins restreintes.
  • Contrairement au freeride, qui estimprévisible**, d’ou le problème majeur pour l’éco-système.

  • Il n’est pas non plus concentré et s’étend sur d’immenses territoires. Un seul rider fera plus de mal à l’écosystème préservé que les dizaines de milliers de la station à l’écosystème déjà abimé.Vu qu’on peut pas remonter dans le temps, la SEULE question qui compte est: Quel est le mal qui a été fait à la fin de la journée?
    **
    Chercher à attaquer cette étude avec des arguments franchement bidons (le prends surtout pas mal josélafrite, je m’en prends qu’aux arguments, jamais à la personne), alors qu’elle apporte des solutions simples et concrètes (elle a énumérée les zones d’interdiction au freeride qui sont les plus urgentes, comme cela est faitavec succèsen Allemagne, des sortes de « réserve »), solutions qui permettent de continuer de rider, juste pas partout - Témoigne d’un état d’esprit franchement déplorable. En tant que rider, la préoccupation de la nature devrait être une priorité. Là, à en lire certains, j’ai l’impression ou d’une frustration grotesque et anti-capitaliste (genre le cliché du rider anarchiste aux idées d’extrème gauche, mais qui profite constamment du confort de la société de consommation et qui pour rien au monde renoncerait à ses jeux vidéos, son ordinateur ou son MP3) ou le cas typique du « oué, la protection de la nature c’est trop cool, par contre, quand ca influe sur mon petit confort personnel, je veux rien savoir, même pas reconnaitre la portée de mes actes ».

PS: La provoc’, je veux bien (je pratique aussi), en revanche, c’est quand même mieux quand elle est argumentée et pas seulement des trolls… Tu penses pas Shagya? Ce serait vachement plus constructif que de sortir « bouh, la spéculation financière c’est le diable, moi j’ai donc le droit de foutre la merde dans l’écosystème que j’apprécie tant ».

Mais bien sur. Ou est la conséquence néfaste sur l’environnement d’un casse croute en montagne, ou tout les déchets sont embarqués pour être jetés une fois de retour en bas?

Tu me rappelles ceux qui veulent interdire [insérer un objet au hasard qui sers parfois au suicide], alors que sans celui-ci, les suicides se répercutent ailleurs (depuis l’installation des barrières anti suicide sur certaines lignes du métro parisien, le taux annuel n’a strictement pas bougé, il a juste monté/baissé sur certaines lignes).

Bon, j’ai pas tout lu, donc vous me pardonnerez si mon avis est un poil décalé par rapport a ce qui c’est dit avant.
Y a juste un truc, rapport a l’écosysteme, le freeride, les stations toussa toussa toussa

L’été dernier, j’ai eu envie d’aller voir la mer, et j’avais pas envie de conduire, donc j’ai pris mon sac a dos, ma boussole et je suis partie vers le sud. Vous avez idée de la proportion que representent les stations à l’échelles des alpes? C’est queue dalle. Moi qui ait toujours eu l’impressions qu’on avait fait poussé une remonté par sommet, une station par vallée et un domaine par massif, je me suis rendue compte que je m’étais bien planté, il comprit chez moi en pleine tarentaise, ou on peut marcher 80 bornes sans croiser une remonté. Ceux qui connaissent un peu la montagne l’été (hors de Cham et de Pralo, merci) savent bien qu’il y a des km2 de montagnes completement vierges, ou la faune et la flore sont peinard et ou ils faut pas se faire une cheville parce que le portable passent pas.
J’habite dans les 3 vallées le plus grand domaine d’europe, bla bla bla, la vallée d’a coté, (2 heures de marches si tu es enervés fait 3 fois la taille de la vallée de belleville, y a des bouquetins dans tous les sens et la "civilisations la plus proche est 7 h de marches plus loin a St Michel de maurienne.

Détends des vous les gars, il en reste des coins ou la nature a tous ses droits, et ou les tetras vole en paix. (A Morzine, il y en avait presque plus il y a 15 ans, il y avait cet été une dizaine de nid juste au dessus de chez mes parents.)

Je ne vous dis pas de pas faire gaffe, juste de pas vous enflammez tant que ca au regard d’une vérité qui n en ai pas vraiment une

L

héhé Lolo le dernier ours de la Tarentaise

En tous cas ta réponse aura la mérite de calmer tout le monde

et pour illustrer ce que vient dire Lolo on peut y voir ici des belles choses rhonealpes faune-et-flore

Concernat l’impact des activités humaines sur la faune en montagne, j’ai chopé ça >> La faune sauvage et ses habitats en Rhône Alpes

Je ne conteste pas ce que tu dis, concernant ton expérience personnelle sur la France, seulement l’étude est Suisse - Parle du cas Suisse - De régions Suisses (valaisannes précisément) pour lesquelles il est urgent de mettre en place un certain nombre de zones protégées. Et en aucun cas, un repeuplement à un seul endroit en France ne pourrait être extrapolé à la situation à plusieurs centaines de km de là .

D’ailleurs ton message rejoins ce que je m’obstine à dire depuis le début: La priorité est de supprimer toute hypocrisie et mauvaise foi (du genre « mais nan, le freeride n’a pas d’impact sur l’écosystème »). Après, à chacun de prendre (et d’assumer!) sa décision. Mais il faut au moins avoir l’honnêteté et le courage de ne pas chercher à minimiser les conséquences de ses actes.

Je suis près à payer quelques franc de plus sur mon forfais, pour financer l’installation de caméras et de quelques sécuritas sur ski, qui mettraient une amende salée à tout ces cas sociaux .

Le Valais est à 4 km de Morzine a vol d’oiseau, en partant a pied de chez mes parents le matin, j’y suis pour manger une fondue le midi…
Et nos amis suisses sont pas a une contrariété prés, comme recouvrir le glacier d’une bache l’été pour pas qu il fonde, et le retravailler aux bulldozer l automne pour entrainer l équipe national de ski…

On parle des freeriders mais est-ce que c’est pas pinuts à côté des parcs éoliens Cartes d’alerte avifaune et chiroptères du Schéma Régional Eolien en Rhône-Alpes

[DÉTENDU DU STRING = ON]Moi quand je fais du freeride, je me balade avec un sac de graine, comme ça, quand j’écrase une plante et bien je sème 4 graines ![DÉTENDU DU STRING = OFF]

@Lorenzo

Ou est le rapport?

Car il y a pire ailleurs, cela légitimisme la problématique du hors piste? Car il y a des pervers récidivistes, il faut ne pas s’occuper du harcèlement sexuel? C’est extrême comme comparaison, mais la construction de ton argumentation est scrupuleusement identique. Encore une fois, ce serait bien que tout le monde reconnaisse les conséquences néfastes du hors piste, pas qu’ils arrêtent de pratiquer, juste que nous reconnaissons tous les conséquence de nos actes…

Si on se défausse toujours de ses responsabilités en tendant le doigt vers les autres, c’est le meilleur moyen pour ne jamais avancer. N’hésitez pas à me contredire (voir me rentrer dedans, vous privez pas ), mais juste, des arguments fiables et constructifs svp

D’ailleurs petite parenthèse quand même sur l’éolien, car là aussi on a des sacrés rigolos. A la fois contre le nucléaire, contre le gaz (ca rejette du CO2), contre le photovoltaïque (une bonne partie n’est pas recyclable et donc polluante), contre l’éolienne,… Au final, on produit le courant avec quoi?

De plus, la comparaison avec l’éolienne ne tiens pas, car même si c’est mauvais, à décharge, ils ont au moins une utilité d’intérêt publique: Ils produisent de l’énergie. L’utilité du freerider, hormis son plaisir égoisite, elle est ou? (C’est pas plus provoc que les allusions marxistes qu’on a lu à la page précédente , je tiens à dire que je fais aussi du freeride et que je n’y suis en rien opposé. Simplement favorable à une pratique responsable et pas « no limit »).

Edité par Ricoshek tu as raison, on s'éloigne du sujet
Edité par Ricoshek L'objectif initial du posteur était d'amener la réflexion sur notre pratique (le freeride) hors piste. Mais hélas, comme l'avait prévu l'auteur ![](http://www.snow-fr.com/uploads/old_smileys/wink.gif), le sujet a doucement dérivé et nous en sommes maintenant à décortiquer l'activité humaine en général et ses conséquences sur la nature ce n'est plus l’objet initial du topic, par conséquent je ferme.