[AVALANCHES] Evaluation risque

Bonjour à toutes et à tous,

Juste une question :

Lorsque vous surfez hors-piste, utilisez vous une méthode pour évaluer le risque d’avalanche et, si oui, comment procédez vous ?

Fred.
Anena.

ben il faut demandea des gens qui connaissent et qui te diront si c’est ok comme des pisteur,…

mais il y a toujours un grand risque

faite gaffe !

Jbalance quelques batons de dynamite un peu partout !
Et aussi je regarde les panneaux de station indiquant s’il y a des risques davalanche, et je demande a des locaux, et jobserve… comme les vagues en surf

Si il y avait une méthode objective il y aurait certainement moins de mort chaque année (dont un paquet d’initiés)…

J’aurais tendance à te retourner la question : Comment les riders de l’anena évaluent-ils ce risque avant de se jeter dans une pente?
(vous vous promenez avec une carotte? des instruments de mesure hi-tech?? ou juste un trio Arva-pelle-sonde au cas où???)

Ils font des jetés de snowbladeurs et si ca coule pas, ia bon!

Je matte les évaluations de la station et aprés je matte la qualité de la neige la ou je passe.
Les couloirs quand je monte renseignent aussi sur les risques

Salut, je te met un ptit lien, fichier pdf, il y a beaucoup à apprendre sur comment évaluer le danger d’avalanches.
Bonne lecture
tchaw!

Haha

Sinon j’aurais tendance à dire, je lis les bulletins météo et avalanches, et puis j’évite les pentes à risque. Faut être benêt pour aller se foutre sous une corniche après 2 jours de gros vent. Je prends l’exemple extrême mais ça reste valable pour d’autres cas.

Merci Joose …

très bon lien il existe aussi des DVD pas mal du tout, expliquant et conseillant sur les risque en montagnes

je rajouterais un point clé, c’est évidement pas simple quand on habite Paris, mais c’est de pouvoir suivre l’évolution de manteau neigeux tout la saison…c’est bien quand on vas souvent dans le même station, car on fini par savoir ce qui à sous la dernière couche de fraiche…

Second point, sera d’avoir pu parcourir le secteur que l’on vas partiquer en été afin de voir l’état du terrain…

Je peux pas parler pour ceux qui skient à l’anena, je parle en mon nom !
Je fais de la rando à snowboard. En gros, j’applique la méthode 3X3 de Munter et le reste sur le terrain (test pelle parfois). Je ne me fixe pas d’objectif. Je vais là où je pense que ça craindra le moins, mais là où j’aurais aussi de la bonne neige et le moins de monde possible … Donc la veille au soir à la maison, c’est grosse prise de tête pour décider d’où je vais en fonction des copains avec qui je serais et de la nivo météo estimée théoriquement. J’imagine ensuite un itinéraire « sécurit », confort et plaisir. Puis sur le terrain, je décide au fur et à mesure selon les observations.
De ce fait, je renonce à plein de choses, sans arrêt … Je renonce à telle couloir, telle pente, telle combe, telle rupture de pente …
Mais je ne peux pas être objectif en terme de prise de risque : je suis chargé du bilan des accidents d’avalanche pour la France. Au bout de 8 ans à compter des blessés et décédés de 20, 30 ans, morts en avalanche, on va dire que je suis « calmé ». En plus, il n’y a absolument rien de mieux pour moi que de rentrer à la maison et serrer dans mes bras ma femme et mes deux gamines. Même pas la poudre !
Pour autant, je me fais plaisir dans de la poudre ou de la moquette tous les hivers et printemps !
Vous avez dit « gutless » !!! :wink:

Fred.

Bon, plus sérieusement,

Oui, enfin la méthode 3X3, c’est un peu toutes les questions « basiques » que chacun devrait se poser naturellement, je trouve qu’il s’agit plus d’une piqure de rappel qu’autre chose.

Sinon, dans une démarche plus « arithmétique », la méthode dite de division, utilisée depuis qq années déjà par les souisses est pas mal, c’est un bon exercice à faire je pense pour vérifier de temps à autre qu’on ne se grise pas au niveau de ces acquis…

Il y avait eu un article récemment dans montagne mag à ce propos.

Le pbm avec la moquette c’est que ça brûle les genoux

Sinon, merci pour les éclaircissement. Le truc, c’est que ça reste assez subjectif tout ça.

Le soucis, c’est qu’on oublie souvent de se fier aux pisteurs et à la signalétique car on ne sortirais absolument jamais des pistes et c’est vrai qu’il n’y a sûrement pas grand monde parmis nous à détenir la science infuse en ce qui concerne la lecture du terrain.
Personnellement, faute de connaissance, j’évite les fortes pentes et me fie à l’apparence du manteau (croute, plaques visibles, neige balayée par le vent). Je me contente de faire la quinzième trace plutôt que me battre pour être le premier à venir tater le terrain.
Je privilégie aussi le ride entre les arbres aux espaces vierges quand le domaine le permet.

j’ai essayé la methode munter une fois, mais c’est achement long!

(pis y’a des fois je saurais pas repondre objectivement aux questions!)

donc en général, au feeling, à l’appréciation des jours précédents, aux réponses des pisteurs, le bra, et l’appréciation au moment meme, en fonction de la pente, du vent …

C’est quoi cette soit disante methode?

Perso j’ai la chance d’etre local et de voire l’evolution du manteau neigeux (et non me jetterais pas sur la fraiche prevue la semaine prochaine) et dès mes prochaines sorties j’en profiterais pour demander aux patrouilleurs les itinéraires déconseillés

la methode munter, c’est la methode suisse citée plus haut:
(cf montagne mag novembre 2006)

(pas envie d’expliquer, trop long)

méééeeeuh! j’comprend rien ! . bon serieu je dois étre un des idiots qui voyant de la poudre se balancent sans réfléchir… ou sans se douter de ce qu’il peut se passer… enfin j’ai quand méme entendu d’ histoires peu réjouissantes par des proches et ça ma calmé… . mais serait-il possible que quelqu’un balance un lien sur un bon site sur les avalanches , les endroits ou il ne faut pas aller , vos histoires de vents de corniches??? (ayez pitié d’un pauvre citadin fort peu renseigné sur ce sujet) … merci d’avance eL bAdAbouM

http://www.anena.org/

C’est une question qui a une réponse bien complexe.
Déjà, comme on l’a déjà dit, se renseigner envers les pisteurs, le bulletin neige de météo france (perso c’est celui que je regarde le plus), suivre tout ce genre de choses, aller sur les sites des stations vers où l’on veut aller…

Après il faut voir si il y a du vent, si oui dans quel sens. Avec tout ça, une fois sur place, tu examine vers là où tu veux aller, regarde aussi en enfonçant ton baton dans la neige : si tu forces légèrement puis que ça s’écroule d’un coup sous la « 1ère couche » Ya pas bon!! (en gros ça veut dire que dessous, c’est très léger, donc ça peut partir très facilement)

Bref c’est tout un tas de choses, que tu assimiles de + en + rapidement avec l’expérience, aussi je travaille un peu l’intuition (mais peut-être est-ce un peu de l’expérience inconsciente?). Mais si tu as le moindre doute, ne te lance pas, ça sert à rien.

Une dernière chose : ne pas croire que là où il y a du monde, c’est moins risqué! Ne pas croire qu’en forêt il n’y a pas de risque! Et toujours regarder au-dessus de soi…