**Vince : Breithorn, ou quand souffle le vent au Théodule.
Pour le premier 4000 de la saison, il se fallait de commencer par un spot accessible, déjà bien enneigé et demandant une petite marche d’approche. Le Breithorn semblait donc être le spot parfait… culminant à 4164m, situé entre le Glacier du Gorner et du Théodule, non loin du domaine skiable de Zermatt. Un un décors de rêve, une vue imprenable sur le Cervin (4478m) et toutes les Alpes du Haut -Valais… c’est là qu’il nous fallait aller!
Aussi dit, aussi organisé. Samedi matin, dès l’aube, Vince et moi prenons le train pour Zermatt.
Matos du parfait triprider :
Les raquettes bien sûr, le piolet, la corde, le baudar, la pelle à neige, l’Arva et le réchaud.
A Zermatt pas de temps à pedre, nous payons la remontée « à 4 balles » qui nous amène au dessus de la limite de la neige, tout en bas du glacier du Théodule. Plus question de faire attention aux remontées mécaniques à partir de ce point. Pourtant, le glacier a plus un aspect d’usine, des téléskis dans tous les sens, des pylones, des fils éléctriques aériens, et l’affreux téléphérique du Klein Matterhorn qui finit de balafrer le paysage.
Vue sur le Matterhorn (Cervin) qui traine son habituel panache nuageux. 
Nous entamons la montée en passant par les rocs. Au fond à gauche, le Breithorn, et à droite le Klein Matterhorn.
Le vent qui a soufflé ici, a dénudée la poudre, ce qui facilite souvent la marche, mais un mauvais présage pour la pow que l’on était venue chercher…
Ahh qu’est-ce que ça fait du bien d’être ici, tout simplement, les skis sur l’épaule et un sommet à l’horizon, pas vrai Vince ?
Nous montons dans les rocs jusqu’à devoir prendre le glacier, nous longeons un téléski qui nous laisse indiférent dans le décors, et le vent commence à se lever. Et c’est déja midi, l’heure de manger ces sandwich au camembert, qui ont empéstés tout le wagon… (une honte…) … 
Et puis encore monter et monter, en faisant abstraction des pistes qui squattent le magnifique glacier, nous parvenons pas trop tard au refuge Théodulo (3317m), gardé par deux italiens très sympa et absolument vide. Un bonheur que ce refuge…
Bar ristorante, ça veut dire quoi ?? Bon pas grave on s’fera la bouffe au buta, de toute façon…
Vince le roi des pates… humm que ça a l’air bon. (et en fait, c’était bon !!) 8)
On passe donc notre soirée au refuge Théodulo, alors que dehors le vent se renforce encore et s’accompagne de neige, nous faisons connaissance des bons potes de Vince :
Emilio, Luis, Roberto, Augusto et Mario, de gauche à droite. Alala qu’est-ce qu’on s’est fendu la gueule avec ces bout en train… (djé arrete de délirer là… avoue que t’as juste tripé avec une vielle foto collée au mur…
Il est temps d’aller dormir, mais dans notre petit dortoire l’ambiance est plutôt à la bonne rigolade… (une honte moi j’vous dis… une honte !)
…
… ouaip bon va ptet falloir dormir mitnant !!
Emmitouflée dans 6 couvertures nous passons une très bonne nuit, entremelée de rêves bizarres pour les uns, de rêves de bombes sexuelles italiennes pour les autres (hummm Vince, regarde viiite là là une bombe sexuelle !! 
)
Le lendemain matin, la météo s’annonce coriace : tempête de neige et bourrasques de vent à décorner un caribou… on s’fait un thé et on attend que le soleil se lève pour y voir plus clair.
Puis les nuages se dégagent et n’y croyant plus, on se rue dehors pour partir à l’assaut du Breithorn et de ses 4164 mètres…
Lever de soleil depuis le théodulo…
Départ au petit matin… le refuge au fond.
On coupe à travers le glacier jusqu’à arriver au pied d’une pente raide d’environ 150m de dénivelé. Mes raquettes ayant lachée la veille en début de journée, j’y vais à coups de piolet, qui sert surtout à ne pas s’envoler lors des rafales de vent qui nous gèlent la face (et tant d’autres choses… ).
Puis c’est au tour de Vince de péter une de ses peaux de phoques, lui aussi se retrouve à pied et prend la transversale, nous nous retrouvous au sommet de la pente somitale du Petit Cervin (Klein Matterhorn).
Arrivé sur le replat sommital qui mene au Petit Cervin; le vent souffle encore plus fort (si si, c’est possible…) et nous couche littéralement. Malgrè tout nous ne pouvons pas abandoner là, nous décidons de gravir le Petit Cervin et ensuite de voir pour le Breithorn.
Seulement arrivé là-haut, avec peine, il faut faire face à l’évidence :
L’arrête du Breithorn, normalement bien enneigée, est un ramassis de glace et de neige soufflée glissante. Pas la moindre peuf sur le Breithorn… grosse décéption. Nous sommes épuisés, et sans les crampons l’ascencion s’avère eccessivement risquée, de plus la descente ne serait même pas agréable en ski…
Nous continuons alors jusqu’au sommet neigeux du Petit Cervin, il y a encore un petit sommet de roche ensuite, qui nous abrite momentanément du vent déchainé.
Vince au sommet… On voit le Cervin derrière…
Puis moi…
Il faut alors descendre sur de la neige soufflée, ce qui est un peu décevant, mais en descendant je repère des pentes lointaines qui semblent avoir été protégées du vent; nous descendons une partie du Théodule, puis nous passons un petit col non loin de notre refuge, mais là le vent redouble de force et nous niche sur des pentes extrêmement glissantes, qui n’en finissent plus.
Vince en pleine lutte contre les éléments…
Nous atteignons un bloc de rocher pour nous mettre plus où moins à l’abri, et nous devons nous rendre à l’évidence, ici il y a encore plus de vent que tout à l’heure, il faut renoncer avant qu’une glissade nous emmène 100 mètres plus bas…
Mammut : « swiss quality ».
Payes ta rafale !!
Nous repassons alors par le refuge, prendre les affaires qu’on avait laissé…
ahem ahem
Allez les loulouttes il va être l’heure de commencer la descente vers Zermatt… à contre coeur nous ridons le glacier du Théodule, et finalement trouvons une petite pente où il reste encore un peu d’pow… un lot de consolation…
Ahhh… ça fait du bien quand même…
C’est dommage que y’ai pa eu de pow, car dans ce coin y’a un tel potenciel de freeride voir de freeride extrême, que y’aurait eu des pures fotos à faire… mais non , ça sera pour la prochaine fois… la montagne est capricieuse… (Copyright T.Donard Philishave Coolskin)
Nous faisons du hors piste tranquil jusqu’à ce que la couche de neige soit trop mince pour rider, et finissons à pied dans ce magnifique valon…
Oh tiens, c’est là où on était tout à l’heure…
Vince aime la nature 
(mon premier essai de panorama vertical… lol.)
Et moi aussi 
On a découvert une cascade de glace magéstueuse sur le chemin… tout était gelé c’était exellament beau…
En descendant dans ce vallon tranquile, ski/snow sur l’épaule, on se sentait vraiment bien… pas de regrets, un pure paysage, un chemin perdu près de jolies gorges, que demander de mieux. Y’a même des chamois, c’est pour dire !
Papa, Maman, et bébé chamois… 
Vince roule sa bosse, paisible, dans cette forêt tranquile…
Et puis arrivé à Zermatt, on se fait un enorme repas et on se pose à la terasse d’un bar, pour conclure ce trip…
Vincy Boy en pleine euphorie à cause des 234 bombes sexuelles, qu’il a croisé dans les rues de Zermatt (moi perso, j’en ai pa vu… )
Alé… c’est rien va… t’en aura d’la peuf… promis !
Et puis le train pour lausanne, le petit tchouc thouc, et enfin le métro pour rentrer chez moi… ça par contre ça met un peu la déprime…
Dans le métro de lausanne… didonc on était mieux là haut…
Un enorme bain, qui fait tellement plaiz, et au lit !!! zouu… il nous reste les bons souvenirs d’un trip vraiment cool bien que la pow n’était pas au rendez-vous… et alors… pas si grave que ça finalement… 
See you Vince pour une prochaine, sois-en sùr !!
Source : www.tripriders.com
Edité par someone6600: attention au tags penses au majuscules. sinon rien a redire
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