Nous partons avec ma copine dans les landes avec l’objectif d’apprendre à surfer du 16 au 23 septembre.
J’ai déjà essayé sans cours pendant 4 aprem à costa da caparica (Portugal), et j’en ai pas de bons souvenir:
froid dans l’eau (combi shorty…)
pas un take off de réussi
2 sec passées debout après avoir réussi à me lever en plusieurs fois…
j’ai fini la dernière session par échanger le surf contre un body board et une paire de palmes à la loc.
Problème, J’ai promis à ma chérie de l’emmener au surf si elle acceptait de repartir dans l’année, au snow, ce qu’elle a fait, je suis donc bloqué (elle a bonne mémoire…).
Nous cherchons un spot tranquille (dans l’eau) pour débuter , et assez animé (sur la plage, en ville):
pas besoin de boites ou je ne mets pas les pieds, mais au moins un pub avec des pintes, bref autre chose qu’un bistrot/pmu, avec pour seuls évènements le marché et un loto à la salle des fêtes.
Et surtout avec une (très) bonne école qui pourra (peut-être) me réconcilier avec le surf!!!
Le tout le plus proche possible de Mont-de-Marsan.
On s’oriente vers la Vielle Saint Girons mais ça à l’air plutôt calme (trop familiale?).
Bref si vous avez des retours de bonne écoles dans le coin, ou sinon d’écoles/spot à éviter nous sommes preneurs!!!
Pour le logement on s’oriente vers un camping peu onéreux ou alors une loc de particulier, pareil si vous avez des plans…!
Desole de ne pas avoir repondu plus tôt. A ces dates et sur ce spot moins connu que tout ce qui est autour d’Hossegor, ca devrait le faire pour la tranquilite.
Pour l’ecole je ne connais pas celles du coin. Si tu veux te reconcilier avec le surf, c’est peut etre aussi une question de vagues adaptees ou non aux debutants, et ca c’est tres dependant des conditions de houle et de vent. N’hesites pas a passer au bodyboard si c’est un peu gros pour toi en surf. Ce n’est pas du temps perdu dans la mesure ou en bodyboard tu pourras te concentrer plus rapidement sur l’apprentissage des vagues. Je ne pense pas que tu sois capable en si peu de temps d’avoir un vrai bon bottom turn qui permet de remonter frapper la levre et de decoller, mais tu devrais rapidement comprendre comment suivre le deferlement et gere ta trajectoire et ta vitesse. A mon avis, c’est moins frustrant qu’une semaine a prendre des mousses pour apprendre a se lever. Attention: si c’est vraiment le surf qui te motive, il faut faire du surf, et si les conditions s’y prete on peut se faire plaisir rapidement, mais si les conditions ne sont pas adaptees, je trouve que l’acharnement a ses limites. Cette année, j’ai fait surfer ma fille… Deux fois dans la semaine. Les autres jours, les conditions n’etaient simplement pas reunies pour qu’elle s’amuse en surf.
Petit retour d’expérience de mon côté. J’ai fait 5 jours de cours à Baleal/Peniche au Portugal à l’école Planet Surf, pendant la première semaine de septembre.
Au niveau organisation, malgré quelques détails, c’était très bien. Les détails mal cadrés venaient surtout du fait qu’on était à l’école que pour les cours, qu’on dormait à Peniche alors que l’école est à Baleal et que le reste du groupe avec qui on avait les cours faisait partie d’un voyage totalement organisé, alors qu’on a bricolé notre truc de notre côté. Au final, ça s’est bien passé et on a pas raté de temps de surf ni rien.
Au niveau de l’eau, c’était frais mais pas trop. L’école fournissait les combis et du coup on n’a pas eu froid du tout. Les cours étaient plutôt relax par contre : c’était plutôt de la pratique encadrée que de l’entraînement pur et dur, mais les conseils étaient bons et personnalisés. Les meilleurs éléments de chaque groupe étaient encouragés à passer au groupe de niveau supérieur ou orientés vers des exercices plus intéressants.
A partir du 3ème jour, j’arrivais à faire les take-off régulièrement dans la mousse, mais par contre je me suis fait mal aux côtes (j’ai réveillé un vieux truc de merde en faisant un faux mouvement) et du coup, même si j’ai pu continuer les cours normalement, j’ai pas non plus insisté à mort pour la progression sur les 2 derniers jours (qui étaient aussi plus mauvais en terme de condition).
salut,
cours ou pas cours bien ce lever sur ca planche en une semaine c’est très dur. En cours ils vont de donner une planche mousse , te faire prendre des mousse ( qui ne sert a rien a mon gout, il vaut mieux prendre de vagues de 50cm , mais bon il est vrai qu’il y a pas toujours le choix) te dire qu’il faut regarder loin devant toi et pas le bout de ta planche et a la fin de semaine peu être te faire prendre des vagues.
le surf c’est avant tout de la patiente( ne pas ce jeter sur n’importe quelle vague…) , observe bien les surfeurs et après l’équilibre ça vient avec l’entrainement
En vieux briscard du « surfing », je me permets de donner quelques petits conseils !
Je ne sais pas si tu lis tes mails et finalement la destination que vous avez choisie mais ça peut servir à d’autres.
1/ la période choisie :
Les mois de septembre et octobre sont les mois des grosses houles dans l’Atlantique Nord (régime dépressionnaire au large de l’Irlande), donc pas forcément les meilleurs moments pour débuter. C’est pour cette raison que le Quik Pro est organisé durant cette période… et les jours de flat sont très rares durant cette période. L’été est idéal mais les spots sont souvent bondés. A moins d’aller vers le Nord de l’Espagne : Asturies, Cantabrie… Moi perso, j’aime bien le printemps.
2/ Le spot :
Certains noms font rêver (La Nord, La Gravière, Parlementia) mais ces spots sont rarement destinés à des surfeurs débutants.
Choisir un spot accessible à son niveau est essentiel pour se faire plaisir.
L’endroit idéal par exemple est la baie d’Hendaye car même par grosse houle le spot reste relativement accessible (attention tout de même à la sortie de l’eau à marée haute !). Donc par grosse houle, choisir les spots de repli.
3/ Le moment :
L’horaire de la marée est très important dans les pays européens. L’idéale est souvent la marée basse pour débuter car on a pied loin et on peut toujours rentrer au bord avec les mousses. C’est vrai que c’est pas du « vrai » surf mais ça permet de se familiariser avec son matériel.
J’ai déjà vu des gars se faire broyer dans le shore break à marée haute avec des planches Bic ou en mousse et ça peut faire très mal !!!
4/ Le matos :
Evidemment une combinaison adaptée à la température de l’eau. Les eaux du Portugal et du Nord Ouest de l’Espagne (Galice) sont froides même en été à cause des courants froids qui passent par là. Même Décat fait aujourd’hui des supers combis pas très chères (c’est moins stylé qu’une Hurley ou une Patagonia mais bon… ça reste efficace).
La planche idéale sera une planche avec du volume et une longueur d’environ 7 pieds voir un peu plus pour les gros gabarits. Un longboard type 9 pieds n’est pas idéal et donnera de mauvaises habitudes tout comme une planche trop petite et sans volume. Il faut une planche qui « glisse » facilement sur l’eau à la rame et donc volumineuse pour pouvoir se déplacer rapidement et prendre les vagues plus facilement.
5/ L’observation :
Bien regarder les bons surfeurs et pas forcément quand ils sont debout en train de faire des manoeuvres mais regarder leur technique de rame, où ils rentrent à l’eau sur le spot, leur position sur la planche et tenter de les « copier ». Bien observer où ils se placent pour prendre les vagues car le timing est essentiel. Un bon surfeur est toujours un bon « rameur »… et un bon « observateur ».
6/ la préparation physique :
Avant de partir surfer, se faire quelques séances de piscine, ça fait pas de mal. Faire du « fractionné » en course à pied (30/30) correspond bien au rythme de surf sur une session intense.
S’échauffer avant d’aller à l’eau !!! On devrait tous le faire et hélas, souvent on zappe cette étape essentielle.
Les écoles peuvent apporter si à mon sens on évite les « usines » à take off… et qu’on tombe sur un bon prof qui aime transmettre et ce ne sera pas forcément le meilleur surfeur à l’eau.
Lacanau Océan très bon spot, avec de quoi s’amuser, surfer et bronzer même à poil !, renseignez vous sur les marée avant de partir histoire d’avoir de bonnes vagues car débuter dans les mousse c’est pas tip top, faut avoir un minimum de vagues (houle de 1m20 environ)
Hossegor est réputé mais je pense qu’il y a beaucoup trop de choix d’écoles et surtout beaucoup de gens dans l’eau et c’est un spot qui est plutôt pour les gens rôdé. Tout le monde a sa place sur un spot mais il vaut mieux ne pas être les uns sur les autres surtout pour débuter.
Sinon pour les écoles faut voir direct sur la plage, en general y’en a pas des masses. Mais c’est bien à Lacanau que j’avais pris des cours qui m’ont tout appris (bicoque sur la plage)
Sinon faut persévérer, se lever c’est pas évident et on y arrive pas en 1 jour (faut compter une bonne semaine pour se lever et comprendre la manière de rester debout)
L’avantage d’avoir des vague assez grosses c’est qu’ion peut commencer par faire les mousses au bord et ensuite quand on arrive à se lever aller plus derrière pour prendre les vagues avant qu’elles cassent
-bien gerer son équilibre sur une planche (un passif de planche à voile peut aider)
-bien comprendre les mécanismes de la houle et des marées et savoir observer les vagues (niveau intermediaire)
la marée c’est pas juste" un coup la plage est grande un coup la plage est petite", y’a tout un mécanisme qu’il faut comprendre pour partir aux bonnes période, ne pas avoir à trop ramer et donc se fatiguer, savoir apprécier les vagues et prendre les bonnes, comprendre la direction qu’elles prennent en cassant, comprendre l’influence importante du vent sur la houle etc…
Comprendre le courant et les bahines est indispensable dès le niveau débutant pour ne pas se retrouver au large ou à perpet’ (c’est le plus grand risque du surf)
-avoir une combi pour rester au chaud, integrale si c’est l’atlantique nord, shorty si tu pars dans des zones plus chaudes, les écoles les fournissent dans 99% des cas.
-condition physique, avoir beaucoup de pêche au niveau des bras car le surf c’est 95% de rame et 5% de plaisir, donc faut s’accrocher
-bien rester concentré une fois debout sur sa planche et éviter de regarder sa board, regarder devant soi
Honte à moi! Je déterre car je n’avais pas vu les première réponses avant de partir et pas d’internet pendant le séjour. Et je n’y suis pas revenu ensuite…
Je n’ai pas d’alerte quand il y a des réponses, sûrement un réglage à trouver?
Petit report très très très longtemps après:
Le spot choisi fût Vieux-boucau-les-Bains, avec un appart’ loué à un particulier pour beaucoup moins cher que le camping.
Le tout début:
Marée basse, nous avions pieds, et nous sommes vite allés à l’eau:
du body surf puis du body board sur le surf, pour apprendre à comprendre les vagues, les choisir, sentir le moment où on est porté, où mettre son poids…puis de brèves essais de take off sur le sable.
Planches mousses pour nous quatre.
Au milieu du séjour:
Impressionné par mes talents après 2-3 jours, notre moniteur m’a personnellement accordé le privilège d’avoir une planche de près d’1m plus longue que les autres (héhé )
Autre privilège: Il m’a montré une « alternative » qui m’a séduit, avec un levé par étape en posant un genoux et en accélérant le mouvement pour finir par se passer de genoux (pas réussi).
Une technique de surf pour les nuls génialissime + un bon paquebot=ENJOY!!! Enfin debout, j’ai même, à plusieurs reprises, pu instinctivement tourner pour suivre la vague, enfin, la mousse puis qui reforme un mini vague.
Un réflexe de skate ou de snow je pense.
Pas de coups de hanche et de virages serrés par contre, le paquebot est sur un rail.
L’engin est tellement stable que je continuais jusqu’à m’échouer ou presque sur la plage.
La fin, la tentative de surf ‹ tout seul ›:
Le dernier jour, nous sommes 3/4 à souhaiter refaire un peu de surf l’après-midi (les cours étaient le matin).
Nous louons les surfs, les transportons à même le toit de la mercedes 190 que j’avais, les quatre vitres baissées et quatre bras qui tiennent les planches, et « Ma benz » à fond, cela va de soit
Nous arrivons sur la plage, trouvons les surfeurs et là, le cauchemar: Vagues géantes (pour nous) qui s’écrasent directement sur la plage, nous sommes plus que 2/4 à se jeter à l’eau.
Après 15 bonnes minutes de surplace en tentant de passer la barre, nous avons vu notre maitre jedi à l’eau qui nous explique où la contourner (ba fallait le dire avant!) sauf que c’est épuisant.
Premier essai: je m’en sors « indemne » j’ai pas oser tenté de me lever et ai eu un peu peur de cette « chutte » dans le creux. C’est pas le cas de mon pote qui après s’être planté,s’est pris une violente machine à laver. Et plus qu’un sur quatre!
Je re-pars, rame, épuisé, attente face au large, oups celle-là va m’embarquer! Demi-tour, DEMIIII-TOOOUUR!..pas le temps…et BAM! Machine à laver…attente sous l’eau que ça se calme et que le leash me donne la direction de la surface…je sors la tête de l’eau et BAAM deuxième round…Ok je sors de l’eau!
Bref je reste quand même sur une réconciliation réussie, d’ailleurs nous repartons avec d’autres potes fin juin au même endroit.
3ème séjour, 2ème avec prof et j’espère avoir (enfin) la révélation du take-off!
Dans l’attente j’essaie de me faire des petites série devant la TV chaque soir.
Et au cas où, ça ne rentre pas, et pour compléter ces journées, je suis en train de me chercher un skim pour tester, je me dis que ça à l’air plus fait pour moi quand même.
C’est vrai que c’est ingrat au début.
Mais tu es sur la bonne voie.
Si tu es motivé, continue comme ça tout en pensant à bien observer les vagues avant de te jeter. En particulier, regarde par où passent ceux qui ont plus d’expérience que toi, et essaie de comprendre pourquoi (les courants, l’endroit où cassent les vagues, celui où elles sont moins puissantes…). Pense aussi s’il y a du monde à toujours remonter vers la zone de tale off en évitant le plus possible de passer ou pire stagner dans la zone de ride ou dans celle d’impact.
Pour le takeoff, j’ai pas tout compris à ton histoire, mais poser le genou ne m’a jamais semblé une bonne idée en surf.
Bonne idée de s’essayer au skim, c’est sympa et plus abordable quand on vient du snowboard je pense. Gaffe quand même à bien t’échauffer les abducteurs.
Pour tout le reste, ça viendra avec l’expérience.
1000 fois d’accord.
Le meilleur prof que j’ai eu était préparateur physique et ne surfait que depuis 7 ans.
Et comme pour n’importe quel autre sport, la pratique vient concrétiser tout le travail de technique, de préparation physique, et de théorique fait en amont.
Ses résultats sont hyper positifs, aussi bien avec des tout débutants que des jeunes qu’il entraine pour la compète.
Avant une première mise à l’eau, il préconise 2 séances hors de l’eau (après le boulot, en semaine) avec des exos de slack (conçus pour appréhender rapidement la slack et tout de suite travailler des trucs utiles au surf), et sur des planches suspendues (pour travailler musculairement, et imprimer la technique, et la « rythmique »).
Bah c’est ultra efficace. Après 10 ans sans avoir vu de planche (et j’étais vraiment gamin et pas dégourdi la dernière fois), je suis arrivé à l’eau en presque forme (couché 5h ivre, sur le spot à 8h), motivé et confiant (c’est super important). Après 20 minutes, il m’a emmené au tombant (suivre ton prof pour remonter au pic, c’est fou ce que ça aide… encore une question de confiance en soi), et quand il m’a dit « celle là elle est pour toi » (j’étais en effet parfaitement placé), je me suis pas posé de question, et j’ai pris un espèce de truc dodu que j’aurai jamais pensé prendre… tout ça du premier coup, dans le bon timing et tout.
Ça m’a pas empêché de bouffer du reef après, et au final comme j’ai pas beaucoup surfé par la suite (pas le temps), j’ai pas forcément capitalisé.
Mais en tout cas, la méthode change de tout ce que j’ai pu voir gamin ou par la suite, en France, et c’est sans doute la plus efficace. En plus c’est relativement ludique (plus que muscu/course… même si arrivé à un certain niveau, ça doit être indispensable).
Après, je conçois que quand on paye une semaine de cours en vacances, c’est pour être le plus à l’eau possible.
Mais pour nous (dont les horaires de boulots ne correspondaient pas forcément aux marées), c’était le top.
Pour le skim, c’est plus à l’aine et aux talons qu’on se fait mal (sans compter la fameuse couillite aiguë, irritation cutanée de l’entre-jambe bien spécifique à ce sport ).
Mais oui, le skim c’est de la balle. On cavale comme des clébards, on rigole, on s’en prend des bonnes, et c’est nullement du sous-surf (cf. les gars qui pratique à Cabo, Sunuga, the Wedge, sans parler de Domkey, qui pratique selon moi un autre sport).
Pour la méthode avec un genou je crois que c’est surtout pour éviter que j’abandonne, notre moniteur a du voir que j’étais limite niveau motivation, et il ne s’est pas trompé!
C’est vrai qu’avec les bornes qu’on se tape, on veut passer le max de temps à l’eau, comme pour le snow où je sors tant que le domaine est ouvert…
Je suis beaucoup trop fainéant pour une quelconque prépa!
Bon en plus des take off devant la TV j’essaie à nouveau de me remettre au skate, rien que le fait de bouger un peu devrait me rendre un peu de mon souffle d’antan…!
Pour le skim, ça y est!!! J’AI TROUVE LA BETE!
Y a plus qu’à:
trouver une solution pour la transporter jusqu’au landes dans ma trois portes avec 4 pers + le chat
en faire quelque chose!
Sauf coup de foudre exceptionnel je la mettrai sûrement en vente à mon retour.
Pas les moyens de partir assez souvent pour la rentabiliser, et j’aurai besoin de cash pour changer de snow à la prochaine saison!
Barre avant Eden « Block » BLANC (valeur neuve 19 euros)
Housse matelassée standard CAMOUFLAGE (valeur neuve 48 euros)
Le pack est en vente sur leboncoin pour 220€ à débattre devant la board, pour l’instant à Vieux-Boucau-les-Bains (40) puis si pas d’acheteur à Carrières-sur-Seine (78).
