[SECURITE] Vos expériences malencontreuses avec les avalanches

Bonjour à tous !

J’ai déjà vécu deux mauvaises situations qui ont , heureusement bien terminé.

  • Une fois, à serre che, sur cibouit, le vent avait fort soufflé la veille. Avec mes deux compères, nous sommes allés demander conseil au pisteur sur place pour couper sous les gazex (en théorie, si ça partait, c’était sous nous), pour ensuite filer sur la face et engager dans la foret. Il nous a répondu:" si vous passez pour descendre sous les gazexs, je ne vous ai pas vu. Vous devriez aller direct dans la foret, c’est moins risqué."
    Sûr de moi (comme un con), j’ai dit aux potes:« on coupe et on trace vite un par un. »
    On a coupé, profité de la belle face gavée, sans le moindre problème. Arrivé à la lisière de la forêt, j’ai poussé un ouf satisfait et nous voilà en haut de la belle forêt pentue , prêt à y aller. Détendu, je trace, premier courbe j’entend mon pote hurler je ne sais quoi. D’un coup, une masse me fauche sous les fesses, et me voilà entrain de me débattre pour flotter en embrassant à plein visage et à une allure folle les branches de mélèzes.
    D’un coup, je me retrouve debout, bonnet perdu et masque explosé, visage griffé. Je ne demande pas mon reste, je trace le plus droit possible, le coeur à 200, jusqu’au bas de la forêt. Je m’arrete, me retourne, et rien. Quelques temps aprés, mes potes arrivent hallucinés. Une marche de 1m sur 20m de large etait partie au moment ou j’ai droppé. C’était une neige légère, tout était parti jusqu’à la sous couche glacée.

-Une autre fois, autre scénario, printemps, temps chaud, neige mouillée voire trés collante. Un talus de bord de piste anodin. On se le ride à deux, en même temps. en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, on était couché sur un tapis roulant, en surface, sur un sol qui bougeait tout seul en ondulant, à faible vitesse. Je jette un oeil sur mon pote qui était à quelques metres de moi et je vois sa tete paniquée , l’air stupéfait. Il me vient un fou rire nerveux en le voyant et on a dévalé les 50 m sur ce tapis roulant géant sans aucun dégat. Même si cela fut potentielement dangereux , j’ai vraiment beaucoup ri et halluciné ce jour là. Tout était parti jusqu’à la terre.

Voilà, j’ai raconté cette histoire telle que je l’ai vécue, je n’en suis pas fier, et je ne n’éspere pas revivre ça (du moins la premiere anecdote).

Waho, ça fait quand même flipper ça, ça et les crevasses, mais ça fait partie de la montagne, faut prendre le max de précaution même si on ne peut pas éviter tous risques.

Pour ma part je n’ai jamais eu à faire à un vrais cas d’avalanche, bien que je me sois retrouvé dans une situation plus ou moins dangereuse une fois.

C’était à risoul, cours de freeride avec l’esf (donc arva, tout le tralala), on se retrouve au milieu de la foret avec une bonne pente, et le terrain était de telle sorte qu’on se retrouvait plus ou moins dans un goulet plutôt étroit (pas vraiment de quoi courber, les changements de carre se faisaient plutôt à coup de saut sur place), au milieu des sapins. On commence à s’engager un par un dans le goulet, et a force de chacun dégager un peu de neige, au final les premiers on s’est retrouver à en prendre plein le dos, suffisamment pour nous emporter, et il a fallut se retenir au arbres histoire de pas débouler avec la neige. Mais bon, rien de bien alarmant, y’aurait vraiment fallu du pas de bol pour qu’il se passe quelque chose de regrettable.
Malgrès ça ce hors piste restera un des meilleurs que j’ai pu faire Quand on est pas du coin on a rarement la chance d’avoir quelqu’un qui connait la montagne pour t’emmener dans des coins sympa.

De toute façon, même des vieux guides se font avoir… on peut mettre toutes les chances de son coté, ce n’est pas une science exacte.

Donc toujours rester humble et emporter APS dès que l’on sort des zones sécurisées.

Ainsi que le téléphone portable et des potes qui savent se servir de l’arva , de la sonde voire de la pelle. Entrainez vous, ceux qui ne savent pas , tant qu’on n’a pas recherché un arva dans de la neige de coulée, on ne se doute pas comme c’est dur de pelleter. Sinon, l’arva n’est utile que pour retrouver le corps…

Désolé, ya eu une activation de flood quand j’écrivais mon post…

Edité par Chang_Koukaiij'ai édité ![](http://www.snow-fr.com/uploads/old_smileys/wink.gif)

Bien flippant vos histoires tout de même !!!

Perso, je ne suis jamais tombé dans une avalanche sauf les petites qui vous donne plus d’adrénaline que de peur .

En faîtes, pour moi le pire cauchemar que j’ai vécu avec mon frère a été le jour où on est parti se taper un bon hors piste, bon dénivelé, etc…
Pourtant après analyse du terrain on a du se planter sur le chemin et on c’est retrouvé coincé au dessus d’une paroi rocheuse d’environ 3m avec en dessous d’autres rochers qui nous attendaient.

De plus, la neige a ce niveau était très glacée et de ce fait on avait très peu d’équilibre car on glissé donc mine de rien après 2h de discussion et de réflexion, lui qui est en ski a réussi à sauter et à éviter les blocs qui étaient en bas et moi beaucoup moins téméraire j’ai réussi à déchausser et à remonter un pente d’environ 45° ( sans être Marseillais, lol ) donc après 1h de grimpe et de sueur, j’ai réussi à repartir par un autre chemin qui était le notre.

Bref, tout cela pour dire que la montagne reste maître d’elle même et que les meilleurs peuvent s’y faire avoir comme des débutants !!!

Exact ! La montagne reste maître ! Personnellement j’ai jamais eu d’histoire d’avalanche, quoi que juste une qui c’est déclenché juste a coté de moi ( croyez moi que j’ai bien tracé, j’ai jamais était aussi vite mdr ). Bref ça fait bien flippé quand même

un ptit flip : on était parti dans une sorte de canyon donc encaissé et peu de possibilté de monter sur les côtés (surtout en boots !), au début super neige soleil nickel
d’un coup la pente s’est accentuée, tout à l’ombre, et ce n’était plus de la neige mais de la glace, accroche vraiment limite, carres pas trop affutées
et tout en bas ça finissait par une barre de 3m avec réception cailloux et glace donc dangereux
donc on est descendu en feuille morte, à tout moment la board pouvait décrocher et c’était la glissade jusqu’en bas avec le saut de 3m dans les rochers, sympa !
après plusieurs frayeurs, on a pu arriver en bas au dessus de la barre, déchaussé, jeté les boards en bas et descendu tant bien que mal en escaladant cette barre, ouf…

depuis, je ne suis plus les traces au premier coup quand je ne connais pas la suite de la descente, je préfère descendre une fois normalement, voir les possibilités de passage et remonter quand j’ai visualisé le terrain pour se taper la descente

Salut

Ben pour l’instant jamais eut vraiment de problème avec les avalanches (touche du bois) , j’en est fait partir une belle dans un couloir a Val D’Isére , le couloir la Table si me souvient bien (heuuuu) il avait bien neigé la veille , on est arrivé les 1° aucune trace , rien que la montée déjà a tracé dans un bon mètre de poudre , sportif .
Au début du couloir un beau tas de neige , donc le mono « préfère que un de vous passe en 1° » en gros pas trop confiance en notre capacité a le déterrer rapidement .
Donc je passe devant (peut pas vivre pour toujours) , je suis toujours le plus blindé du groupe de toute façon (casque/dorsal/impact short) , je repère le rocher ou me foutre dessous si ca part et go , 2° virage ben tout le haut est partie juste le temps de le sentir sur la board que j’étais déjà sous mon rocher.
Pas vraiment une expérience malencontreuses , pas comme la fois ou suis arrivé a mac 12 en virage frontside sur un rocher et que j’ai rentré ma car de 3 cm dans ma nitro shoogun , mais ca provoque une petite poussé d’adre quand même !

je vais peut être essayer de me chopper un abs on sait jamais …

Côté avalanche, rien de bien sérieux pour moi.
Un coup où je savais que ça craignait, on avait choisi de ne faire que les itinéraires les plus safe possible. Puis le brouillard s’est levé, et pour être certain de pas dériver vers un ruisseau, j’ai trop traversé sur le côté de la combe. Avec le brouillard, j’ai pas vu que je m’écartais de la partie la plus safe et je me suis retrouvé tout au bout de l’épaule qui domine la combe, à un endroit où il y a quelques pentes un peu plus sérieuses. Rien de bien méchant, mais un petit mur de 15m de haut avant que ça se calme à nouveau. Je m’assois au bord du chemin, je pousse sur la planche pour voir si la neige est stable avant de m’engager… et là tout le mur se décroche sur 20cm d’épaisseur et la neige s’accumule 15m plus bas. Pas de quoi ensevelir quelqu’un, mais ça fait réfléchir quand on voit que certains se sont engagés ce jour là dans du beaucoup plus sérieux d’orientation similaire.
Sinon, j’ai fait une petite animation avalanche avec des pisteurs l’an dernier en haute Maurienne. Je suis pas habitué à la haute altitude et franchement ce que j’y ai vu m’a fait peur. Sur un sondage de manteau, on a vu 10cm de neige ultra-dure posée sur… 50cm de gobelets sans aucune cohésion. Vous voyez le sable bien sec sur la plage au mois d’août? Ben là c’était pire!
Autre point pour les utilisateurs d’APS et de téléphone portable: toujours éteindre le portable lors d’une recherche (après avoir prévenu les secours bien sûr)! Sur le modèle de l’animation, le signal du téléphone perturbait vraiment la réception. Ca le fait surtout avec un portable dans la poche poitrine et après vérif ça le fait moins sur mon arva, mais il ne faut pas le négliger, ça peut faire perdre pas mal de temps.
Et puis c’est jamais inutile de rapeler que l’arva sans pelle et sonde, ça sert qu’à retrouver des cadavres trop tard et que le trio APS n’est pas une assurance vie mais juste un moyen d’augmenter ses chances de survie. Sans vouloir mettre une salle ambiance, lors d’une avalanche, il est tout à fait possible de mourrir sur le coup, même si vos potes vous déterrent rapidement, et même sans être complètement enseveli.

Etant hyper prudent sur les conditions, je n’ai pas eu de grosse frayeur. La seule que j’ai eu ça a été mon obstination à vouloir sortir un jour où le blance s’installait doucement. Je me suis retrouvé sur une belle pente, assez safe, mais avec une visibilité qui frolait le 1m20 et aucun repère terre/ciel. Descente en douceur, sans aucune possibilité d’anticiper le relief. Des prises d’appui que je faisait à l’encontre de ce qu’il fallait faire. Horrible. Et au moment où je croyait arriver tranquille, le sol qui se dérobe, je venait d’entrer dans une microcombe quasi verticale, chute presque libre sur une trentaine de mètres, en tapant un sapin (je voyais rien donc c’était peut être un épicéa) avec le casque. Je me suis laissé tomber en espérant rien heurter de trash et que mes jambes ne bloquent pas. Finalement, attérissage dans la peuf, je me cale dans la neige, rien de pété, tout est ok. J’ai fini la combe dans la forêt pour gagner un peu de relief.

J’y suis retourné le WE suivant, avec une belle visibilité. Pas de gros danger mais deux trois caillasse qui auraient pu me ruiner un genou, un anus ou une épaule. Coup de chance. Depuis, je redouble encore plus de vigilance sur les conditions.

J’y pense ce serait pas mal de se faire un de ces 4 un exercice grandeur nature ARVA entre Snow-friens enchainé par une bonne descente puis un bon repas… Si ça tente des savoyards

Faut vraiment que j’incite mes parents a déménager en haute-savoie ! On loupe trop de trucs nous les varois ^^

Pour ma part jamais eu trop de soucis pour l’instant, je touche du bois…

Toujours des plaques parties en dessous des skis, la majorité en purge, une minorité sans prévenir…

Juste eu une expérience il y a quelque années de recherche durant quelques heures, assez flippant.
http://www.barj-team.com/phpBB3/viewtopic…373&start=0

Il met arrivé une fois une histoire comme toi, il y 1 ou 2 ans, une poudreuse bien bonne qui donne vraiment envi
après avoir rider un peu tous le domaine j’aperçois un coin pas mal sans trace ou presque 1 trace de snow.
Je descend dans une belle pente ou en court de route la neige me semble instable. Je me pose 5 min pour regardé autour de moi ou je peux allé et en faite je vois que 2-3 mètre plus bas il y avait une belle marche de 3-4m puis a fleur de neige des cailloux, je l’aurais pas vu je serais peut êtres passé alaise en me disant merde je suis passé par là après coup. Mais j’ai renoncé la peur premièrement de me faire mal ( que cache couche de cailloux…) et secondo la neige pas très stable, on peu y rajouté la neige qui tombé bien et la station qui allait bientôt fermé. J’ai voulu remonté les 10m a pied mais honnêtement j’ai pas réussi trop de neige et trop pentu en plus j’avais peur de glissé. Du coup j’ai réussi a détourné l’obstacle il y avait un ruisseau gelé j’ai sauter dedans avec le le snow a la main en croisant les doigt puis en suite petit couloir et descente sur la piste du téléski.

Sinon niveau avalanche rien de grave ou d’inquiétant une fois au orre je me suis pris un petite coulé sur 10m
sa aurait été dans un pente plus forte et plus longue sa aurait été peut êtres différent.

C’est clair le mot d’ordre est la vigilance mêmes si la neige est bonne l’itinéraire peut êtres mauvais avec des barres rocheuse ou autre…

une fois j’ai touché la semelle sur les cailloux, c’était pas bo à voir après!!!
mais pas de bobo c’est le principale.

Huh pas énormément de rapport d’avalanche sur ce site. Tant mieux.

De mon côté, rien de spécialement sérieux, mais j’ai tout de même assisté à une petite collection de coulées, avec le temps (ok, j’en ai vu 3 rien que la saison passée.)

A force de traîner partout, j’ai déclenché quelques trucs. Rien de grave. Une fois pendant un camp de ski au printemps, grosse fonte, et en coupant dans un talus (sur pas plus de 20 mètres), une coulée paresseuse est partie, mais petite (5 mètres de large grand max, et sur 5 à 10 mètres de long) et vraiment trop lente pour être dangereuse pour qui que ce soit. Je l’ai remarquée qu’une fois en de retour sur la piste (un chemin plat) 100 mètres plus loin, et elle finissait de descendre.

Plus récemment, en début d’après-midi pendant un gros redoux dans une station très freeride, ça partait dans tous les coins et les secteurs fermaient les uns après les autres. En descendant tranquillement sur une face (au milieu de la station, complètement tracée, à côté d’une piste qui a la même orientation et pente), j’ai déclenché le même genre de coulée que celle d’en-dessus, mais en un peu plus gros et plus longue. Encore une fois, j’ai remarqué la coulée qu’une fois en bas, mais je ne m’étais pas attardé pendant la descente, connaissant les conditions. J’avais mon arva ce jour-là. Au final, la station a complètement fermé un peu en avance sur l’horaire de la journée.

Sinon, plus anecdote, j’ai déjà vu plusieurs fois la neige se fendre devant l’avant de mon snowboard sur des traverses. C’est plutôt inquiétant. Je suis rarement repassé au même endroit pour vérifier le résultat.

Sinon, bonjour Fluofun!

Les avalanches comme tous les dangers que la montagne nous réserve, sont des choses à prendre très au sérieux. A moins d’être un de ces boulets qui cherche les ennuis. La plupart ont une connaissance avancée de la montagne et essaient d’évaluer les risques pour éviter le pire. Mais parfois ça arrive, avec les conséquences dramatiques que l’on connait. C’est bête mais c’est comme ça.
Un reportage sympa que j’avais vu sur La Grave, à l’occasion des débats stupides sur l’interdiction du hors piste, disait : « Le hors piste dans des itinéraires de haute-montagne sont risqués mais, ça représente une échapatoire pour le gars qui bossent toute la semaine et qui ont besoin de ça pour décompresser. La prise de risque qui doit bien sûr être mesurée, est un gage de sensation et de plaisir. »
C’est le compromis entre le risque et le plaisir.

Perso. je n’ai jamais eu de mauvaise expérience avec des avalanches, si ce n’est un « tapis roulant » sur une petite coulée de 20m. rien de méchant et la coulée ne pouvait pas aller plus loin.
Par contre je me rappelle une fois où j’ai sauté une petite barre rocheuse que j’avais bien repérée à la montée et même descendu tranquil en la contournant une première fois. La seconde j’y vais direct (avec ma board qui avait 15 jours) et j’évalue mal l’endroit du drop. Résultat je tire 3 mètres trop à gauche et j’attéri sur des rochers. Grosse frayeur, quand tu t’envolles et tu vois que tu t’es planté d’endroit et que tu vas quoique tu fasses, te manger du granit. Finalement j’ai explosé ma carre, et je n’ai pas été blessé. Mais mon dos aurait pu jouer le rôle de la carre, et je ne sais pas dans quel état je serai ressorti de là…
ça fait réfléchir et ça développe un peu plus notre humilité vis à vis de l’élément.
C’est malheureusement après ce genre d’expérience qu’on en prend conscience…