Super post guigui, un brin nostalgique quand même. Je ne suis pas aussi nostalgique que toi car le snow est ce que l’on en fait, et pour moi, rien a changé, je suis toujours avec les même potes et avec le même esprit.
Ce qui est positif, le matos; ça a super évolué et comparé à avant , ça a du bon le progrés.
Même si les boards d’avant marchaient bien quand même.
Je fais du snow depuis 20 ans. J’ai fait parti de ceux qui ont essayé des inventions bizarres (les plaques montées sur ressorts qu’on ridait avec des chaussures de ski…) et ont vu évoluer le snowboard. Enfin, on appelait ça le surf des neiges avant lol. Au début, c’était le truc cool, branché. Tous les fluo-flash-fun (mmm, le zink jaune et les oakley vert fluo…) qui faisaient du monoski voulaient essayer. Aujourd’hui, l’effet de mode a disparu et les branchés se sont rabattus sur les ski paraboliques et il reste les accros. Mais ils n’ont pas tellement changé avec les années. L’esprit surf rebel et skate trash a toujours existé chez les snowboarders. Faut pas croire que c’est arrivé en même temps que les sweat DC 
Clairement, la pratique a évolué. Il y a 15 ans, c’était à qui allait se taper la plus haute barre rocheuse. Aujourd’hui, c’est le handrail le plus débile. Ce que je trouve un peu con aujourd’hui c’est ce besoin de recréer les obstacles urbains sur la neige. 'tain, des rails d’escaliers on en voit suffisamment toute l’année pour ne pas avoir envie d’en retrouver tous les 200m à la montagne. On croirait presque qu’une station sans park, c’est un endroit à éviter Regardez les vidéos d’il y a 15 ans ! C’était la recherche permanente du spot vierge. A part that’s it that’s all, la plupart des vidéos aujourd’hui montrent des couillons qui s’éclatent la tronche sur un rail en centre ville, qui se font tracter par des caisses pour avoir assez de vitesse sur le plat et replaquent sur un 1cm de neige quand c’est pas carrément sur le goudron. Elle est où la montagne là ?
Les modes vestimentaires changent mais je ne trouve pas que l’état d’esprit ait tant changé que ça. A part pour quelques vieux cons qui ont une idée bien arrêté de « L’esprit du surf » et qui n’a existé que dans leur tête, qui pensent que c’est toujours mieux avant, que c’est un lifestyle à la point break. C’est quoi le lifestyle du snow ? C’est quoi la différence entre un vrai et un faux rider ? (pour la réponse, regarder le sketch des inconnus sur les chasseurs). J’étais au premier mondial du snow, on dormait à 8 dans un appart pour 4. Aujourd’hui, je suis plus branché dodo à deux dans un 5*…à 35, j’ai pas les même envies qu’à 18 ans. Heureusement d’ailleurs. L’esprit rider c’est bien mais si c’est pour vivre dans un van comme un clochard toute ma vie, bof bof. Depuis que j’ai mis les pieds sur la planche à neige, je kiffe, ça m’obsède dès que je vois les premiers flocons. maintenant, il y a aussi la réalité de la vie : 5 semaines de vacances par an, c’est moins simple que les 3 ou 4 mois des étudiants, surtout quand on a des jeunes enfants et une femmes qui n’aime pas trop la neige alors qu’elle a grandi à la montagne !
Le physique évolu aussi avec les années. J’ai sauté des barres quand j’avais les jambes. Aujourd’hui, la première journée de la saison, elle est dure. Au bout de 2 ou 3h, j’ai jambes qui font vraiment mal. Il y a 20 ans, je pouvais rider 8h le premier jour sans crever la bouche ouverte.
Je crois que je deviens aussi plus sage en vieillissant. Je n’irais pas risquer mon dos ou mes cou**sur un escalier. Je n’irais pas non plus scotcher tous l’aprem derrière un kicker et remonter 200 fois à pied. Je préfère rider en mode balade, profiter de la pow, envoyer une petite rotation sur une bosse ou me tirer la bourre avec des potes mais je n’essaierais pas un 1080 tête en bas. Un peu de peur aussi. Je me suis pété les deux chevilles en skate et en snow, et ça laisse aussi des séquelles. Enfin, c’est moche de vieillir
Mais je ne suis pas prêt de ranger définitivement ma board
Je trouvais plus mes lunettes pour lire de près, je pouvais pas répondre… Enfin…
Les 2 derniers posts de guigui et de tonioprod résument pas mal ce qu’on peut ressentir à 35 ans, quand on ride depuis le début des 90’s.
Oui on a un peu de nostalgie, mais ça n’entame pas du tout la folie qui nous prend dès novembre !! Et parfois on se met à rider comme des minots, dans un park à tenter des… tail grab. Bon parfois aussi l’âge nous rappelle qu’on se fatigue plus vite (oui tonio, la 1ère journée est devenu une petite journée pour moi aussi now), on se blesse (fracture de la hanche, ça vous dit ?).
Je suis d’accord que le snow devient de plus en plus urban, et c’est un peu dommage je trouve; mais bon, chacun son kiff et je respecte ceux qui s’envoient un switch 270 to front boardslide sur un kink de 35 marches, il faut vraiment des coui****.
Niveau fringues, c’est vrai qu’avant un gars qui ridait on le voyait de suite, c’était un « nain à bonnet ». Maintenant tout le monde porte du DC, du Rip Curl, du Quicksilver et ressemble à un rider. En 1990 je faisais du monoski (et oui…) en salopette jaune Killy, et aujourd’hui je porte du 686 bien fat. N’empêche que lorsqu’on portait un baggy en 1990, on se foutait de notre gueule, on nous demandait si on avait chdans notre benne; maintenant tous les kids en portent. Tout évolue, c’est normal.
Le matos change, devient beaucoup plus performant, le cambre inversé est le dernier truc, et ça marche bien il faut dire. Au début on avait des boards avec lesquelles le switch était un exploit, valait mieux passer un 3-6 qu’un 180!
Eh eh le park « interdit aux skieurs », je m’en souviens, c’était une vraie guerre.
Sinon, j’ai commencé à rider avec des coques dès 93 moi, les plaques faisient déjà leurs adieux.
Par contre on garde le même esprit, la même envie : rider, et ne pas faire partie de la masse qui bloque devant M6 ou TF1…
Si Ricoshek me pardonne cette intervention (oui, je n’ai « que » 31 ans)…
Pour ma part, je me suis mis au snow qu’à l’age avancé de 20 ans. Je le voyais comme une prolongation du plaisir du surf et du bodyboard que me permettait ma nouvelle localisation géographique (ça a aussi achevé de me convaincre que Grenoble était un bon spot pour les études).
Pas connu les années fluos donc, sauf celles après 2005…
J’ai pas la sensation que le millieu ait tant évolué que ça. Si, les admins de SP se prenaient beaucoup moins pour des stars à l’époque, mais passons.
Pour ce qui est de l’évolution des plaisirs, à l’époque les parks étaient pas nombreux ou pas toujours terribles. Du coup j’ai pas la sensation que ma pratique s’est vraiment éloignée du freestyle. De toute façon, avant 2000 en Isère, à part aux 2 Alpes, si tu voulais faire du freestyle, fallait jouer avec le terrain naturel. Et puis y’avais moins de monde en hors piste, du coup même quelques jours après les chutes, on était encore à tracer partout où on pouvait.
Tout ça pour dire qu’au final je pense que je me suis pas mal freestylisé avec le temps, même si ma conception du freestyle porte le nom de freeride pour certains: repérer le petit bout de relief, imaginer comment l’exploiter au mieux - pas forcément dans les airs d’ailleurs - mettre du style dans ses virages, chercher la trajectoire qui va permettre de pousser un turn à son paroxysme tout en me mettant en position avec la vitesse qui va bien pour exploiter le petit bout de relief suivant, c’est comme ça que je vois le snowboard. Les sauts, les rotations et les flat tricks, c’est juste des possibilités qui s’ajoutent au reste.
Mais parfois, on a juste envie de s’amuser avec les potes, et quand les potes sont pour une moitié dans le park et pour l’autre en train de tracer sur la piste en skis de slalom géant… Et ces jours là, le park m’attire plus que les pistes que j’aime bien mais trouve souvent un peu répétitives, fautes de variété dans le relief (sans compter que quand on cherche la trajectoire originale, on n’est pas forcément très prévisaible pour les autres, et ça il vaut mieux éviter quand il y a du monde).
Mais bon, je garde espoir, les copains parkeux commencent à évoluer et sans renier leurs tempérament de freestylers, ils se lassent petit à petit de la file d’attente pour faire pour la 3729ème fois le même run.
Y’a un truc …
Ou tu montes trop lentement ou tu descends trop vite
yop!!! salut bande de vieux rider!!!
bon j’ai commencé le snow en 95 sa fait 15ans !!!
watcha !!! une paire d’années et j’ai 30 balés
j’ai récemment réouvert des mags de snow pour aller y chercher des illustrations de laguigui laguigui
je suis retomber sur un des débat de l’époque a savoir qui aller gérer le snowboard au niveau nationnal .
d’un coté la fédé de ski cherchant a englober le snow comme une pratique" dérivé du ski" au seins de sa fédé .
et de l’autre des snowbordeurs , cherchant , a établir leur indépendance face a ce vieux "mammouth"qui et la ffs ; et a crier haut et fort que le snowboard et unique fier et na rien a envier aux autres sport de glisse .(mon avis persso)
les évolution que j’ai peu constaté sur ces 15 années de pratiques:
_le snow c’est démocratisé et l’esprit tribal c un peu perdu (quoique) plus dilluer en fait
_augmentation amélioration des snowparks borderscross bankslalom!!!
_le snow a créer une dynamique freestyle autour des sport d’hiver
_le snow a influencé le ski (alors que le ski non D hahahahah) respect
_beaucoup de fric plus de marques moins de core et des pertes
_une innovation permanente c dernierre années avec grande ammélioration du matos (marketing quand tu nous tiens)
bon voila ma vision que dire de plus :
remercier les snowbordeurs qui se sont battu a l’époque pour le snow et qui continue a bossé dur .
bon courage a tous ce qui oeuvre pour le snow et dans le snow
bon ride a tous
bonnes vibes
J’avais pas vu ce post … qui me correspond bien !
Eh oui, j’ai 37 ans depuis peu. Mois aussi, je suis un reconverti du surf exilé à la montagne.
Ma première session de snow doit remonter à l’hiver 92/93 aux Contas. J’avais ridé une semaine avec une Burton Air Craig Kelly avec les coques de l’époque (3 boucles je crois). J’avais pas mal galéré car l’élément neige était vraiment nouveau pour moi… J’avais tendance à rider la montagne en travers comme une grosse vague. J’ai grandi dans des contrées plutôt tropicales et j’avais plus l’habitude de surfer le reef que de carver sur des pistes gelées.
Par contre la powpow a été une véritable révélation. L’hiver suivant, je faisais ma 1ère rando surf dans la Vallée de Névache. A l’époque, les skieurs de rando nous regardait comme des « bêtes curieuses ».
Fallait voir le poids du matos et les raquettes à elastiques qu’on devait se trainer
Puis, je suis retourné vivre sur la côte et j’ai oublié le snow quelques temps. J’ai finalement repris, il y a 6/7 saisons pour finalement venir m’installer en Savoie.
Ce qui a changé, je trouve c’est le niveau moyen qui est aujourd’hui très élevé tant en freeride qu’en freestyle.
Effectivement, les abords des stations sont aussi très vite « tracés » ce qui n’était pas du tout le cas auparavant.
Le matos a également énormément évolué que ce soit les fringues, les boots, les coques et les boards et ce, dans le bon sens.
L’état d’esprit a également changé mais je trouve que le « surf spirit » des débuts est toujours là. Il suffit juste de le chercher un peu. D’ailleurs, je trouve que les jeunes riders reviennent de plus en plus à ces valeurs initiales que sont savoir rider la poudre avec des boards « surf feeling » et sortir des snowpark, enfin. Ils apportent vraiment du bon dans ce domaine. J’ai récemment vu une vidéo de Mathieu Crépel qui m’a vraiment impressionné en FR.
Bon, j’vous laisse, faut que je prépare le goûter des enfants pour la sortie de l’école.
un peu nostalgique mais ça veut surtout dire que j’ai aimé « l’avant » pas que j’aime pas le maintenant mais c’est vrai que je ne me retrouve plus trop dans le snowboard actuel, surtout cet aspect de « paraitre » (peut être plus fort dans les alpes du sud va savoir)
par contre je choisi les bons moments et je fais mon difficile, histoire de garder que du bon, c’est surtout ça qui a changé chez moi. après je ne me jette plus sur des kick de 20m non plus, quelques bonnes blessures m’ont bien calmé. j’ai aussi appris à sortir du snow à tous prix pour me faire plaisir ailleurs. je me suis remis à la rando autant en ski qu’en snow/raquette, j’ai découvert la cascade de glace, je peux balader en montagne sans but de rider forcément.
en analysant un phénomène a changé aussi: le prix on est passé d’un forfait à 90 francs à un forfait à 27 euros, de boards haut de gamme à 2000 francs à des boards de 500 euros en milieu de gamme, idem pour les masques, boots, carburants… je pense que ça a éliminé une branche punk-roots-trash qui s’exprimait il y a quelques années pour ne laisser accès qu’à une branche plus aisée et forcément moins tarée
ou je monte de très gros dénivelé, et je les descends encore plus vite …
je partage ton avis sur la question…pas étonnant puisque que nous avons tout 2 dérivés de la même manière Le forfait à augmenter c’est sur, mais ça faisait bien moins mal que tout le matos d’alpi, de glace, mixte ou roche
+1000000000
Rien à ajouter!
Je croise juste les doigts pour ne jamais avoir de gros pépins qui m’empêcheraient de rider…
Pour le moment tout se passe bien du haut de mes 24ans 
Merci kyie, long ride à toi
oula
suis la seule vétérante bon en meme temps j’ai pas 35 ans
il est clair que l’on peut être à même de constater une grande évolution dans le secteur du snow ( de la glisse en général que se soit dans le matériel, la wear etc…)
à mes débuts ( en 94/95), j’ai démarrer avec surf plaques( one sixty) avec vêtements homme
puis jai pris NITRO PYRO mdr quand je vois les nouvelles boards!!!et j’ai appris seule car pas de prof pour cela donc grosses chutes bien douloureuses !!
je dois admettre que je n’ai plus cette fougue!! cela s’explique par les genoux (droit surtout)
le mal de dos assez « imposant » , ma vie "active : enfants etc…
et de certaines personnes que j’ai connu et qui on « provoqué » dame nature…( RIP)
la mentalité aussi a « évolué » mais , à mon sens, c’est pas terrible, .Au tout du snowboard en france c’était vraiment quun état d’esprit avant tout , une facon de s’exprimer en se donnant des limites avec un nouveau sport de glisse.C ependant on était mal vu surtout les files à l’époque mdrcette mentalité à l’époque
maintenant il y a toujours chez certains cette mentalité, se sentiment de se dépassé, d’allée toujours plus loin
mais aussi et trop cette « mode » :"" moi suis surfeur ascendant snowboardeur""
cepedant le respect concernant l’environnement est bien , on en parle beaucoup plus donc ca c’est aussi un aspect positif
voilà concernant les grandes lignes
Je découvre le post…et suis bien content de le lire. Peut-être que moins naze (bah oui il est minuit passé!) j’essaierais de rajouter à ce qui a été dit, mais ceci dit, je me retrouve pas mal dans tous les avis parfois même un peu contradictoires (autour du chgt d’esprit ou de certaines pratiques)!
Oh et puis après tout je suis en vacances, je mettrais pas de réveil demain matin
C’est vrai que blazé par les pistes , ça fait quelques années que je cherches autre chose…Mais en bon vacancier que je suis, je retrouve souvent les réflexes consommateurs et me retrouve régulièrement dans la facilité d’une station…Je m’excite un peu sur des légers hors pistes avec l’impression de sortir du flux constant des pistes, voir quelques plus grosses sorties où la je me dis : oui c’est mortel ! J’ai marché 2h et descendu une demi heure avec mon arva que j’ai jamais utilisé, j’en ai pris plein la tronche, mais j’aurais aussi bien pu me retrouver sous la neige…
Ça me calme un temps…Je vais au parc ou je suis relativement moins bon, je regarde mes fringues que les autres regarde, je sens pas le respect que mérite mon columbia qui m’a jamais fait faux bon! Ça me rappelle quand j’essayais de faire du skate avec ma planche à deux balles qui me pétait les tibias sur chaque shovit et que j’écoutais pas la bonne musique pour faire partie de la famille…
Mais bon c’est la vie en société, y’a pas de raison que ça soit différent ici qu’ailleurs. Pour moi le snow, c’est surtout moi et mes potes parce qu’on à eu la même combi eurodif horrible quand on a commencé sur nos planches hot alpine, et que c’est pas avec un début comme ça que ça vous aide à faire partie de la grande famille du style! Héhé! Par contre qu’est-ce que ça soude des amitiés solides!
Mais bon j’essaie quand même de m’intégrer je m’assois au parc et crie « yes » à chaque saut de plus de trente centimètres (à merde c’est plus comme ça qu’on fait?)!
J’avoue quand même avoir fait certaines rencontres fortuites sur les pistes tout à fait sympas, pdt les sorties freeride tout autant…Et si je me mets à traîner sur le forum c’est aussi dans cet espoir, de partager des bons moments avec des accrocs!
C’est vrai qu’en tant que vacancier, c’est pas évident de s’ouvrir de nouveaux horizons à la montagne. C’est principalement ce que je ressens après presque 15 ans de snow…Mais j’ai sûrement pas toujours fait les bons efforts (je vais pourtant jusqu’à imaginer que je déménage pour remédier à ça ).
Pour le physique, j’ai le genou en vrille, le cartilage s’est fait la malle, je vais essayer de rider avec une genouillère cette année, si quelque vieux ont des remèdes meilleurs, ou en ont l’expérience…Je suis preneur d’avis!
Il est un peu pourri et long mon mail, je sais même plus si je suis dans le sujet…Excuses.
Je m’y retrouve bien dans ce que tu dis QReuCk pourtant je suis achement plus vieux et puis je partage en partie ton bilan snowséabond
Sinon Guigui je pense que le paraitre a tout de même sa place. Pour les jeunes et les plus vieux, paraitre c’est peut être aussi une façon d’exprimer un goût, une personnalité. Moi je ne m’habille pas comme un oeuf, je ne cherche pas non plus à cloner, mais c’est vrai que j’attache une petite attention quand je choisis mes fringues (souvent conseillé par ma femme ), une banalité de ce côté là.
Bon les plus jeunes aiment jouer un rôle style « dope » attitude mais bon je dirais que c’est de leur âge, mais toi tu parles de plus vieux riders c’est ça ? Moi je ne sais pas, je pense que je connais pas bien le milieu ! (d’ailleurs ça m’intéresse pas du tout) mais je veux bien que tu m’en dises en peu plus
@ Adren Sans rentrer dans le détail car je ne suis pas un spécialiste, comparer l’indice des prix en faisant juste une conversion francs/euros beaucoup de gens font ça mais ce n’est pas juste. C’est plus compliqué que cela il manque déjà un critère : le pouvoir d’achat.
Je me retrouve pas mal dans certains message. Pour aller plus loin par rapport à ce que j’ai déjà dit, et ne parlant que pour ma pomme bien sûr, je dois avouer ne pas trop regarder comment ça évolue autour de moi. Je me tamponne assez de savoir si c’est bling dans l’park. Je prends mon petit plaisir solitaire (non, mal pensants pas celui là) ou avec qqs amis, dans ma pratique simpliste du snow. Déjà je suis souvent loin des pistes, dans des endroits où on croise 2/3 pélerins et quelques chevreuils (qui n’en ont rien à faire de savoir si on a la dernière combi à la mode). Pour les fringues, j’aime malgré tout me saper, mais ma recherche est avant tout « technique », j’aime pas avoir les noisettes au froid. Donc je ne regarde avant tout que le côté calorifique.
Après avec l’âge, je suis moins tendance, du coup, mon matos dure plus longtemps (2 hivers pour la veste/7 hivers pour le futal, 5 hivers pour la planche et les fix, 10 hivers pour les boots). Par contre, je m’équipe plus intelligement en fonction de mes réels besoins (ARVA/Avalung/Casque).
Ce qui me coûtait au début (une femme qui skie comme une tanche et qu’aime pas trop ça) me permet aujourd’hui de mieux savourer les jours sans snow (skier avec mes enfants de 6 et 3 ans en mettant 1h pour torcher une bleue qu’on casse en 5 minutes normalement, faire une pause casse dale dans un paysage dantesque, aller simplement se faire une méga descente de luge hors piste, une chtite rando, rester à la maison avec une bonne flambée et un bouquin…) bref vivre sans diktat et prendre s on plaisir de choses simples.
En 1990, j’ai commencé à faire du Longboard sur la côte landaise, même l’été, nous n’étions que peu nombreux sur les spots de Seignosse, même l’été, où il suffisait de marcher 1h en direction de souston pour prendre de bonnes vagues seul, le surfwear était encore aux débuts de son ère industrielle, de fait, un simple Tshirt « tribalisait » facilement. Aujourd’hui Quiksilver est le 3è équipementier sport derrière Niqué et Adichiasse, fait travailler des petits malaisiens à tour de bras… tout fout l’camps. Mais l’avantage c’est qu’aujourd’hui, je m’en fout. Pas de besoin d’appartenance, un ride avec des amis en forêt + une bière me suffisent, ni vu ni connu.
concernant les apports de la ville à la montagne, je suis un peu d’accord aussi, je trouve cela dommage. Mais faut aussi ne pas oublier que bcp se plaignaient de ne pas avoir de park de qualité, donc aujourd’hui, faut pas se plaindre que nos petites stations répondent à la demande. Je suis par contre d’accord, concenrant les images de snow, ce serait bien d’arrêter de nous montrer des gus se faisant tracter par des bagnoles, là l’intérêt??? Mais c’est la communication actuelle. De même que l’utilisation systématique d’image de HP, forcément, ça amène de jeunes inconscients hors des pistes…
Y a plein d’autres choses à dire, en vrac. Mais en gros voila l’essentiel. Je dois en oublier sûrement.
en fait il n’y a pas un milieu mais plusieurs microcosmes tous plus ou moins liés les uns aux autres.
le haut niveau: pas trop de blabla ou de « represent », ça envois du lourd et basta. là dedans on trouve beaucoup de riders pro ou non (certains n’en vivent pas et payent leurs planches). mais pas forcément ceux qui sont dans les magazines. dans le haut niveau je compte toutes les disciplines. ce qui est marrant c’est de voir que les gars qui font du boarder sont aussi ceux qui seront au départ d’une freeride. à savoir qu’Haakonsen court toujours… en slalom (et oui désolé les freestyleux). on peux compter tous les minots des clubs aussi voir même ceux qui ont touché au haut niveau mais qui l’ont quitté. ils gardent un gros niveau, connaissent les gens, mais ne sont plus forcément dedans.
le freestyle: c’est un milieu à part, pas forcément besoin d’envoyer, suffit de représenter pour être connu de son microcosme, principalement dirigé par les marques via la presse (qui ne peut pas vivre sans la pub) c’est par là que passe toute les influences du genre le fluo c’est pourri et deux ans après le fluo c’est cool, histoire de renouveler de la fringue et du matos d’où … la surmédiatisation du rail. bah ouais on casse moins de planches en freeride… une fois que vous avez compris que votre image du snowboard c’est ça, c’est bien facile de prendre du recul et de s’ouvrir à d’autres horizons. si vous voyez des pseudos guignols déguisés dans la galerie de la station, pas la peine de les chercher au parc ou sur les pistes ou dans un monstrueux kicker en hors piste, ils n’y seront pas mais les minots du club oui…
le pro rider freestyle: je le met à part parce que lui vit de sa passion, qui ne paye pas son matos et par qui on fait rever la masse, il fait parti du haut niveau mais n’a pas besoin de le fréquenter pour vivre, il reste dans la bulle des marques. c’est lui qui fait rever les gens dans les vidéos.
la masse: bah en fait beaucoup de ce qui reste, les gens normaux qui se saignent pour acheter leurs matos, qui rident pas comme des dieux et pour qui le haut niveau c’est celui de JP Walker, tous les gens qui ne connaissent le snowboard que par la presse spécialisé, leurs amis, les caisses de remontée mécanique et qui ont du mal à être objectif sur le « milieu ». les gens du freestyle les appelle sarcastiquement les pinpins, mais sans les pinpins, plus de marques, plus de station, pour moi le snowboard est plus proche de la masse que du reste. à savoir que là dedans il y a tout les niveaux et certains sont même des fois bien plus fort que certains des catégories sus-cités mais en étant loin de tout, on se fait pas remarquer…
il existe encore pas mal de microcosmes, mais là j’ai à peu près tout résumé là.
Rico : c’est hors débat, mais ce que je sous entendais c’était juste que l’achat d’un forfait saison reste aujoud’hui nettement moins chères que le coup du matos des pratiques montages pures ( escalade, snow rando, alpinisme…)c’était bien sur mon opinion vis à vis de mon pouvoir d’achat.
Pour en revenir au sujet, je m’apperçois qu’il n’y a pas de vérité vrai !! Chacun possède sa vision des choses sur le sujet, avec sa sensibilité et son vécu. Nous n’avons pas tous eu les mêmes expériences qui fondent l’opinion que nous exposons ici. Fondamentalement je pense que le milieu tel qu’il était il y a 15 ans à évolué en bien ou en moins bien, chacun apprécie ça différement selon ses besoins et ses attentes, mais une chose est sûre, c’était indispensable pour notre sport !
Mon plus grand regret aura été de ne pas pouvoir pu continuer à voir de dévellopper l’AFS et par conséquent de ne pas voir naître le BE Snow que notre discipline aurait tant méritée !!
Moi, je note que la plupart des « vétérans » du snow sont aussi des surfeurs. Sans déc, faudra qu’on s’organise un trip sur la côte un de ces 4. 
t’inquiète je viens te soutenir boop
Du haut de mes 27ans (désolée rico), j’ai 15 ans de snow dans les pattes et sérieux le monde du snow a bien changé :
saison 95/96
début en plaque et pas en coque
les snowparks étaient rares et interdit aux skieurs
coté matos pour les nanas c’était pas ça …(morrow slick 152)
le systeme step in était une révolution…lol
les rideurs ridaient pour le plaisir et non pour la frime
le respect des anciens
les pros étaient « accessible »
A.snowboard
Apocalyspe snow
Y AVAIT DU ROCK dans les B.O de vid !!!
La fédération française de snowboard EXISTAIT !
saison 09/10
début en coque
évolution fulgurante du matos et des sapes (surtout pour les nanas)
multitude de snowpark où skieurs et snowboardeurs cohabitent plutôt bien
bling bling style je me la pète mais en fait j’suis qu’un poseur de park !!
Non je te parles pas, tu comprends j’suis UN PRO RIDER MOI, OK?
Y A DE LA TEKTONIC dans les vids !!
J’suis comme beaucoup d’entre vous, je suis nostalgique cette époque, où le seul plaisr était celui de prendre sa board et d’aller se faire un tite face blanche j’aime pas trop le côté machine à fric du snowboard actuel (pub red bull de shaun white par exemple) mais bon si que ça nous permet d’avoir du matos de plus en plus performant …je rêve juste d’un renouveau du old school
Sur ce point, j’suis d’accord avec toi à 200% !! j’ai commencé le snow avec mon père, mon parrain et leur clique de rideurs, ils nous emmenaient (mon pote d’enfance et moi) en session freeride avec eux. j’en garde un souvenir impérissable, marcher sur les crêtes, les faces blanches ce sont définitivement mes meilleurs moments de ride !!! et rien que pour ça des fois je pense, des fois, à avoir des enfants, pour leur permettre de vivre la même chose!!
y a que ça qui me fait tenir dans les pires moments
J’attends que mes minots puissent suivre dans la peuf pour m’éclater en famille dans les sapins, ça va arracher