Vous avez du remarquer qu’on est quelques uns sur snow-fr à aimer la rando à snowboard.
Vous nous avez peut-être même maudit en lisant nos compte-rendu et en regardant nos photos.
Si c’est trop insupportable pour vous, il est encore temps de fermer immédiatement cette page, parcequ’autant être clair, ça ne va pas s’arranger.
Nous étions donc 9 le week-end du 22-23 février à nous être donné rendez-vous au pied des pistes d’Aussois. Avec Ricoshek, nous sommes arrivés vers 8h30 pour nous garer à côté de Tartempion, Natu, Milky et Tak.
Direction le café le plus proche pour rejoindre Adren-Alien, Yann et Ras_Kor arrivés un peu avant.
Café, croissants et étude de la carte du secteur avant d’aller prendre le forfait randonneur à la caisse de la station.
La caissière nous prévient gentiement qu’un snowboard ce n’est pas fait pour randonner. Ah bon? Mince, on savait pas. Tant pis, on y va quand même.
Nous arrivons donc au sommet des remontées juste au-dessus de la couche de brouillard.
Direction le refuge de Fournache, 300m plus bas, sur une première descente d’échauffement de type « bord de piste ». Evidemment, on aurait pu faire ça avec un forfait station, mais c’était sympa comme échauffement et la suite s’annonce autrement plus intéressante.
Les splits sont donc coupés en deux et les raquettes chaussées et on commence l’ascenscion vers le refuge de la dent Parrachée, 200m plus haut, de l’autre côté de la combe. Au refuge, on allège un peu les sacs de ce qui est inutile pour la journée, et sur les conseils du gardien, on remonte le vallon de la Fournache, jusqu’à un plateau bien au-dessus du haut des pistes. Nous nous arrêterons vers 2850m d’altitude, le reste ne semblant pas présenter un intérêt majeur. La descente est vraiment bonne sur les 300 premiers mètres, puis ça redevient du bord de piste.
On rejoint à nouveau le refuge de la Fournache sur la terrasse duquel nous sortons le pic-nic. Premier objectif atteint. Reste à regagner le refuge de la Dent Parrachée pour passer la nuit.
Il y a vraiment du monde sur l’itinéraire de montée au refuge. En fait nous serons une quarantaine à passer la nuit ici. Après avoir bu quelques bières et avoir bien exploité le jeu de carte du refuge, nous commençons le repas, accompagnés de deux slovaques partis à l’arrache qui pensaient que le refuge était non gardé. Comme il reste deux lits, le gardien les a autorisé à rester. En tout cas on a bien rigolé avec eux, surtout Ras_Kor en très grande forme. Adren_Alien apprécie un peu moins la soirée pour cause de visites trop fréquente à « l’annexe » du refuge, ce qui impose d’affronter la tempête de neige qui sévit à l’extérieur ce soir…
A 22h, tout le monde au lit. Le gardien réveille tout le monde à 7h pour le petit dej, et surtout le lever du soleil fantastique au dessus de quelques brumes matinales qui se dissiperont vite.
L’objectif du jour est le col du Moine, situé à 3330m d’altitude. Le problème, c’est que tout le refuge ou presque a le même objectif, mais finalement, les pentes sont assez larges pour qu’on puisse se faire plaisir quand même, et contrairement à la veille, nous n’aurons pas à faire la trace à la montée.
La météo est au grand beau temps, et on profite bien de la montée débutée à 8h30 pour nous. Evidemment on s’est fait devancer par les skieurs au sommet, mais ce n’est pas bien grâve. Même si nous avons assisté sans rien pouvoir faire à un démontage en règle d’une jolie face avec 40cm de poudre à grands coup de godille serrée, il reste un peu de place quand vient notre tour. Et là, pas question de mettre un virage tous les 5 mètres. Pour une fois qu’on a la place de rider, on va pas la jouer petit sur la taille des courbes.
Les 700m les plus hauts sont un vrai régal, avec largement la place de faire de beaux et grands virages. La traversée de la fin de l’itinéraire est beaucoup moins amusante pour nous comme pour nos semelles, mais après un tel plaisir, difficile de râler… d’autant que le couvert est déjà mis et qu’un plateau garni de bière fait rapidement son apparition sur la table de la terrasse du refuge.
Une fois le repas avalé, il est temps de se diriger vers le télésiège de la fournache où le gardien du refuge nous assure qu’on nous laissera passer.
On à encore droit à quelques jolis virages avant le court chemin à pied entre le refuge de la fournache et le télésiège du même nom. Nous voilà donc de nouveau en station, avec son lot de commentaires incrédules du type « regarde, il a une planche qui se coupe en deux! »… Nous attaquons donc une descente express sur piste, dans une neige pas trop mal en haut, mais complètement défoncée en bas (Aussois est orienté plein Sud).
Un dernier verre (sans alcool, on a un peu de route) et on se dit au revoir en espérant bien pouvoir remettre ça.
Petite montée dans le vallon de la Fournache, sur fond de Dent Parrachée:
La vue depuis la terrasse du refuge, en fin d’après-midi:
Lever du soleil devant le batiment préféré d’Adren Alien:
Ca y est: col du Moine, 3330m d’altitude:
Devinette: Une trace de snowboarder s’est cachée parmi les traces de skieurs. Saurez-vous l’identifier?
Même endroit et concours de gerbe avec victoire de Ras_Kor sur ce coup là, malgré l’entrainement de son adversaire du moment :