Bonnes conditions de neige + beau temps annoncé = rando split !
La météo annonçait depuis le début de la semaine que je jour J serait dimanche, c’est donc samedi soir qu’avec Sygfrid et Adren-Alien que l’on se cale pour notre sortie hebdomadaire. RDV est pris : 7h30 à Thônes pour soit Blonnière soit la Tournette. Avec une préférence pour Blonnière qui sera très certainement moins fréquentée que la Tournette.
Levé dimanche matin à 6h00 avec une mauvaise nouvelle : Sygfrid ne sera pas des notre pour cause de maux intestinaux (comme Adren la semaine passée (je prie pour le WE prochain ) ).
Arrivé à Thône pour 7h30 et direction Blonnière. La météo annoncée grand beau; c’est loupé, le temps et couvert et il fait donc relativement chaud (environ 1-2°C en plaine).
La montée dans le bas de Blonnière se fait dans une chaleur inhabituelle pour la saison, mais avec un bonne quantité de neige et avec un ciel couvert.
Interrogation arrivé au niveau de la bifurcation pour le Coillu à Bordel : on le tente, on le tente pas ? Ça sera ‹ On le tente ›, malgré l’appréhension que j’ai. Les conditions semble être là.
Trois personnes sont déjà engagées dedans, il faudra faire vite si on veux en profiter, car il y a du monde derrière.
On monte en mode express’ (enfin surtout Adren), qui rattrape et double le premier groupe déjà engagé. Le premier skieur et déjà arrivé en haut et redescend aussitôt. Moi je me fais déposer par un skieur mais que je rattraperais sur la partie haute du couloir profitant des marches faites par les quatre personnes me précédant skis et splits sur le dos.
L’arrivée en haut du couloir et pour moi déjà une grosse satisfaction car on c’était déjà pris deux ou trois buts ici les années précédentes (jour blanc, risque avalanche,…) et en plus la météo est avec nous, le ciel se découvre enfin.
Pressé d’en découdre et suivit par une troupe on se décide à descendre assez vite, je me lancerai donc en premier suivi d’Adren et des comparses spliteux rencontrés dans le couloir à la montée.
Énorme descente dans une neige de cinéma, un rêve éveillé ! Le couloir se ride parfaitement, je me sens bien et je n’ai pas de mal à lâcher les chevaux.
Voilà, on bien défoncé le Coillu à Bordel, je suis heureux comme un gamin le jour de Noël.
Arrivé au pied du couloir à 11h, il nous reste un peu de temps pour ‹ rempeauter › et monter un peu plus haut profiter de la neige qui est bonne mais qui transforme. On repart donc pour quelques conversions histoire de se finir les cuisses.
Retour à la voiture pour manger un casse-dalle avec les yeux qui pétillent.