[NOSTALGIE] Histoire de vos débuts

Suite au sujet sur la vielle Rossignol « eyes » je me suis rappelé mes débuts en snowboard et je trouve intéressant de connaitre l’historique de chacun.
Je suis née dans un petit village des hautes-alpes prés d’une petite station familiale qui s’appelle Ancelle, à l’époque (fin des années 80) le snowboard, du moins chez moi, était vraiment méconnu.
Un mercredi ma mère me laisse donc à Ancelle pour une après midi de ski, pas de chance j’oublie mes bâtons dans la voiture.
Je me rend donc dans un petit shop de loc que je connaissait pour lui gratter des bâtons et là je voit au fond une planche à neige, je questionne un peu le vendeur qui me dit que c’est nouveau mais que ça ne durera pas…
Etant curieux je lui demande si je peux la prendre, pas de problème, il me sort l’engin…une Duret d’au moins 165 cm avec des fixs coques
Me voilà parti avec mes chaussures de ski et la Duret pour mes premières traces, ou plutôt mes premières galères.
Ma premiére déconvenue fut le refus du perchman de me laisser prendre le tire-cul: « C’est trop dangereux cet engin… »
Ok, j’ai donc monté la piste verte des taillas (pour ceux qui connaisse) à pied, l’après midi fut un calvaire, la board pesait un âne mort et le combo coques merdiques/chaussure de ski manquait cruellement de réactivité
Malgré tout j’ai persévèré le samedi d’après, puis le mercredi etc…
Le perchman m’a finalement laissé prendre la perche, épique, je tenais la perche à bout de bras, les fesses dans la neige et le snow en l’air, je vous laisse imaginer la scène, heureusement qu’il n’était pas long.
Puis sont arrivés les premiers virages et tout s’est vite enchainé, que du bonheur.
La saison d’après j’ai acheté mon premier snow (enfin mes parents), une Burton Air et là ce fut la révélation…du vrai matos, les progrès furent exponentiels et les sensation aux rendez vous…les blessures aussi ,dont un coma après une réception de saut per’ sur le plat, mon nez à dit bonjour à mon genoux .
Mes premiers magasines, Craig kelly, Regis rolland,le premier pseudo pipe de merlette…j’étais mordu!!!
Je suis passé par les plaques avec une Freesurf rebel, puis je suis revenu aux coques avec la mythique Hot Hammer

Voilà, j’ai presque 40 ans et toujours aussi mordu de ce sport 27 ans après mes débuts.

edit:fautes d’orthographe

Pour ma part,
c’est en décembre 1986, je faisais beaucoup de skate dans les rues de Valence dans la Drôme et j’étais passionné de surf (je ne sais pas d’ou celà vient?) je faisait du ski depuis mes 2 ans car mes parents était à bloc de ski et puis un soir j’ai vu un film qui passait sur la 3 a 20H sous forme de séries de 20 mn et qui à changé ma vie. Ce film s’était Apocalypse surf et j’ai tanné mes parents pour qu’il m’emmène essayé le surf des neiges

C’est un dimanche de décembre 1986, qu’il m’emmène a Chamrousse on loue une planche sur recoin, c’était une DEA avec des straps de planche a voile et des tendeurs pour maintenir le talon, pas de carres et 2 petites ailettes en fer derrière, et on va a Bachat-bouloud pour essayer en bas des pistes.

Il n’y a qu’un tire-fesse qui ne veut pas me laisser monter donc pas le choix je remonte a pied la piste toute la journée et a part faire des tout droit et me crasher en bas et perdre des 10 aines de fois le surf car chaque frontside tout l’intérieur des bottes de neiges s’arrache et ben je suis quand même devenu accroc et j’ai dit a mes parents de vendre tout mon matos de ski la semaine qui a suivi et je n’ai plus jamais remis les pieds sur des ski depuis.

Du coup après un ans de location j’ai acheté ma première board à la glisse Grenoble, shop ou j’ai bossé pendant 9 ans par la suite et j’ai passé mon monitorat fédéral en 1992 pour pouvoir transmettre ma passion et être le plus souvent sur la neige.

Puis étant passionné depuis la 1ère heure j’ai décidé de commencer a collectionner il y a une 15 aine d’année maintenant et voila le résultat même si il manque encore beaucoup de chose sur la page notamment tous les stickers, magazines, catalogues, tshirt et autres

Jetz y un oeil ou 2

www.facebook.com/PjsSnowboardCollection/

Voila mon histoire

Superbe histoire
Pour ma part, c’était lors d’une journée d’initiation en colonie de vacance en 94 à Pyrénées 2000. Comme j’étais fan de skate, j’ai plus voulu remonter sur des skis. J’avais 14 ans

Quand je partais, c’était souvent en colonie de vacance ou en village vacance PTT, ou parfois avec le CE du coté de mon père.
Ex Montpelliérain, je louais les planches de démo aux shop puis j’arrivais avec ma planche en colo. Parfois le directeur tirait la tronche disant qu’il pouvait y avoir des jeunes qui se plaigne mais il n’y a jamais eu de soucie, tout le monde le prenait bien. J’étais le seul en snowboard à suivre le troupeau de la colo. Bon souvenir. Puis j’ai pu faire ça jusqu’à mes 18 ans.

Bon souvenir aussi, c’est quand j’ai pu partir une semaine à Serre che avec un pote et ces parents. En 96 ou 97 je sais plus trop. On croisait pas mal de snowboarder avec une David Vincent au pied. Il neigeait la nuit avec un temps plutôt chouette la journée, on c’était bien régalé. On était même partie faire une journée à La Grave en stop, au retour il commençait à bien neiger et c’est un autocar qui nous avait ramené sur Briançon.
Sur Serre Che, on avait sympathisé avec des jeunes de notre age qui nous montrait des spots et qu’avait séché les cours pour profiter de la neige.
Au nocturne, je me souviens aussi un gars nous dire sympathiquement « Allez les jeunes, venez donc boire un verre de vin chaud! ». Enfin c’était super convivial et c’est à partir de là que je suis tombé amoureux de Briançon.

Maintenant ça fait bientôt 6 ans que je suis dans la région et j’ai enfin pu m’investir sur mon premier matos l’année dernière. Même si ça fait un peu plus de 20 ans que je pratique, ça ne reste qu’un début

J’ai toujours fait du ski, depuis mes premiers jours à Cauterets, jusque 1993.
Skateur depuis 5-6 ans, je faisais encore du monoski en combi jaune fluo (oh yeah…).
Des potes skaters que je retrouvais tous les ans à Noël sont arrivés avec leurs boards, et là je me suis dit que moi aussi je devais rider un snow.

J’ai loué une Hot One Sixty à plaques, et j’ai galéré 2 jours. J’ai été surpris de la position, rien à voir avec celle en skate. Les épaules un peu trop tournées par rapport à mes habitudes, les pieds coincés dans ces pompes.
Mais j’ai kiffé.
En rentrant, j’ai revendu mon matos ski/monoski et j’ai acheté un pack board/fix/boots. Une Burton Air 166 avec des coques B dont je ne me souviens pas, et des Airwalk.
Le début du bonheur, je n’ai jamais retouché aux skis (et encore moins le monoski !!).

Quelques années à rider comme un porc (30-40 jours par saison), pendant mes études puis mes 1ères années de taf (10 jours de vacances en été, le reste en hiver !), puis j’ai ralenti le rythme depuis 3-4 ans. Mais il faut que je revienne !!!

J’ai souvent eu envie de tout lâcher pour aller m’installer et bosser à Cauterets (j’avais une maison là-bas), mais l’enchainement des événements de la vie m’a laissé à Toulouse (les études puis le taf, et ma fille ).

M.

J’ai eu la chance d’accéder aux sports d’hiver dès mon plus jeune âge et de pratiquer le ski 1 semaine par an comme beaucoup de vacanciers un peu éloignés des montagnes (je suis bourguignon).

Vers l’âge de 10 ans, alors que j’avais vu Apocalypse Snow et aperçu les premières planches en station j’avais très envie d’essayer le snowboard mais mes parents m’en ont dissuadés s’imaginant que ça serait une galère.

Après quelques années sans partir à la montagne alors que j’étais ado, j’ai eu l’opportunité à 16 ans de louer une planche pour la première fois et de suivre un cours pour voir. Passionné par le skate, alors que je rêvais de freestyle, je me suis retrouvé à Val Thorens sur une pure planche alpine (Lacroix Nidafly asymétrique) avec plaques et une paire de hardboots Raichle… J’ai galéré pendant 3 jours et j’ai rendu la planche, ça aurait bien pu me dégouter.

Sauf que je suis quelqu’un de persévérant quand je sais ce que je veux ; l’été suivant, j’ai bossé pour me payer un setup complet afin de pouvoir apprendre dans les conditions qui me convenaient. J’ai fait l’acquisition d’une board devenue mythique chez Street Machine à Paris (ils faisaient un peu de snow au sous sol du shop rue Bailleul avec des marques comme Joyride, Lib Tech, etc.) : Une Sims (mini) Noah Salasnek 151 millésime 1994 avec les coques Sims dont j’ai soigneusement découpé les spoilers et une paire d’Airwalk Half-Pipe 2 pointures trop grandes car il n’y avait plus rien à ma taille…

En confiance, je descendais à peu près partout au bout d’une semaine, m’initiait au flat au bout de la seconde et m’envoyait en l’air à la troisième !

Après quelques années fastes alors que j’étais jeune adulte avec du ride quasi tous les week-ends d’hiver malgré mon éloignement des massifs, j’ai bien du me ranger 20 ans après mes débuts avec 2 enfants en bas âge et une compagne qui bosse le samedi pour faire ma semaine annuelle comme tout le monde… Mais jamais à Val Thorens, la station de Marielle Goitschel, ni en hard-boots !

Alors moi c’est presque l’extrême inverse des posteurs précédents.
Je suis né à Bordeaux et j’ai habité à Limoges dès mes 2 ans. Par contre on continuait à descendre très souvent (comprendre la totalité des vacances scolaires) plus quelques week-end avec ponts à Lacanau Océan, on je n’ai pas tardé à découvrir le surf, puis un peu plus tard le bodyboard, qui a finit par avoir ma préférence puisque plus facilement autonome quand on est un gamin tout léger. J’ai même fini par avoir un assez bon niveau en bodyboard, en prone comme en drop-knee et même un peu en standup, même si je pratiquais peu parce que ça impliquait de se mettre à l’eau sans les palmes. J’ai du aussi faire un peu de skimboard et de skateboard à l’occasion.
Un jour où j’avais vers les 8 ans, visite d’une tante sur le Verdon en fin d’été. Elle a un bout de dune avec des feuillus plantés dessus au fond du jardin et c’est recouvert de feuilles mortes. Là elle nous sort une planche en contre-plaqué et avec mes frères on joue à glisser debout dessus. Tout droit obligatoire, mais on a bien rigolé. A peu près à la même période, mon père motivé par Régis Rolland et ses vidéos a l’idée de nous emmener dans le massif central avec une planche de surf dont on a démonté l’aileron. Pas bien probant: évidemment pas question d’aller sur les pistes, l’engin est un peu encombrant et au final on n’arrive pas à glisser sur plus de quelques mètres.
Qu’à celà ne tienne, à partir de là, au lieu de sortir la luge quand il neige sur Limoges ou les collines autour, on démonte les trucks des skateboard pour aller glisser. On a même fait quelques tentative de rajouter des fixations maisons à base de chutes de moquettes. Pas bien solide, mais ça nous a permis de faire nos premiers virages dans la neige.
Pour ce qui est des pistes, un petit séjour à ski quand je devais avoir 7 ans (youhou, première étoile), un week-end avec le collège et une journée avec des potes pendant ma prépa, toujours en mode bipède.
Puis viennent les concours où j’obtiens une inscription dans une école Grenobloise. Pendant l’été, on a fait pas mal de skate longboard avec des potes, dont un certain nombre faisaient aussi du snowboard. Il me disent tous que si je me débrouille en skate et en surf, ça devrait venir vite en snow. Donc quand à l’automne les anciens de l’école nous disent qu’ils faut acheter le matos avant le début de la saison pour avoir des prix, je rassemble toutes mes maigres économies, je bouffe des pates et renonce à boire des bières pendant 2 mois, et je me paye mon premier set, une wild duck philosophy qui avec le recul était une super planche pour progresser (les fixes alu emery et les boots nettement moins, mais tant pis). Première journée aux 2 Alpes (tarifs EGUG) avec des potes de l’école. Je m’attends à en chier grâve mais bon, faut bien se lancer. Je chausse à l’arrivée des cabines au pied du glacier pour faire la verte qui descend sur le côté, je me lance, c’est pas trop instable, je tente un premier virage… ça passe, donc je tourne de l’autre côté… ça passe encore. Je rêve ou j’ai enchainé mes deux premiers virages sans même y penser? La suite a été à peine plus difficile, avec quand même quelques chutes, des fautes de carres, notamment quand la pente était un peu plus prononcée, mais je me suis bien amusé dès le premier jour, découvrant même déjà que la carre permettait de finir les virages comme le rocker d’un surf permet de tourner sans pivoter autour des dérives ou les trucks d’un skate de faire de même sur le béton. Par la suite j’ai fait ce que j’ai pu pour pouvoir me payer des forfaits, et j’ai très vite cherché à progresser en freestyle jusqu’au début de ma troisième saison où à force de me lancer n’importe comment avec un taux de replaquage ridicule, ce qui devait arriver arriva: une bonne entorse de cheville avec élongation du tendon d’achille en prime. Ca m’a fouttu la saison en l’air (blessure en décembre, retour sur la planche fin mars), mais ça m’a décidé à tout reprendre à zéro, en travaillant en parallèle du carving (pas mal de temps à fouiller le net à la recherche des bonnes infos), du flat (et honnêtement ça fait progresser dans toutes les pratiques), et surtout à sortir des pistes dès que l’occasion se présentait. Ma pratique a ensuite dérivé de plus en plus vers le hors piste, jusqu’à décider que je pouvais aussi me passer des télésièges la plupart du temps, puisque ceux-ci emmènent forcément en haut d’une piste.

Sympa l’anecdote de vos débuts, la mienne est plus banal et pourri
Parisien qui à découvert la neige la première fois dans la station du Mon Dore à l’age de 12 ans pour naturellement faire du ski.
On a la chance d’y aller tous les ans jusqu’à l’années de mes 18 ans et là je me dis que ça sera la dernière fois pour moi alors autant en profiter et me faire une semaine de cours de snow tout frais payer par le dady
C’était en 97, avec l’arrivé en force des Step-in dans les shops de loc, donc step-in et planche Burton aux pieds me voici à entamer mes premiers cours de snow avec un mono ESF trop cool de 40 ans qui était un passionné par chance (surf à Biarritz l’été et snow en hiver).
C’était à La Toussuire, un groupe de 8 et au bout de 3 jours on était déjà tous capable (sauf 1) de prendre des virages backside et frontside. Le reste de la semaine a été que perfectionnement et pur bonheur
Surtout que par chance, cette semaine là, il neigeait à la tomber de la nuit et grand soleil au matin
Depuis j’ai plus lâché, à part les step-in