"Si les gens réfutent ou confirment sans cesse des hypothèses ou des « réalités », si, comme le dit Einstein, la lumiére change de trajectoire à chaque masse qu’elle rencontre montrant ainsi « la relativité ».
Alors,ce que je vois n’est peut etre pas ce que je vois, ce que je sais n’est peut etre pas ce que je sais. La realité n’est peut être pas la realité. On peut, de ce fait, tout redéfinir à l’infini et le champ des possibilités est incommensurable. Si on inclut le bonheur ou la liberté, l’àme ou le coeur, alors, peut etre,qu’aprés l’espace et le temps,en sentant (ressantant) l’invisible, l’au delà de l’au delà, peut être que l’on rentre dans la cinquiéme dimension.
« Le cyprés dans la cour » grâce au doute, je me permets de penser à l’infini, à l’étoile, à l’unité et de ne jamais affirmer. Rien n’est acquis, tout est à faire. Le regard change sans cesse et ne voit jamais la méme chose ni le méme paysage tous les matins.
Le mythe de sisyphe n’existe pas car il n’est rien au monde de stable, ni de répétitif.
Chaque virage dans la foret me fait pénétrer dans le bonheur. Là, je me sens toucher la cinquiéme dimension, là, je me sens vivante. C’est l’amour ,c’est l’unité de la vie.
Plus de temps, plus d’espace, que du temps et de l’espace,l’ame en plus. Je ne suis rien et je suis tout, les battements de l’aile du papillon, le tsunami du japon, la puissance de la vie.
S’emerveiller au quotidien,tout ce que je touche, que je vois, m’emplit de bonheur.
Rien n’est plus facile, et difficile a la fois, que de vivre le présent.
La projection dans le passé, quelquefois, souvent agréable, ou dans le futur, n’est pas utile. Pas toujours.
Tu arrives dans le champ de neige, ta vision est globale, immense, comme un cliché,e t puis, laisse toi aller, et c’est là que tu touches le ciel, la gerbe de neige scintillante à travers la lumiére, cette sensation de flotter, la vitesse, le bruit des skis qui crissent dans la soie, la douceur et l’agressivité mélangées.
Je sens mes muscles qui chauffent, ma respiration, mon souffle tantot s’accelèrent et puis se calment. Le gout du froid dans la bouche et les narines.
Le sourire des autres se méle au mien. On est là, ensemble, bien. On a atteind les sommets!!
L’amour se dégage autour de nous. On est un.
L’univers seul peut comprendre et savoir.
Le chamois qui traverse face à nous et nous reluque d’un air curieux. Le couloir en face nous appelle, j’ai envie d’y aller tout de suite, l’effort s’oublie vite, le plaisir est si grand. Cone de dejection qui s’emplit de neige. Stable ou pas?? Il faut aller voir…
Allez, demain peut etre, aprés le froid de la nuit et la lumiére blanche de la lune qui transforme la montagne en un diamant à mille facettes.
va réver, va, c’est dejà bien…
Edité par Girl of Snow Mise en page pour plus de lisibilité