[INFO] AFS - BE Snowboard

Adren-Alien · Mars 12, 2006, 7:08

merci Doaiim on attend déja ça avec impatience

DOAIIM · Mars 12, 2006, 1:22

Juliiiiiiiiiiiiiiie !!
J’ai vidé ma BAL donc j’ai plus ke mp
Si tu peux reposter la liste dans le topic, merci

alacta · Mars 12, 2006, 8:55

Petit florilège de révélations
de L’Actual Boarding du 10 février 2006
Séance de décollement de paupières…

J’en ai profité pour mettre en évidence les moments les « plus forts » … Attention pavé !

Citation (SNOWBOARD : UN SPORT DANS LE TOURMENT...):

**…Qui n’a jamais connu la sérénité.

Et ce dès son arrivée dans nos montagnes en 1980… alors même que le Snowboard est utilisé dans tous les plans de communication des stations françaises, les maires de montagne, quand ce ne sont pas les Préfets, prennent des mesures restrictives à sa pratique : interdiction d’accès à certaines remontées, à certaines pistes, voire à tout le domaine…**

1987, alors qu’au niveau des pays étrangers et de l’International, le Snowboard s’organise, la Fédération Française de Ski (FFS) essaie de prendre le leadership, face aux compétitions organisées par les Snowboarders et met en place le 1er Championnat de France, si partial et si loin des disciplines du Snowboard, que cela amènera une scission entre la FFS et le monde du Snowboard.

Les Snowboarders se réunissent :L’Association Française de Snowboard (AFS)voit le jour fin octobre avec comme devise :une Association créée par les Snowboarders, pour les Snowboarders.**

Et jusqu’à ce jour, l’AFS n’a jamais dérogé à cette règle : A l’AFS, une seule chose importe, le Snowboard et son développement… Dès sa première année d’existence, l’AFS organise un circuit de compétitions sponsorisé, des formations de cadres, met en place une licence et édite le 1er journal du Snowboard «Snowave».

Deux années plus tard, le Snowboard a pris de l’ampleur, l’AFS est la seule structure nationale affiliée aux instances internationales, des Clubs de Snowboard se créent et s’affilient à l’Association.

La FFS revient alors en scène et organise un circuit de compétitions concurrent à celui de l’AFS. Mais avec 20 coureurs contre les 300, qui prennent, chaque week-end, le départ du circuit AFS, Bernard Chevalier, Président de la FFS, décide préférable de négocier avec l’AFS.

Une «délégation nationale Snowboard « représentée par Gérard Rougier alors Président de l’AFS, est mise en place au sein de la FFS. L’AFS reste autonome, ne perçoit aucune subvention et doit délivrer la licence FFS. Cet «arrangement » permet à l’AFS de décerner les Titres de Champion de France et vainqueur de Coupe de France, titres officiels dont seuls les organismes reconnus peuvent faire usage.

Cependant, dès 1993, alors que «les Produits Laitiers» (Cidil) sont, depuis déjà deux années, sponsors du circuit de compétitions, qu’un Pool des Fabricants aide au financement de la structure et que les Clubs affiliés sont de plus en plus nombreux et organisent le développement en régions, la FFS dénonce les accords et décide de récupérer intégralement le Snowboard au sein d’une commission.

La situation financière de la FFS n’est pas des plus florissante et l’argent du Snowboard serait le bienvenu. Le PDG du Cidil est convoqué dare-dare par le Président de la FFS en exercice, qui lui annonce la fin prochaine de l’AFS et lui demande de sponsoriser la FFS. Premier revers, le Cidil refuse catégoriquement de lâcher l’AFS et lui réitère son soutien financier et ce, durant encore plusieurs années. La FFS agira de même avec le Pool des Fabricants.

Devant si peu de reconnaissance pour le travail accompli, les Snowboarders demandent à ce que l’AFS rompe toutes relations avec la FFS et qu’elle devienne une vraie Fédération autonome.
L’AFS décide donc de modifier ses statuts et son nom qui devient la «Fédération de Snowboard». Elle demande également la reconnaissance ministérielle et instruit le dossier pour obtenir l’agrément et la délégation. Nous sommes en 1994.

C’est aussi l’annonce officielle par le Comité International Olympique (CIO) de l’entrée du Snowboard aux Jeux Olympiques de 1998 !

La procédure est engagée et le Comité National Olympique Français rend un avis favorable pour l’obtention de la délégation comme le prévoit la procédure.
Cependant le Ministère de la Jeunesse et de Sports notifie son refus, donne l’agrément et la délégation pour le Snowboard à la FFS en prévision des Jeux, mais confie le Snowboard à l’AFS en la plaçant sous tutelle de la FFS. Cette dernière lui demande de modifier son nom : la Fédération de Snowboard doit changer son nom et communiquer en tant qu’ Association Nationale de Snowboard ; L’Association Française de Snowboard étant, selon la FFS, trop présente dans les esprits !

L’AFS, contrainte et forcée, accepte cet état de fait mais intente dans le même temps, un recours en Conseil d’Etat contre le Ministère de la Jeunesse et des Sports, convaincue qu’elle a toutes les conditions requises pour avoir gain de cause.

Après quatre années de procédure, le Conseil d’Etat se prononce en faveur de l’AFS pour l’agrément, mais pas pour la délégation. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports refuse d’appliquer la décision du Conseil d’Etat et c’est à l’issue d’un deuxième recours que l’AFS obtiendra enfin l’agrément ministériel en décembre 1999, la FFS quant à elle conservant toujours la délégation.

Une convention est établie entre les deux structures : le Snowboard est autonome dans sa gestion et ses décisions, sa licence est différenciée, un siège au Comité Directeur de la FFS est réservé de droit au Président de l’AFS et toutes les subventions au niveau national, régional et local doivent revenir au Snowboard.

Mais Cette convention ne fonctionne pas.

Sous son couvert qui prévoit que seule une structure Snowboard doit exister par Station de Ski, les Clubs de Ski et les Comités régionaux, qui ont toujours jusqu’alors demandé des subventions pour le Snowboard auprès des autorités locales, acculent les Clubs de Snowboard à disparaître pour se transformer en section snowboard au sein de leurs Clubs.
Une fois intégrées, ces sections snowboard sont réduites à peau de chagrin : ainsi seuls les compétiteurs se voient attribuer un titre Snowboard (quand il ne s’agit pas d’une simple extension au titre ski) ; tous les autres et même les cadres fédéraux (alors que c’est contraire à la Convention) se voit attribuer un titre Ski. Lorsqu’on sait que la répartition des moyens et des subventions au sein d’un Club est subordonnée au nombre de pratiquants, les Snowboarders se retrouvent donc sans moyens. L’AFS est également privée de ces ressources en provenance des licences.

**Plus inquiétant encore, alors que l’on voit une forte émergence du freestyle, les Clubs de Ski ne proposent souvent qu’une section « snowboard alpin » ; ce qui explique facilement, la cassure opérée entre les structures fédérales et les jeunes Freestylers. Ces derniers se voyant refuser l’entrée des Clubs, rejettent tout le système fédéral en bloc : Ce sont eux que l’on a qualifié un peu trop rapidement de Trashers ou de Rebelles.

Non reconnus et non structurés, les Freestylers ne peuvent prétendre à aucune relation avec les Stations, et donc à aucun aménagement de pistes spécifiques ; La France se retrouve donc en retard au niveau du développement d’infrastructures telles que Half-pipe, modules ou encore boarder-cross.

Quant au niveau financier, la FFS perçoit les subventions ministérielles et les reverse au Snowboard selon son bon vouloir en les grevant lourdement d’un flot de refacturations non conventionnelles, inexplicables et contestées par l’AFS mais sans succès, puisque retenues à la source.

Du côté sportif, cependant tout va bien, les podiums se succèdent aux Championnats du Monde Juniors et Seniors, quant aux seconds JO de Salt Lake City, le Snowboard ramène 3 médailles…

Mai 2003, la FFS est placée sous redressement judiciaire. A la demande de Maître Meynet nommé administrateur judiciaire de la FFS, Philippe Jeannot, notre Président, travaille ardemment à la reconstruction financière et structurelle de la FFS.

Cette demande fait d’ailleurs suite à un courrier de la Directrice des Sports adressé à Maître Meynet qui lui recommande de « mettre en place un plan Marketing de la Fédération sans oublier d’y associer le comité national de snowboard de la fédération qui dispose également de compétences et d’un savoir faire dans ce domaine.»

Le Ministère de la Jeunesse et des Sports décide également de traiter directement avec l’AFS, qui signe une Convention d’Objectifs Snowboard en direct.Les subventions pour le Snowboard sont revues à la baisse au bénéfice du Ski,mais la Directrice des Sports promet que cet effort sera temporaire et que dès la saison prochaine, un budget conséquent lui sera alloué.
Jusqu’à la fin du redressement, l’AFS travaillera de concert avec la FFS en mettant ses moyens humains, en prenant en charge le circuit freestyle ski qui a perdu tous ses sponsors et notre Président, Philippe Jeannot, sera particulièrement actif au sein du Comité Directeur, en tant que membre du Directoire Sportif mais aussi auprès de son Président dans ses discussions avec le Ministère des Sports.
Concernant le Snowboard, pendant toute cette période, l’AFS aura des relations en direct avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports.

Mais dès la sortie du redressement de la FFS, faisant fi de toutes les bonnes volontés qui l’ont aidé à se redresser, premier coup de semonce : le Directoire Sportif décide de limoger le DTN Ski, Gérard Rougier, avec comme argument les mauvais résultats du Ski Alpin. Le Directoire énonce clairement ses griefs, le Comité Directeur de la Fédération confirme : Le Ski alpin représente 98 % de leurs préoccupations, ce ne sont pas aux 2 % restants qui regroupent le fond, le saut, le biathlon, le ski freestyle et bien évidemment le Snowboard de décider de la politique fédérale.
La FFS a fait fort de diffuser que Philippe Jeannot s’était révolté contre cette mesure, car Gérard Rougier venait du Snowboard.
La vérité est tout autre : les disciplines considérées comme mineures avaient elles obtenues d’excellents résultats, et ces résultats étaient dus en grande partie aux moyens supplémentaires mis en place par la DTN (subventions, moyens humains et sponsors).

C’est d’ailleurs pour cela, que les leaders du Biathlon et du Fond (Raphaël Poirée et Vincent Vittoz) ont défendu la cause du DTN auprès du Ministre !
Et Philippe Jeannot de déclarer pour avoir assisté aux débats : «Nous ne pouvons rester dans une Fédération qui aurait pu devenir de par ses modifications structurelles, une Fédération de la Neige mais qui n’est aujourd’hui que la Fédération Française du Ski Alpin».

2004, sur demande du Ministère, la FFS modifie ses statuts en intégrant l’AFS en tant qu’organisme national gérant une discipline connexe».

Parallèlement, le Ministère des Sports demande à l’AFS, comme à toutes les Fédérations sportives agréées de mettre en conformité ses Statuts et Règlements avec la nouvelle Loi sur le sport pour prétendre au renouvellement de son agrément.

L’AFS s’exécute, maisle 14 avril 2005, le Ministère des Sports, refuse l’agrément et la délégation à l’Association Française de Snowboard, aux motifs qu’une fédération plus importante est agréée et «qu’il n’était pas opportun de disperser entre de nombreux intervenants, les moyens humains et financiers, que l’Etat alloue aux Fédérations sportives, dans un cadre budgétaire contraint».
Après avoir intenter un recours administratif préalable, notifié par un second refus, l’AFS dépose un recours en Conseil d’Etat le 21 octobre 2005.

Avec la perte de cet agrément, l’AFS perd sa reconnaissance et son pouvoir, face à une Fédération de Ski, qui n’a aucune volonté de soutenir et de développer les «disciplines considérées comme minoritaires» .

Ce qui fait dire à notre Président : «Ce qui me laisse songeur, c’est que nous savons tous que le développement d’un Sport se fait avant tout par sa représentation au niveau local, comment expliquer alors que, depuis des années, dans les stations où ce sont les Clubs de Ski qui sont affiliés à l’AFS et qui perçoivent donc les subventions pour le Snowboard, les licenciés Snowboard sont de moins en moins nombreux ? Si le fait d’entrer à la FFS, pouvait permettre au Snowboard de se redynamiser, je signe tout de suite.
Mais lorsque je vois où en est le ski freestyle, qui végète sans moyens, alors qu’il explose dans tous les autres pays, je n’ai pas envie de voir le Snowboard finir comme ça».

Citation (Précisions sur le COMMUNIQUÉ DU PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION FRANCAISE DE SKI):

En réponse au Communiqué de Presse de Monsieur Alain Méthiaz, je me permets d’apporter les précisions suivantes,
Philippe JEANNOT, Président de l’AFS

• Au cours de ces derniers jours, le Président de l’Association Française de Snowboard (A.F.S.), Monsieur Philippe JEANNOT a fait dans la presse plusieurs déclarations dans lesquelles il se plaint de la place qui est faite au Snowboard au sein de la Fédération Française de Ski, invoque une « différence de culture » entre les univers du Ski et du Snowboard et réclame l’autonomie de l’A.F.S.

• Les déclarations du Président de l’A.F.S. appellent de ma part les observations suivantes :
En premier lieu, je regrette que Philippe JEANNOT ait pris la responsabilité de créer une polémique à quelques jours des Jeux Olympiques rompant ainsi le climat de sérénité que toutes les composantes de la F.F.S., les partenaires institutionnels et les pouvoirs publics ont contribué à installer afin que l’Equipe de France olympique prépare les J.O. dans les meilleures conditions.

L’AFS se demande de qui est partie la polémique aboutissant au retrait de son agrément, 6 mois avant les JO !
D’autre part, au vu des résultats des Snowboarders pour ces mois de décembre et de janvier, je ne pense pas que nos Athlètes aient été perturbés sportivement.
Cependant, en tant que sportifs professionnels, le devenir de l’AFS les concerne en tout premier lieu et ils ont tenu à le faire savoir.

• La place de l’A.F.S. au sein de la F.F.S. est parfaitement précisée dans les Statuts : L’A.F.S. compte deux représentants au Comité Directeur, ce qui lui confère une position unique car c’est la seule discipline sportive à être représentée en tant que telle dans cette instance dirigeante.

Avant la mise en place des nouveaux statuts, l’AFS disposait d’un siège de droit pour son Président au Comité Directeur et pouvait présenter des candidatures soumises au vote au même titre que les Comités Régionaux.
Par ce biais, l’AFS a toujours été représentée par au moins 2 personnes.
Depuis, la modification des statuts, l’AFS ne pouvant plus présenter de candidats soumis au vote, le Snowboard ne peut avoir, de droit, plus de 2 représentants.
De plus, le Comité Directeur alors composé précédemment de 36 membres en compte aujourd’hui 55 ; l’AFS voit donc son droit de parole et de vote considérablement dilué.
Par ailleurs, cette position « unique » de « seule discipline sportive » est-elle choquante dans une fédération « sportive ». Ou bien doit-on préférer n’avoir dans ce comité directeur que des représentants d’aucune discipline.

• Le Président de l’A.F.S. est membre du Directoire Sportif.

Oui, mais débarqué sans explications pendant plusieurs semaines parce qu’il a osé s’opposer à la décision de limoger le DTN !

• L’A.F.S. dispose de 42 voix en Assemblée Générale. Avec 42 voix, l’A.F.S. devance les Comités Régionaux de l’Auvergne, des Cévennes-Languedoc, de la Côte d’Azur, du Forez, du Lyonnais, de l’Ile de France et Régions Nord-Ouest, des Pyrénées Est, des Pyrénées Ouest, de l’Ouest, de la Bourgogne et de la Corse.

42 sur presque 1000 au total, quel pouvoir !!!
Et pourrait disposer de beaucoup plus de voix… si la FFS renonçait à délivrer des licences ski à tous les Snowboarders et à leurs cadres fédéraux !
En effet, malgré la Convention qui lie nos deux structures et qui différencie les deux types de licences, la FFS fait barrage depuis des années à la diffusion du titre snowboard dans les stations et dans leur principal réseau de distribution : les Ecoles du Ski Français qui pourtant revendiquent l’enseignement du Snowboard !

• La réciprocité n’existe pas. En effet, le Président de la F.F.S. n’est ni membre, ni invité dans les instances dirigeantes de l’A.F.S.

L’AFS n’a jamais demandé de siéger dans les instances dirigeantes du Ski. Ce n’est uniquement dû qu’à sa mise sous tutelle par le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative. L’AFS, de par sa spécificité, a toujours voulu devenir une Fédération délégataire.

• Au plan financier, l’A.F.S. reçoit du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative une subvention de 503 000 € dans le cadre de la Convention d’Objectifs de la F.F.S.

503 000 € sur 4 200 000 au total pour la FFS.
Il semble évident que soient allouées des subventions au Snowboard, comme à tous les autres sports olympiques et que l’AFS, en tant qu’organe national, gérant le Snowboard Français, les perçoivent !

Pour être très précis au niveau financier, la subvention allouée pour 2005 est d’un montant de 245 000 € pour l’Equipe de France Seniors, de 60 000 € pour l’Equipe de France Juniors, de 30 000 € pour les Espoirs et de 10 000 € pour le matériel soit 345 000 € pour le haut-niveau, 58 000 € pour le développement et 100 000 € de surcoût olympique (subvention versée uniquement en année préolympique).

• Le montant des aides personnalisées versées par le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative aux snowboarders s’élève à 40 000 €. Cette aide est supérieure à celle qui est attribuée au Ski de Fond, au Biathlon ou au Saut et Combiné Nordique.

Les aides personnalisées sont versées directement aux Athlètes et sont fonction de leurs résultats. Effectivement, le Snowboard peut s’enorgueillir d’avoir beaucoup d’Athlètes régulièrement sur les Podiums !

• Depuis que je suis aux affaires, j’ai invité le Président de l’A.F.S. à m’accompagner au Ministère lors de la discussion de la Convention d’Objectifs afin qu’il puisse défendre personnellement les intérêts du Snowboard.

La FFS ne gérant pas le Snowboard, le Président de l’AFS est certainement la personne la mieux placée pour défendre ses intérêts ! De plus, c’était ainsi sur les conventions précédentes. Rien de nouveau !

• Le Snowboard bénéficie de la mise à disposition de deux cadres techniques payés par le Ministère.

2 cadres sur plus de 80 au total à la FFS. Combien donc de cadres dans les autres disciplines ?

• Les snowboarders sont intégrés aux filières d’accès au haut niveau mises en place par la F.F.S. : Pôles, Lycée d’Eté d’Albertville.
Ils bénéficient des services et du soutien de la Direction Technique Nationale dans les domaines du suivi médical, de la scolarité, de la recherche, de la reconversion.

C’est imposé par le Ministère, on n’a pas le choix. Cependant, toute la gestion du hautniveau est bien assurée par l’AFS.

• A Philippe JEANNOT qui invoque la « différence de culture » entre les univers du ski et du snowboard, je rappelle que dans la famille fédérale cohabitent harmonieusement des sensibilités très différentes : alpins, biathlètes, sauteurs, freestylers, fondeurs, télémarkers …

Tous sur des skis, comme le fait remarquer si justement le Président Méthiaz…

• Chacun a sa place dans le respect des différences, chaque discipline accepte les règles générales de fonctionnement de la F.F.S. et dispose de moyens financiers et humains pour s’entraîner et se développer.

Les 2% que représentent au total les disciplines minoritaires évoquées récemment par les Dirigeants FFS, acceptent-elles les règles générales de fonctionnement ou les subissent-elles ?
C’est peut-être aussi pour vanter la répartition équitable des moyens financiers et humains, que les Biathlètes et les Fondeurs ont interpellés le Ministre des Sports, lors du limogeage du DTN par le Directoire Sportif ?
C’est sans doute également pour cette raison, que l’AFS, a intégré à son circuit national de compétitions, le circuit national de Freestyle, alors sans moyens, pour lui permettre de profiter des infrastructures et du personnel de l’AFS.

• Skieurs et snowboarders partagent la culture de la performance et l’appartenance à la Communauté montagnarde dans laquelle chacun trouvera sa place à la fin de sa carrière sportive.

Monsieur Alain METHIAZ semble oublier que le snowboarder, s’il n’est pas très bon skieur et pas inscrit sur la liste haut niveau, n’a aucune possibilité de devenir un enseignant professionnel de son activité à l’issue de sa carrière sportive et donc de rejoindre la communauté montagnarde.
D’autant que dans la dernière mouture de l’obtention du Brevet d’Etat ski, les Snowboarders athlètes de haut-niveau pour attester de leur niveau en ski. Belle reconnaissance !

• Je pense que ce qui rassemble ces deux disciplines est plus fort que ce qui les sépare.

Monsieur le Président a raison. Il y a bien 2 disciplines distinctes, d’un côté le Ski avec ses disciplines connexes, le Snowboard de l’autre et ce qui les rassemble… la neige.

• Par ailleurs, s’agissant de la volonté d’autonomie de l’A.F.S. exprimée par son Président, je ne suis pas certain qu’elle soit totalement partagée par toutes les composantes de l’Association. Mes nombreux déplacements dans les différents massifs m’autorisent à m’interroger.

Effectivement, le Snowboard a dû, contraint et forcé, intégrer les Clubs de Ski et les Comités Régionaux ski dans les Alpes.
Venez voir, Monsieur le Président, dans les Pyrénées où le Snowboard est autonome, cela pourrait répondre à vos interrogations.

• Enfin, j’affirme que le Président de la F.F.S. et son Comité Directeur considèrent le Snowboard comme une discipline olympique à part entière et qu’elle bénéficie en matière de représentativité et de moyens des mêmes conditions que les autres disciplines

Votre affirmation tombe sous le sens puisque le Snowboard est un sport olympique !
Cependant, nous souhaiterions que l’intérêt suscité par le Snowboard Olympique, pourvoyeur de médailles et de titres mondiaux, se manifeste autant pour son développement à part entière.

• Au moment où l’industrie du ski et de la glisse rencontre des difficultés dues à la stagnation des ventes de matériel, notamment dans le Snowboard, je souhaite sincèrement que les choix stratégiques des dirigeants de l’A.F.S. ne conduisent pas à terme cette discipline à l’isolement.

Nous n’avions pas l’impression en suivant l’actualité récente, que le monde de la glisse se portait si mal… Pour rappel, l’un des acteurs économiques du monde de la glisse vient de racheter l’un des fleurons du Ski Français !!!.

• Annecy, le 16 Janvier 2006
Alain METHIAZ, Président de la F.F.S.

Pour conclure sur ce communiqué de presse à connotation paternaliste, les Snowboarders rappellent qu’ils n’ont pas choisi leur père…et voudraient être leurs pairs.

Citation (POURQUOI REFUSE-T-ON LA RECONNAISSANCE À L’AFS ?):

Alors que l’AFS présente depuis longtemps, un bilan sportif, financier et structurel des plus honorables pourquoi, le Ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative lui retire son agrément ?

Agit-on dans un intérêt purement sportif ou face à des pressions d’ordre plus politique et économique ?

En effet, l’AFS est en droit de s’interroger après la contribution financière apportée à la FFS par le Syndicat National des Moniteurs du Ski Français {ndr: le SNMSF est le syndicat des moniteurs des ESF} lors de sa mise en redressement financier.

**L’AFS n’a-t-elle pas servi d’objet de transaction, alors même qu’elle demande, depuis des années, l’obtention d’une filière professionnelle à savoir la mise en place d’un brevet d’Etat Snowboard. ?

Cette mise à mort juridique ne profiterait-t-elle pas à un regroupement de travailleurs indépendants qui a toujours fait du lobbying pour écarter toute concurrence dans le secteur de l’enseignement sur la neige bafouant les lois européennes ?

Ce guillotinage orchestré de l’instance officielle du Snowboard Français, ne sonne-t-il pas le glas d’une concurrence dans le secteur le plus rémunérateur des sports d’hiver ?

Et les motifs invoqués pour ce refus d’agrément, nous laissent perplexes…

Pourquoi le Snowboard, ne pourrait-il pas avoir sa propre Fédération, alors que dans le même temps d’autres sports, tel l’Aïkido ne compte pas moins de trois Fédérations agréées ?

Pourquoi, le Snowboard doit-il être obligatoirement rattaché au Ski et considéré comme une discipline connexe alors qu’il existe une Fédération de Rugby à XIII et une Fédération de Rugby à XV, une Fédération de pêche à la mouche et une Fédération de lancer et de pêche sportive au coup, une Fédération de course landaise et une Fédération de course camarguaise ?

Pourquoi nous reproche-t-on aujourd’hui, de ne pas posséder des structures administratives et un encadrement technique suffisants alors que, ce soit par convention avec la FFS ou directement par reconnaissance ministérielle, nous assumons depuis 20 ans la gestion du Snowboard Français avec le succès que tout le monde connaît ?

Ce refus ressemble à une sanction pour une discipline qui s’est mise en conformité avec la nouvelle loi, pour une association qui rend des comptes « propres » de l’emploi de ses subventions, certes bien maigres comparées au ski et qui a coopéré avec le Ministère sans ébaucher le moindre commentaire face au gouffre laissé par sa fédération de tutelle.

Nous serions-nous trop bien tenus ?

A la veille des Jeux Olympiques de Turin, avec sa forte potentialité de médailles, faudra-t-il encore une décision du Conseil d’état pour que la cause du Snowboard soit entendue, mais dans combien de temps et pour combien de temps ?

Citation (EDITO):

C’est avec un profond sentiment d’injustice que je rédige cet édito.
A ce jour, le ministère des sports maintient son refus de renouvellement d’agrément de l’AFS .

A 10 jours des Jeux Olympiques de Turin, rien n’a permis de faire évoluer cette décision.
Ni l’ engagement de nos Top Riders sur la presse ou dans les médias, ni les arguments justifiés que j’ai avancés dans les discussions avec le cabinet de Monsieur Le Ministre qui n’a pas daigné me recevoir directement, tant la cause lui semble importante.
Aujourd’hui l’AFS est déçue.
Déçue d’avoir cru aux belles promesses du Ministère, après les JO de Salt lake, déçue d’avoir " patienter " sans argent pendant les problèmes financiers de la FFS parce que nous étions dedans malgré nous, déçue d’avoir cru que la refonte des statuts de la FFS nous assurerait l’autonomie, bref déçue tout simplement d’avoir fait confiance à des gens qui n’ont pas de parole………
Alors comme le dit mon ami Jean Fi, déçu, c’est le prénom.
Maintenant, Place aux Jeux, vive le sport et on verra bien !

Philippe JEANNOT Président de l’AFS

… ça a le mérite d’être TRÈS clair.

DOAIIM · Mars 12, 2006, 9:38

Je t’avoue alacta j’ai pas encore tout lu, mais de ce que j’ai lu, ça confirme ce que je pensais. L’oseil l’oseil l’oseil…

C’est le nerf de la guerre.

Je lirais le tout ce soir tranquillou dans mon lit

Belethia · Mars 12, 2006, 10:45

momo t’es un vrai boulot, je sens que je vais te faire manger de la neige ce week end!

allez hop c’est parti, la liste de toutes lesmarques partenaires de la fis**:

marques de fringues, matos:
*salomon
*roubignol (comprendre rossignol)
*sun valey
*Adidas
*Uvex
*Carrera
*Conte of Florence
*Halti

banques:
*banque populaire
*caisse d’epargne

marques voiture:
*audi
*renaud

alimentation:
*richemont (de toute facon le fromage c’est meilleur chez le fromager)
*Fischer

communication:
*bouygue telephone
*nokia
*eurosport
*europe 2

sous couvert fis:
*la license carte neige
*les cours de ski efs

Phenix
Reusch
besson
Somfy
oldo

bon il se peut que j’en ai oublié donc n’esitez pas à m’envoyer un ptit mp pour que je complete ma liste.

alacta: met le sujet en post it! moi je suis vip, j’ai du su… heu payer à boire aux admins heu je voulais dire etre trés méritante quand à mon comportement sur snow-fr et j’ai meme pas ce droit!

Adren-Alien · Mars 13, 2006, 9:19

donc tout ça c’est le partenaire de la fédé de ski ?

alacta · Mars 13, 2006, 9:41

yep !

Adren-Alien · Mars 13, 2006, 9:48

Rajoute à ça :

Somfy
eurosport
la license carte neige
les cours de ski efs
oldo
sun valey

alacta · Mars 13, 2006, 10:11

Je suis allé sur le site de la FIS…

• partenaires :
Nokia Mobile Phones
Stalder AG
Audi AG
Doppelmayr / Garaventa Group
Ricoh Copy & Fax Service
Sufag
Joska Kristall

• Sponsors coupe du monde :
Audi FIS Alpine Ski World Cup
Viessmann FIS World Cup Cross-Country and Presenting Sponsor Ski Jumping
E.ON Ruhrgas FIS World Cup Ski Jumping
Warsteiner FIS World Cup Nordic Combined
Rauch presenting Sponsor Cross-Country and Nordic Combined
Nokia Snowboard FIS World Cup

• prestatires de services :
Swatch
Wige-Data
Ricoh
Epson
Snowturbo
Deltatre
Novius

• fournisseurs :
Adidas
Carrera
Conte of Florence
Fischer
Halti
Phenix
Reusch
Salomon
Uvex

Memo : 974 Snowboards Français(e)s inscrit(e)s à la FIS (toute catégories), 164 actif(ve)s (données FIS).

Adren-Alien · Mars 13, 2006, 10:27

ça commence à peser

DOAIIM · Mars 13, 2006, 10:43

Moi je vais les apprendre par coeur et je peux t’assurer que je vais changer mes habitudes

Le pire c’est que je vais devoir changer de banque, si je m’écoute

Mon banquier : Bha pourquoi vous êtes pas bien chez nous??

Naa vous sponsorisez pas le snow et même que vous contribuez à vouloir son décès. Donc je vous quitte

guigui · Mars 13, 2006, 9:22

je pense que vous detenez tous une part de verité, mais est ce que ça sert à quelque chose de boycoter maintenant ou de faire pression??? si on doit dependre de la ffs ou de l’esf, autant ne pas se les mettrent à dos.

il y a quelques années certains ont cru à l’isf une fede internationnale géré par les snowboarders. malheuresement ce reve n’a pas tenu et la fis gere tout maintenant. ça se passe, tout simplement, le boarder etais aux JO, le circuit coupe du monde tourne bien…

faut continuer à croire dans l’AFS et si on a une nouvelle chance, ne la laissez pas passer en ignorant la fédé, et ses licences… c’est dans notre interet à tous.

une action qui me semblerais constructive serais que les snowboarders se rapprochent plus des clubs de snow qui sont les organismes officiels qui font le lien entre les officiels et les pratiquants. Si un jour l’afs n’est plus ce seront eux (les clubs) qui nous soutiendront. et si l’afs repart, les clubs seront plus fort encore face à l’esf grace à leurs nouveaux membres. faire parti d’un club n’est pas une contrainte du tout, certains clubs sont très proches de leur riders (la colmiane, auron, back to back, les ecrins, serre-che snow… pour le sud est par exemple) avec des sessions frequentes, des entrainements pour ceux qui le desirent, des avantages sur les forfaits, l’entretient du matos, les deplacements et une vie associative très active.

moi perso aujourd’hui j’eviterais de trop provoquer l’esf et la ffs, parce que si on depend un jour d’eux on risque d’en subir les consequences… par contre avertir les snowboarder et meme les skieurs de ce qui se passe est une bonne chose.

si il y a un boycot à faire par contre c’est les cours de snow à l’esf… pour revenir aux clubs, ils donnent aussi des cours et sont beaucoup plus competent

ça c’est ceux qui courent en coupe de france toutes disciplines confondus, les licenciés français à l’AFS sont un peu plus nombreux mais pas assez malheuresement par rapport aux 130000 de la fede de ski…

un dernier point assez delicat. les courses:

beaucoup de snowboarder ne s’imaginent pas participer aux compet parce que ça ne correspond pas à « l’esprit ». le soucis c’est que les courses sont un peu la vitrine du snowboard par rapport à la masse je citerais juste l’exemple des JO qui ont fait decouvrir le snow à pas mal de monde.
la vision des gens etais plus positive que dans le cas des avalanches ou nous sommes trop souvent montrés du doigt, à savoir si vous preferez une bonne image vecteur de parc, de pipe, de boarder permanent ou une mauvaise image vecteur d’interditions de hors piste, de procès, voir d’interdiction de pratiquer!!! (j’ai entendu ça il n’y a pas très longtemps ) souvenez vous le temps ou on voulais « enfermer » les snowboarder dans les parcs

les compet apportent aussi des sponsors, donc des sous à la fédé donc plus de pouvoir face au geant de l’esf. meditez à ça.

nos meilleurs coureurs font « rever » plus d’un vu les post encourageant la medaille de polo aux jeux. par contre qu’est ce qu’il en sera dans 4 ans ou dans 10 ans??? aucun nouveaux coureurs sur les regionales depuis 3 ou 4 ans, les selectionnés etais dejà au top français il y a 10 ans de celà… combien de nouveaux depuis???

desolé pour le plaquard

Adren-Alien · Mars 13, 2006, 10:30

Aujourd’hui les Snowboarder veulent pouvoir avoir une fédération faite de snowboarder, nous dépendont de la FFS financièrement parlant depuis le début, et il ne nous ont jamais donné le moyen de nous dévelloppé, je le répète le snowboard est une discipline qui m’hérite d’être autant aidez que le ski, mais dans les faits ont accord 98% du budget au skieur contre 2% au snowboarder, est-ce normal ??

alors comment veux tu qu’on leur fasse confiance comme tu dis, ils vont désormais avoir le plein pouvoir sur notre discipline, une discipline qui laisse moissir depuis des années …!!!

puis franchement ils y connaissent rien au snowboard

boycoter leurs produits c’est aussi le moyen d’attirer l’attention de leur partenaire financier

pour te dire à quel point le snow vas pas progresser en se dirigeant dans cette voie, pourquoi il existe des fédérations de course d’escargots, ou bien d’autre complètement inutile et pas une pour le snowboard, si tout cela n’est pas une histoire d’argent !?
et si telle est le cas (histoire d’argent) pourquoi cela changerais en leur laissant nous diriger ???

notre grosse lacune dans cette action c’est le manque d’intérressement générale des riders pour cette cause, c’est leur pratique qui subit !

alacta · Mars 13, 2006, 11:37

DOAIIM envisage de les boycotter. Nous l’envisageons tous, plus ou moins. Tout dépendra de ce qui se passera ensuite.

Aujourd’hui, nous cherchons à contacter toutes les personnes suceptibles d’apporter un poids à une représentation des snowboarders. On est loin d’écarter l’AFS. Je pense que beaucoup ici en sont aussi là. Il faut que tout ça change, qu’on obtienne un BE de snowboard pour tout les jeunes qui arrivent et qui veulent en faire leur vie professionnelle. Beaucoup se sont cassé le nez et ceux-là, je l’espère, seront aux côtés des plus jeunes. L’AFS a subi un sappage de décrédibilisation. Je pense qu’il faut avancer graduellement et tous dans la même direction. Trouvons tout ceux qui veulent s’y investir, gagner leur vie par et pour le snow et defendre leur bout de pain et avançons.

Je suis entièrement d’accord mais pourquoi n’entend-on pas parler de ces clubs ? Pourquoi n’ont-ils pas une charte commune ? Un site de ralliement ? Il faudrait peu-être que, face à une esf organisée comme une légion et structurée à la cyanolite, il y ait un peu une entité des clubs non ? Les esi ne regroupent pas encore tous les clubs ? Nous ne savons pas quelles sont les luttes de pouvoir et sincèrement je ne vais pas m’affilier sans lisibilité de ce que je fais.

Provoquer l’esf et la ffs ? boof… Le jour où le snowboard dépendra uniquement d’eux, que pourrons-nous, nous, faire de plus ou de moins ? Nous sommes une quantité infinitésimale, donc négligeable pour eux.

Je te rejoins (mais bon en même temps c’est taper sur l esf )

Citation (guigui):

un dernier point assez delicat. les courses : beaucoup de snowboarder ne s’imaginent pas participer aux compet parce que ça ne correspond pas à « l’esprit ». le soucis c’est que les courses sont un peu la vitrine du snowboard par rapport à la masse je citerais juste l’exemple des JO qui ont fait decouvrir le snow à pas mal de monde.
la vision des gens etais plus positive que dans le cas des avalanches ou nous sommes trop souvent montrés du doigt, à savoir si vous preferez une bonne image vecteur de parc, de pipe, de boarder permanent ou une mauvaise image vecteur d’interditions de hors piste, de procès, voir d’interdiction de pratiquer!!! (j’ai entendu ça il n’y a pas très longtemps ) souvenez vous le temps ou on voulais « enfermer » les snowboarder dans les parcs
les compet apportent aussi des sponsors, donc des sous à la fédé donc plus de pouvoir face au geant de l’esf. meditez ça.
nos meilleurs coureurs font « rever » plus d’un vu les post encourageant la medaille de polo aux jeux. par contre qu’est ce qu’il en sera dans 4 ans ou dans 10 ans??? aucun nouveaux coureurs sur les regionales depuis 3 ou 4 ans, les selectionnés etais dejà au top français il y a 10 ans de celà… combien de nouveaux depuis???

C’est pour ça qu’il faut oeuvrer tous en même temps vers une même direction.
Les choses sont en train d’évoluer, ceux qui se sont battus il y a 15 ans, il y a 4 ans encore sont toujours motivés !

c’est vrai, un tel potentiel financier, la ffs ne lachera pas le morceau facilement…

Intéressons-les !

Adren-Alien · Mars 14, 2006, 7:29

depuis que le sujet est ouvert il résume parfaitement le chemin qu’a pris le snowboard ainsi que ça situation à l’heure actuelle …

guigui · Mars 14, 2006, 8:47

le probleme que j’evoque c’est que meme si un bon nombre de snowboarder jouent le jeu du boycot, ça representera combien de personne pour combien d’argent??? cette action risque d’etre negligeable face aux geant du ski et meme si vous en parler tout autour de vous, les plus impliqués joueront le jeu mais les 90% d’autres ne le joueront pas malheuresement.

après le risque de de voir disparaitre l’afs est bien reel que ça plaise ou non. et le risque de dependre du ski est bien reel lui aussi qu’on le veuille ou non qu’on tape du pied, qu’on gueule ou fassions des caca nerveux. le probleme c’est qu’on dependra peut etre de la ffs, donc je persiste à dire qu’il ne faut pas s’en faire un ennemi, ça n’apporterra rien.

mieux vaut chercher à valoriser le snowboard qu’à essayer d’enfoncer le ski!!!

pour les clubs pour en entendre parler il y a ce moyen là : http://www.afs-fr.com/clubs/index.php suis pas allé le chercher bien loin… après moi je parlais des clubs impliqués dans les compet mais d’autres le sont pour du ride plaisir aussi, quand vous lisez actual boarding, il y a un club presenté tout les mois.

donc voilà, mon point de vue n’est pas contraire au votre ne vous inquietez pas, mais je donne un avis different en etant membre actif dans un club de snow et un de longskate. on m’a pas mal expliqué le but de l’associatif et de la fede et croyez moi un club de snow comme back to back à isola avec plus de 100 licenciés est plus credible que des snowboarder non organisés officiellement que ce soit face à la station, face à l’ecole de ski ou d’autre organismes.

alacta · Mars 14, 2006, 12:18

Je crois que personne n’a mis en doute ce que tu disait et c’est même une bénédiction de te lire. Toi qui es impliqué tu en sais plus que nous et c’est vraiment bien de ta part que tu apportes ta vision des choses.

J’avais posé une quesiton concernant l’AFS. Si nous contribuons à ce que tous les Snowboarders s’inscrivent à l’AFS, quelle est la garantie que cet argent restera à l’AFS et servira les intérêts du Snow. La FFS peut-elle faire en sorte que l’AFS ne voit jamais cet argent par une main-basse sur elle ? En a-t-elle le pouvoir ?

Je trouve ta position presqu’alarmante et c’est sûrement en connaissance de cause que nous devrions tous être vraiment aux aguets de ce qui va se passer très prochainement.

Lorsque tu dis « on m’a pas mal expliqué le but de l’associatif et de la fede », peux-tu nous en dire plus ?
Beaucoup sont dans un flou sidéral et ne savent pas encore jongler avec tous les pouvoirs en place, les tenants et les aboutissants des décisions qui peuvent être prises et celles qu’ils pourraient devoir prendre eux-même.

Merci à toi

guigui · Mars 14, 2006, 7:54

je risque de raconter des conneries sur ce point mais pour l’instant je crois que ça va à l’afs, le truc c’est que ça risque d’aller à la ffs si l’afs n’est plus reconnu (en fait je sais pas comment ça s’est passé pour cette année au niveau des licences)
t’a essayé de contacter sophie pour lui demander? (moi j’ai pas l’occasion, j’essairais dans 15 jours si je peut)

un conseil c’est que la licence se renouvelle en octobre, donc vaut mieux en prendre une à ce moment plutot que maintenant ou elle ne servira pas à grand chose. en plus d’ici là on sera fixé sur le futur du snow.

vaste sujet. faudrais commencer par le debut, expliquer ce qu’est une assos loi 1901 mais ça va etre trop long à lire.

le club est en fait un groupement de membres qui font intermediaires entre les differents organismes. chacun donne le coup de main qu’il peut en fonction de ses possibilités.

les partenaire du club :
la station
les autres clubs
la fede
la mairie
les sponsors
le damage
et d’autres encore…

un exemple pour un parc: le club propose à la station, cette derniere contacte le dammage pour shaper avec les conseil du club. bon c’est plus facile de faire ça en organisant une course (ça plait beaucoup aux officiels) et dans ce cas là la fede peut appuyer

autre exemple les stages et formations : le club defraye un de ses membres pour qu’il passe son monitorat federal (plus dur que l’option snow du BE), en echange le membre donne des cours aux eleves. il y a moyen par exemple d’avoir des arrangements avec les remontées pour disposer des couloirs esf ou pour utiliser une piste pour entrainement (ça peut etre un pipe, un boarder ou autre…) là pareil les stages pour le monitorat sont gerés par la fédé.

les forfaits : le club peut negocier un forfait saison pour ses membres, avec diverses formules : adhesion plus forfait, adhesion forfait licence, adhesion forfait licence entrainement. en gros pour 150 à 300 euro vous ridez autant que vous voulez sur la station

l’assurance : comprise dans votre licence (celle de la fédé) en cas d’accident le club s’occupe des formalité pour que vous ne soyez pas emmerdé.

le matos : avec l’argent gagné sur les courses ou par les subventions le club peut acheter du matos et le mettre à disposition de ses rider : fart, pelle, protections, arva… n’importe quoi

les deplacements : pareil avec l’argent du club, les membres peuvent louer un camion pour bouger ailleurs (mondial, event ou autre)

quand j’ai organisé l’etape de coupe de france de longskate à valberg l’an dernier. les premier truc que le maire m’a demandé c’est : est ce que j’ai un dossier? est ce que je fait parti d’une asso? est ce que notre asso est federé? et est ce que notre fede est reconnu par le ministere de la jeunesse et sport? pour le snow c’est pareil sauf que notre fede n’est plus reconnu…
pour revenir à mon event, une fois cet etape là passé, le maire, la station et tout les partenaires officiels nous ont aidé de folie!!! largement plus que ce que j’avais imaginé.
aujourd’hui pour un event skate, c’est la fede qui prepare le dossier, le club gere juste les contacts locaux… C’etais pour faire un parallèle avec le snow, ça se passe pareil sauf que les besoins ne sont pas les meme.

j’espere ne pas avoir été trop brouillon et avoir repondu à ta question alacta et que ça aidera plus de monde à comprendre un peu le fonctionnement du smilblick

un dernier truc, une action qui serais très positive pour l’afs serais d’obtenir le soutiens des federations de snowboard etrangere face au ministere, ça serais plus credible.

DOAIIM · Mars 14, 2006, 8:42

J’aimerais bien être aussi peace & love, mais perso si ce problème n’était pas récurant ou que ça n’était arriver qu’hier, je patienterais. Mais comme ce n’est pas le cas, et que ma patiente ne ferait que tuer à petit feu l’AFS. Pas de détail je touche plus a une seule de ces marques qui tuent le snow. Mais je vais même faire mieux. Ya pleins de petits partenaires, de petites marques (genre Family ) qui ne demande pas mieux que de servir le snow. Certaines de ces marques, shop ou autres acteurs direct ou indirect ne demande pas mieux que de promouvoir le snow. Donc je vais me diriger simplement vers ceux là. Ex : Mon prochain tel, ce sera pas un Nokia pour commencer. Donc je vais voir chez sony, ericsson… Ma banque ça me fait chier de changer mais je vais pas me gener de faire attention à mes placements et les placer s’il faut ailleurs. Quite à acheter du Quechua je met plus un rond chez Rossignol, et j’en passe et des meilleurs. Même si on est que 1% à faire comme ça : Chiffre moi 1% du C.A. que dégage le snow, je ne crois pas que ce soit négligable. Puis de toute façon quand j’ai une idée dans la tête, je l’ai pas dans le string:

Le gibier pour moi c’est pas le ski, j’ai absolument rien contre le ski, bien au contraire. Si ce qui arrive au snow arrivait au ski, je serais surement tout aussi revolté. Mais ce que j’accepte pas c’est l’utilisation de la AFS par la FFS du faite de leur mauvaise gestion. Puis l’AFS c’est pas une serpière sur laquelle on essuie ses gros panards. On rend à Cesar ce qui à César. S’ils n’arrivent pas à gérer faut changer de gestionnaire pas utiliser les fonds et le poids destiné à l’AFS. Bref vive le ski et à mort la FFS. Je parle de la Fédé, des tocards qui s’en sont mis plein les poches et qui sont pour certains 6 pieds sous terre. Et puis si l’AFS est dissoute, je trouverais ou dépenser mon oseil en europe, ailleurs qu’en france. Ya plein de pays emergeant qui investissent dans les sports d’hiver et qui seront content de voir des snowboarders dépenser leur oseil chez eux. Puis j’adore les voyages
C’est loin d’être tout noir ou tout blanc, c’est bien plus subtile mais à part gagner un peu de temps, ils gagneront pas grand chose à la FFS. Bon j’arrète

Adren-Alien · Mars 14, 2006, 8:51

Toutes les inscriptions à l’AFS et l’argent que cela génére va dans les caisses de l’AFS, tout simplement parce que c’est une association et que c’est son droit de mettre en vente se type de support…

Secondo le seul lien qu’il exitait jusqu’a présent entre la FFS et l’AFS était un lien financier, c’est à dire que le FFS redistribuait les parts financière accordées par le ministère de la jeunesse et des sports et n’avait en aucun cas droit sur le bénéfice que génère l’AFS

cette argent sera servira donc qu’au bon dévellopement du Snow, c’est d’ailleur pour ça que c’était notre meilleurs aide possible envers eux

mais aujourd’hui que reste t-il de l’association de snowboard française et vers quoi se dirige telle, je serais curieux de le savoir, mais à mon avis c’est la fin de l’AFS