En ce dimanche 26, je me dois d’aller essayer les 2 superbes cadeaux qu’un vieil homme en costume rouge (plus trop à la mode d’ailleurs) vient de me faire. Une belle paire de raquettes et une nuit de neige ininterrompue qui a recouvert la vallée de son blanc manteau.
Après un petit déj copieux, je prépare tout la matos et en route pour la Sambuy. Je passe le village de Seythenex et entame la montée. Bien vite mes pneus « été » patinent dans la choucroute. La voiture cherche désespérément à trouver sa place dans le large fossé qui borde la petite route bucolique qui mène à la station. Ni une ni deux, je descends et installe les chaînes. La montée se poursuit, et après 1km, un clac bref suivi d’une perte de motricité m’intrigue. Je descends constater les dégâts, une des chaînes gît mourante à 20 m derrière la scenic. Là c’est le drame.
Armé de mon courage et de ma connerie, je redescends sur le village pour garer mon véhicule et entamer la montée (5km) vers la station.
J’arrive enfin à la station, petit repos, gorgée de flotte, un pissou et je chausse les raquettes.
Vue de la station et de ma spatule qui ne déjauge pas
L’aléa de la voiture m’a bien mis en retard, donc je décide de ne monter qu’à l’intermédiaire de FONTANY du TS soit 450 m de dénivelé.
Là me viens une certitude, je n’ai décidément pas une condition physique satisfaisante . J’arrive sans jambes . Je suis à l’agonie.
J’entame la descente.
Seconde certitude, mon Oxbow de carve est vite limité dans une grosse peuf. Et ce d’autant que j’ai les jambes de plus en plus fatiguées. La prochaine session de peuf, je prends la Rossignol.
Reste plus qu’à redescendre les 5km pour aller chercher la voiture………vivement un bon bain chaud.