Vendredi, j’ai profité d’un RTT commun avec ma femme et de la fin des vacances scolaires de mon ainée pour les emmener toutes les deux faire un petit tour un peu en dehors des sentiers battus.
Il y avait peut-être mieux à faire côté qualité de neige, mais j’ai visé la sécurité avant tout et je me suis donc tourné vers un itinéraire que je connais très bien : la roche Saint Michel par le plateau des Ramées, dans sa version assistée avec première montée par le TK de la combe des Virets.
Donc arrivée tranquille vers 10h du mat’, prise des forfaits, puis descente en douceur jusqu’au TK.
Les conditions ne sont pas démentes: très peu de fraiche, posée sur du très très dur. En haut du TK, à peine mieux: environ 10cm là où les arbres bloquent le vent, rien ailleurs. De toute façon il faut commencer par rejoindre le virage le plus au Nord. Honnêtement, la neige sur piste est bien bien pourrie: ça attrape les carres à la moindre faute d’inattention et ça pardonne rien. Ca rouspète un peu dans le groupe, d’autant que l’organisation du portage n’est pas au top. Après quelques mètres je trouve enfin la solution la plus adaptée au groupe. Je vous laisse deviner en regardant les photos. A partir de là, ça se passe beaucoup mieux et le reste de la montée se passe bien. Et c’est assez court en fait dans cette variante. Je pense que la prochaine fois si la stabilité du manteau le permet on pourra tenter l’autre côté de la station, ou alors partir du bas. Anecdote amusante, on a croisé un groupe en ski de rando modèle allumettes qui nous a dit qu’on n’allait surement pas se faire plaisir, avec pas assez de pente en bas et trop de rochers en haut. J’ai répondu gentiment qu’avec 262 au patin, c’était pas pareil que 75 et que pour les rochers « on ferait avec ».
La lumière est assez jolie par moment, mais il nous aura quand même manqué une grosse éclaircie pour bien profiter de la vue au sommet. Par contre confirmation: y’a bien des passages qui vont pas mal entre les rochers.
A la descente, on a à peu près 5 à 15cm de poudre un peu tassé presque partout, mais il faut éviter les rochers et se méfier de quelques plaques de glace déblayées par le vent. Mais dans ce genre de pente et avec une visibilité correcte, il n’y a rien d’insurmontable pour les filles. Et dès qu’on sort de la zone exposée au vent, ça devient beaucoup plus régulier avec 10cm de poudre bien lisse, sans la moindre trace (je sais même pas par où sont passé les skieurs qu’on a croisé. Je suppose par le GR qui contourne la partie intéressante pour aller jusqu’au Moucherotte).
Tout le monde se fait bien plaisir jusqu’au retour sur la piste. Là, ben c’est pas mieux que tout à l’heure. C’est même pire puisque plus bas. Du coup on rentre tranquillement jusqu’au restau en se disant qu’on a franchement bien fait d’aller voir en dehors des pistes.
