**Les remontées mécaniques :Elles nous amènent au bout de nos rêves : à leur origine, un agriculteur qui voyant les skieurs s’amuser dans son champ, a eu l’idée de faire tourner ses bœufs pour faire monter une corde avec des fils qui pendent pour que les rideurs
s’accrochent…….et oui çà a vraiment commencé comme çà ! Bon j’ai passé du temps à faire ce dossier alors SVP, soyez indulgent ! Vous pouvez compléter avec vos informations ! Allez, on y va !
**Le Télécorde :
Le telecorde présente de nombreux avantages : il permet tout d’abord aux skieurs débutants de s’initier aux joies de la glisse. En effet, pas besoin de se faire tirer par un téléski, de monter sur un télésiège qui peut paraître dangereux aux yeux du débutant, il suffit simplement de tenir une corde qui tracte le rideur. Il est donc sans danger, ce qui permet de le laisser sans surveillance et donc d’éviter de mobiliser un opérateur de la station. Il peut être utiliser à sa droite comme à sa gauche, peut être rejoint en cours de route, etc… La hauteur du fil est souvent réglable ce qui permet de l’adapter au niveau de la neige. Le câble de retour passe au dessus, est il ne nécessite pas un moteur puissant très puissant. Il est aussi silencieux, ce qui présente un grand intérêt touristique.
Dans le même genre existe aussi le tapis roulant : c’est un tapis où se place les riders et ets souvent présent sur les zones de débutants… ( merci horus )
Le téléski ( ou tire-fesses ) :
Le téléski est l’une des plus vieilles remontées mécaniques ! Et oui, l’agriculteur évoqué dans l’intro en est le fondateur ! C’est donc un système de câble tracé par un moteur, qui parcours un circuit sur des poulies. Sur ce câble sont placées des tiges qui atteignent presque le sol ( à un demi-mètre de ce dernier ) appelées les suspentes et qui sont terminées par un disque qui permet de maintenir les rideurs, que l’on place entre les jambes. A l’arrivée, une grosse bosse ( pas un saut, une bosse régulière ! ) fait que le niveau de neige étant plus haut, la tige s’abaisse par rapport à notre corps ce qui permet de l’ôter plus facilement. Au retour, le câble est placé plus haut pour éviter que les suspentes heurtent les rideurs en montée. Il présente plusieurs avantages, comme la montée des rideurs sur la moitié de la piste, sous un télésiège, il permet d’éviter de mettre un télésiège sur une petite portion, ce qui fait de grosse économies. Des économies, il en procure aussi pour sa création comparé aux autres remontées, hormis les telecordes. Il évite aussi à certains skieurs d’avoir le vertige, restant au sol ! Par contre, il est moins utilisé car il possède aussi des défauts : d’abord, il nécessite un opérateur, ce qui est un défaut minime. Ensuite, si vous tombez en milieu de la montée, il faut finir de monter à pied ou redescendre le long du téléski pour recommencer. Il est aussi fatiguant car il faut forcer pour tenir la suspente lorsque le dénivelé est important. Il exite un téléski dit à enroulement qui lors du retour, replie la suspente pour qu’elle ne gêne personne. Il existe une variante du téléski : les pioches. Il s’agit du même principe, sauf qu’on peut se placer à deux par suspente. En effet, une barre horizontale à la fin de chaque suspente permet d’accueillir deux personnes.
1920 - 1er téléski en France au Prarion ( saint-Gervais-les-Bains, France). ( merci Onyzuka )
Sur la dernière ligne, la deuxième photo est un téléski à enroulement, la troisième photo représente les pioches.
Le télésiège ( TS ):
Ah ! Le télésiège ! L’ami de tous ! Fondé sur le même principe que le téléski, on a supprimé les suspentes, et on y a placé des sièges, sous forme de bancs. En effet, au départ, on s’avance sur une zone, et derrière nous arrive ce siège et on doit s’asseoir dessus. Ensuite, le siège s’élève au dessus du sol, il faut alors abaisser une sécurité qui permet d’éviter de tomber et de poser les skis et les snow sur des reposes-skis. A l’arrivée, on relève cette sécurité et le télésiège nous dépose sur la neige. Il existe différents types de télésièges : le télésiège fixe, qui garde la même vitesse tout le long du parcours. Il est contesté car au départ, il vous fauche les jambes ! En effet, avec la vitesse d’arrivée, il tape dans nos pauvres mollets. De plus, l’arrivée est souvent un lieu où les chutes s’enchaînent à longueur de journées. Ensuite existe le télésiège débrayable : ici, le confort et l’efficacité sont associés. Effectivement, au départ, le siège est presque à l’arrêt lorsque on s’y assoit, et puis une fois après la gare de départ, il prend une vitesse considérable, et ralentit à l’arrivée, pratiquement à l’arrêt, pour descendre sans risque. Cela est réalisé grâce à ses pinces débrayables : ses attaches sur le câble, ont une autonomie permettant de ralentir un siège sans que les autres soient ralenties. Il existe aussi d’autres types de télésièges sur lesquels sont installés des « abris » : en effet, le siège est protégé par une sorte de toit en plastique qui réduit les assauts du vent, de la neige ou de la pluie. Le moteur se situe dans la gare de départ : il fait tourner d’énormes poulies sur lesquelles se déplace le câble tracteur. Tout au long du parcours, le câble est maintenu par de multiples attaches placées sur différents poteaux. Ici aussi, les sièges tournent en rond, montent, descendent, montent, etc…Le câble fait donc demi-tour sur des roues pouvant atteindre 5m de diamètre, qui est entraînée par un moteur la plupart du temps électrique. Sa puissance peut aller jusqu’à 500 kW. Des freins à disques sont placés pour permettre le contrôle de la vitesse. Le câble peut atteindre les 10cm de diamètre. La capacité d’un siège va de 1 personnes à 8 personnes, tout comme la vitesse qui est très variable. Il existe également le télémix : il s’agit en fait d’un télésiège qui est composé de sièges, mais aussi de cabines. Ils sont intercalés.
Au dessus : Télésièges au départ
Au dessus : Télésièges à l’arrivée
Au dessus : Ici on peut voir les deux types de sièges : le premier est le plus courant, le deuxième est protégé par une « coque » en plastique
Au dessus : Ici il s’agit d’un télémix : on peut voir un siège et une cabine sur la même ligne
Au dessus : Un télésiège à une place ( merci ledzep )
Les télécabines ( ou œufs ) :
Les télécabines sont les rois du confort. En effet, on y rentre les skis à la main, on est au chaud durant toute la montée ! Avec le même principe que le télésiège au niveau du départ, du parcours, ou de l’arrivée, on supprime les sièges pour y placer des cabines pouvant accueillir parfois jusqu’à 16 personnes. Elles sont disposées comme les télésièges, c’est à dire avec le même espacement, et donc le même nombre. Elles disposent d’ouvertures automatiques ou manuelles et on y rentrent quand elles passent au ralenti dans la gare de départ. On peut rentrer le matériel ou alors le placer dans des « caisses » prévues à cette effet à l’extérieur de la cabine. Comme pour le TS, un moteur fait tourner des poulies qui entraînent le câble ce qui permet de faire un « circuit ». Les gares les plus récentes possèdent des aiguillages qui permettent quand on le désire de rentrer les cabines dans un garage. Cela permet de les rentrer pendant la nuit ou autre période de fermeture.
Au dessus : Schéma d’une gare de télécabines
Dernière photo en bas à droite : cabines stcokées dans une voie de garage
Les Funitels et DMC :
Les DMC ( Double Mono Câble ) sont des appareils proches des télécabines sauf qu’ils sont maintenus par deux câbles porteurs : cela permet de supporter des charges importantes et de résister à des vents violents. Les deux câbles sont séparés par environ un mètre et les cabines peuvent accueillir jusqu’à 30 personnes. En France, il existe 5 DMC : à Saint-Gervais-Les-Bains (DMC Le Bettex) , à Flaine (DMC des Grandes Platières), à Serre-Chevalier (DMC du Pontillas), aux Deux-Alpes (Le Jandri Express) et à l’Alpe d’Huez.(Grandes Rousses).
Les funitels eux sont très proches des DMC, mais ils peuvent résister à des vents plus violents. En effet, les deux câbles sont beaucoup plus espacés, environ 3 m, mais sont placés très proches de la cabine. Ils peuvent alors résister à des vents atteignant les 120 km/h. Ici aussi, il en existe 5 en France : trois à Val Thorens, un à la Plagne et un à l’Alpe d’Huez.
Sur ces deux dernières photos, on voit bien la différence : à gauche un DMC, à droite un funitel.
**Le téléphérique :
Le téléphérique est lui aussi, une vieille remontée mécanique. Composé de deux cabines placés sur deux lignes parallèles, il permet de monter un très grand nombre de personnes ( certains arrivent à 300 personnes ), à une vitesse assez conséquente. Lorsque il y a des pylônes sur les circuits ( la plupart du temps ), il peut aller jusqu’à 11 m/s. Son fonctionnement est assuré par deux câbles : le câble tracteur, le câble porteur. Ce dernier est fixe et très épais : il ne bouge pas. Le câble tracteur, lui, est animé par les énormes poulies placés au gare, et permet de faire avancer la cabine. Certaines cabines se présentent avec deux étages, ce qui permet une grande capacité d’accueil. Chaque cabine effectue des allers-retour sur sa ligne. Donc quand une monte sur une ligne, la deuxième descend sur l’autre ligne. Il existe un autre type de téléphérique : les téléphériques à grappes pulsées. Le fonctionnement est le même, sauf que les cabines n’effectuent plus un demi-tour mais fonctionnent comme le télésiège, c’est à dire qu’elles effectuent une boucle, comme les télécabines. On monte donc comme pour ces derniers, quand elles passent au ralenti. La plus grosse différence avec le téléphérique sont les cabines : en effet, on n’a plus une grosse cabine par trajet, mais un train de petite cabine. En effet, plusieurs petites cabines qui sont pratiquement collées montent en même temps. Enfin, ils existent un autre type : le téléphérique débrayable. Ce dernier comme le téléphérique le plus commun, possède des plus grosses cabines, qui ne sont plus en grappes mais toute seule ( environ 30 personnes ). Si on les appelle débrayable, c’est que elles aussi effectuent une boucle et ralentissent au départ et à l’arrivée. Pour ne pas que les autres cabines sur la ligne ralentissent aussi, chaque cabine possèdent une pince débrayable, qui permet de ralentir une seule cabine.
1921 - 1er téléphérique européen à l’Aiguille du Midi ( Chamonix ). ( merci Onyzuka )
Au dessus : un téléphérique à deux étages.
Au dessus : un téléphérique à grappes pulsées.
Autres types moins courants :
**Le funiculaire : ( merci someone6600 
)
Un funiculaire circule sur des rails et la traction est assurée par un câble. Il est généralement utilisé pour des pentes très prononcées. Il est caractérisé par deux trains reliés par un câble. Le poids du train qui descend est généralement le moteur de celui qui monte. EN effet, on utilise l’énergie du poids pour pouvoir tracter l’autre. Le moteur du câble ne sert qu’à fournir l’impulsion nécessaire au démarrage et, si besoin, le complément d’énergie si le train montant est plus lourd que le train descendant. Le funiculaire est donc très appréciable par sa faible consommation d’énergie. Son seul défaut est l’esthétisque…
**Le télébenne : ( merci horus )
IL s’agit d’un mix entre le télécabine et le télésiège…Les riders sont debouts dans des sortes de demi-tonneaux… Le principe technique est le même que pour les télécabines !
**Les pieds :
La plus ancienne des remontées ! Elle est universelle, utilise un moteur humain et est très utilisée……
Source : http://www.poma.net/
http://rmvalcenis.free.fr/dossier/
yahoo, google, moi, etc…
Voila, j’espère que çà vous a plu…bon ride !
