Bon, ce sujet ne sert à rien, mais tant pis.
Petit flash back: il n’y a pas si longtemps, le premier mot qui me venait à l’esprit quand on me parlais de course à pied, c’était: « chiant ». Vélo de route: idem. Roller type ballade? idem.
Du coup je faisais un peu de rando en montagne, mais ça me faisait mal aux genoux, et un peu de VTT, mais je trouvais que les potes plus vieux que moi allaient trop vite en montée et pas assez vite en descente. Et puis j’en avais marre de réparer le velo.
Sauf que les années passent.
Un beau jour (que j’ai du raconter ici d’ailleurs), je me suis laissé tenté par un week-end en rando snowboard planchados.
La suite côté snowboard, certains ici la connaisse, d’autres peuvent la consulter facilement: la rando est devenu progressivement la majorité de ma pratique snowboard. Bon jusque là tout va bien. On arrive encore à justifier une montée très longue par une descente magnifique sans trop passer pour un vieux. J’avais bien réessayé de courir, mais toujours plein d’excuses pour pas le faire régulièrement.
Sauf qu’en novembre dernier, je cherchais des partenaires pour la première rando de la saison après une belle (la dernière avant plusieurs semaines, mais je le savais pas encore) chute de neige. Il s’est trouvé que j’ai fini par rejoindre des copains du forum en haute Savoie pour une « petite sortie de décrassage » de 1000m de d+ et des brouettes. Il se trouve que les copains de la Yaute, l’été quand je me sédentarise, ils font du trail.
Le résultat, c’est qu’ils m’ont beaucoup attendu en haut et que j’étais tellement cramé que la descente n’a même pas été un plaisir alors que la neige était fantastique. Et là je dis STOP! Il faut faire quelque chose.
Bon, l’hiver se passe aussi bien que possible vu les conditions météos pourries, avec surtout une très très belle dernière grosse sortie (Rocher Blanc, 1900m de d+, vraiment top). Mais du coup je me dis que c’est quand même con d’avoir ce niveau en fin de saison et d’être totalement à la ramasse en début de saison.
Quelques semaines plus tard, je vois une banderolle annonçant le petit trail local chez moi. J’en parle par hazard avec un copain dont je sais qu’il pratique ce genre de trucs. Il me dit un truc du style: « si tu t’inscrit je m’inscrit aussi ». Du coup moi: « je te réponds d’ici quelques jours ». Le lendemain, je regarde le parcours le plus petit (10km et 250m de d+), puis une carte du coin et je me trouve un itinéraire de… 11km et 250m de d+. Sur mon iti test, je marche les côtes les plus raide, cours le reste du temps, et j’arrive à revenir chez moi en vie. Du coup j’appelle le copain et je lui dis: « c’est bon pour le 10, mais je te préviens, je marcherai dans les côtes ». Banco.
Il reste 2 semaines avant l’épreuve, donc je me motive pour aller « rando-courir » une fois ou deux.
Le jour de la « course », je peste au départ parce que même les plus lents sont plus rapide que moi et que connement je veux pas être dernier, donc je pars trop vite, même si ça équivaut à être avant dernier. Evidemment, j’en reprends 2 ou 3 dans la première montée (d’ailleurs c’est vachement drôle de doubler des gens qui courent en marchant)
Au final, ça s’est plutôt bien passé. J’ai quand même vachement souffert sur les 2 dernier km (que de la descente ou du plat), mais malgré mon temps foireux et ma place dans le dernier quart du classement, j’ai trouvé ça plutôt sympa.
J’ai quand même remarqué que j’étais pas trop mauvais en montée et descentes raides, mais que sur le plat et le roulant, il faut se rendre à l’évidence: Je sais pas courir.
Donc je laisse passer un peu (bon OK, beaucoup) de temps pour récupérer, mais j’arrive assez facilement à me remotiver pour aller courir 30/40 minutes le week-end.
Là-dessus j’ai une opportunité pour m’inscrire à un 10km gratuitement (inscription en juillet pour course en octobre). Ouais pourquoi pas.
Ca me motive pour profiter des vacances dans des lieux très dépaysants (tiens d’ailleurs faudra que je fasse un petit sujet photo dans la section qui va bien, parce que c’était cool et j’ai plein d’images) pour aller assez régulièrement courir toujours sur le même genre de durée et à rythme assez cool, sans me faire mal.
Là, une conclusion - horrible - s’impose à moi: Pinaise, j’y ai pris goût à ce truc de vieux!
Bon, faut pas déconner non plus, le 10km sur route plate, ça va bien parce que c’est pour y aller avec des collègues, et que c’est pour apprendre à courir, mais promis dès que c’est passé, je retourne sur des vrais chemins avec du déniv’ et des cailloux que tu dois faire gaffe où tu pose le pied. Puis ça permettra de poster dans la montagne autrement plutôt que dans le tapas en plus.