Après plusieurs reports, nous sommes parti à deux du 18 au 22 profité d’un logement aux Hières, hameaux tout proche de la Grave.
N’y étant jamais allé, c’était un de mes objectifs pour cette saison.
Au passage du col du Lautaret à plus de 2000, pas de neige sur la route, sinon quelques plaques de verglas dans la descente qui ont fait déraper un 4x4 qui montait et à emplafonner ma Panda
Arrivée jeudi, Sauterelle en mode trip, blessée
ça commence fort !!
D’après nos premiers renseignement, les autochtones sont unanime : là-haut, c’est encore excellent. Il à posé 30 deux jours avant, mais sur pas grand chose, il faut faire gaffe aux pierres.
On boit quelques bières, visite le village, et on s’installe au chalet.
Vendredi 1er Jour,
On trace chercher nos forfaits, la liaison P1 la Grave est impraticable mais les forfaits sont à 40 €
On saute dans les télécabines, vue d’en haut ça parait bien tracé mais profond. Une foi en haut le premier de la bande qui devait nous rejoindre est arrivé, on était en marche pour se faire tracter au dessus du glacier, on va couper à gauche derrière la cabane, pour redescendre sur le mur… et la surprise, un tapis de neige vierge et profonde…
mais on s’est pas arrêter pour faire des photos d’ailleurs, je n’avais que mon téléphone et les photos ne cassent pas la baraque, désolé.
On se dépêche pour rejoindre notre pote, en redescendant par les vallons de la Meije, le parcours est tous tracé, on devine les pierres pas loin dessous, des fois ça gratte
à l’approche du bois, le parcours ressemble à un bordercross et l’arrivée au P1 est un champs de bosses tout pourri.
Deuxième descente a trois cette fois, on fait Sommet - P2, en tirant sur un flanc pour resté assez haut.
On est resté un peu trop haut, du coup ça paye, mais attention aux bosses, des pierres s’y cache.
Ensuite, on se fait un petit couloir au dessus du lac de Puyvachier, bien tracé, du coup il est un peu bosselé et impossible à prendre tout droit, mais ça passe sans problèmes.
Bilan de la première journée, 4 descentes assez éprouvante à enrouler des bosses sur la fin des parcours, c’est très bon, mais ça pourrait être mieux.
Samedi, nous sommes 6, on enchaine 5 descentes et on rentre sur les rotules, ça empêchera pas de faire une énorme fiesta au « bois des fée » pour un concert décapant des « fat bastards »… soirée mémorable, le lendemain la neige est attendue.
Et dimanche au réveil, temps pourri, 10 cm au village et grosse gueule de bois (sans les fées). Les potes qui sont venu pour le weekend s’en vont, on se retrouve a 2, prêt à partir se coucher pour récupérer des efforts de la veille.
Les vacanciers arrivent en famille dans le hameau, c’est plein de gites.
Et soudain… une éclaircie pointe son nez sur la petite station en face de la Meije, « le Chazellet », ni une ni deux, on fonce.
Joli coup, y’a que des familles sur les pistes, tout est à nous 
Et en fin de journée, la Meije apparait
… demain, c’est pour nous
Lundi, soleil, 30 de plus…
Pas trop pris le temps de photographier, mais on c’est arrêté manger, il faisait frais au refuge de Chancelle
Le téléski du glacier
La montée tracté par une dameuse
Du haut du glacier
Et puis du bas
Bilan :
Déçu de me sentir retenu par des cailloux hyper vicieux… la preuve
émerveillé par le potentiel freeride du domaine, l’ambiance du village…
à refaire… peut-être pour le Derbi
