Peut-être m’attends tu autant que je t’attend,
Que tes cristaux frétillent au touché de mes carres,
Et lorsque tu brandis ton blanc étandard,
Je me jette Flocon, dans tes bras comme un gland.
Avant j’aurai pris soin de mettre mon manteau,
Car ton contact givré refroidit mes ardeurs,
Ce manteau bouclier qui protège mon coeur,
Lui qui me pousse vers toi, lui qui me garde chaud.
Chaud bouillant je le suis lorsque j’ frôle tes cîmes,
Quand elles sont saupoudrées de leurs neiges divines,
Entre tes fluides flancs je glisserai enivré,
Par ta beauté précieuse, Montagne : mon aimée !!!
Alors moi, snowboarder, minuscule petit rien
Je t’implore devant Jah, un pote rastafarien
De blinder tes sommets de pow pow formidable,
Pour que mes potes et moi on puisse passer à table.
Honoré deBalz’ ouille.