Je l’attendais celle là…
C’est simple, on chute beaucoup plus en snow par rapport au ski lorsque l’on débute, avec bien entendu souvent une fracture du poignet.Les enfants y sont plus sujet du fait de leurs fragilités.
STATISTIQUES
La fracture du poignet est au snowboard ce que la rupture du LCA est au ski. En particulier chez l’adolescent et le débutant. On constate 21% de fractures du poignet - les fractures du radius, isolées ou non, représentent 92,6% de celles-ci - sur l’ensemble des lésions du surfer tous âges confondus (2,4% chez le skieur). On passe à 40,5% de ces mêmes fractures chez l’adolescent surfeur blessé. 18% des surfeurs sont débutants (6,8% de skieurs débutants) mais représentent 44,1% des blessés surfeurs (18,4% de débutants blessés chez les skieurs). On dénombre 53,2% de fractures du poignet sur l’ensemble des lésions des surfeurs débutants (seulement 19% chez les skieurs de la même tranche de pratique). Ces fractures sont des décollements épiphysaires dans 11% des cas.
On note un déplacement dans 23% des cas. Il s’agit donc d’un problème important de la traumatologie des sports d’hiver qui a fait l’objet de 2 séminaires de formation continue en 2001. Les Médecins de Montagne prennent en charge la réduction de ces fractures dans 68% des cas avec 51,6% de résultats anatomiques et 39,1% de résultats satisfaisants, soit 90,7% ne nécessitant pas de reprise de réparations.(Docteurs Dominique LAMY)
Oui, les risques ligamentaires sont plus grands en ski qu’en snow (surtout les fameux croisée antérieur),mais avec des fix correctement réglées ce risque est minime, ça déchausse, pas en snow, mais les lésions au niveau du rachis cervical sont plus à craindre en snow qu’en ski, le casque protège d’un impact extérieur mais pas du « coup du lapin » et en snow, on tombe dur.
Le ski expose surtout à des lésions des membres inférieurs, en particulier du genou. Le snowboard, au contraire, expose particulièrement le membre supérieur, au niveau du poignet.( Service de chirurgie orthopédique pédiatrique, Hospices civils de Lyon).
On constate un plus fort taux d’accident en ski alpin que dans les autres sports d’hiver. Toutefois, par rapport au nombre de pratiquants, le snowboard est celui qui totalise le plus de blessures avec 1,5 fois plus de risque d’accident que le ski alpin. Le miniski reste le moins dangereux (2 fois moins que le snowboard) avec toutefois un risque plus élevé de fracture de la jambe .
Le ski alpin
Sport d’hiver le plus pratiqué avec 6,5 millions d’adeptes en France, le ski alpin est à l’origine de 93 000 accidents par saison, avec un risque multiplié par 2 pour les débutants (< 7 jours de pratique).
Les marqueurs traumatiques sont principalement localisés dans les membres inférieurs.
Types de blessures en ski alpin.
L’entorse du genou et la rupture du ligament croisé antérieur (LCA) sont les accidents les plus fréquents, représentant 31 % des blessures. Chaque année, 15 000 personnes sont victimes d’une rupture du LCA, avec pour conséquences possibles une instabilité permanente du genou, une gêne fonctionnelle dans la pratique de certains sports et/ou une arthrose précoce du genou. Si ce type de lésion touche les skieurs de tous niveaux, on note toutefois que les femmes de plus de 25 ans sont 3,5 fois plus exposées que les hommes.
17 % des accidents concernent le thorax, l’abdomen, la face ou le crâne.
Les risques de fracture de la jambe et de la cheville ne représentent que 3 % des lésions, à peine moins que les traumatismes des membres supérieurs comme les entorses du pouce (6 %) et les fractures de l’avant-bras et du poignet (3 %).
Le snowboard
Depuis sa popularisation dans les années 90, la pratique du snowboard est en constante augmentation et la France compte plus de 1,1 millions d’adeptes, dont 72,3 % d’hommes.
On recense en moyenne 35 000 accidents par saison, un chiffre qui continue de progresser régulièrement. Les débutants représentent une population à risque, puisque 1 accident sur 2 survient dans les 3 premiers jours de pratique.
A l’inverse du ski alpin, les lésions traumatiques des snowboarders sont surtout concentrées sur les membres supérieurs .
Les marqueurs traumatiques
en snowboard.
Localisation
Les fractures de l’avant-bras et du poignet sont les pathologies les plus fréquentes
(23 %). Elles touchent tous les niveaux de pratique, les débutants se réceptionnant souvent sur le talon de la main, les compétiteurs utilisant leurs poignets comme support pour faire des virages. Chez les adolescents (10-15 ans), cette pathologie représente près de la moitié des accidents.
Les lésions de type fracture du fémur, de l’humérus, les luxations de l’épaule et du coude, les plaies ou les claquages sont plus fréquents chez les snowboarders (47 %) que chez les skieurs (40 %). Les entorses du genou et les ruptures du LCA ne représentent que 6 % des lésions, tandis que les fractures de la jambe ou de la cheville atteignent à peine 2 %.(Accidentologie des sports d’hiver;Julie Fortis)
Oui, il y a plus de risque de ce faire bobo en snow plutôt qu’en ski.